Les élèves d’AI sortent leurs projets hors des murs de Saint-Luc

Les élèves d’Architecture d’Intérieur sortent leurs projets hors des murs de Saint-Luc

Un concours et deux collab’ avec l’ULiège, voici un extrait du programme des étudiant.e.s de deuxième master AI en scénographie

Installation pour l’exposition Mortalitas, au Musée Wittert

1.

Quatre étudiantes ont présenté un projet afin de participer à un stand “étudiants belges” à la quadriennale de la scénographie internationale de Prague en juin 2023.
Le jury national s’est prononcé le lundi 25 avril dernier au bureau d’architecture Lescaut à Bruxelles. Faisant partie des 8 nominés, le projet de nos étudiantes s’est offert une belle place dans le classement final mais n’a malheureusement pas été retenu. 

2.

L’exposition Mortalitas au Musée Wittert de l’ULiège interroge, à la lumière de la crise sanitaire actuelle, la façon dont les gens du passé ont appréhendé l’épidémie de peste. 
Dans ce cadre, quatre étudiants se sont penchés sur la question et ont choisi de représenter l’image de la bactérie, sa forme ronde, imparfaite, symbolisant tant l’expansion que les victimes.

3.

Cinq étudiants se sont approprié l’espace public entre l’aquarium et l’eau afin de faire écho à la thématique des balades “fossiles en ville”, initiées par EddyLab et Réjouiscience, en proposant du mobilier urbain. Fos’Sit est un banc qui fait tout à la fois référence à la forme actuelle des fossiles que l’on croise lors des balades et à leur ancienne forme, vivante et colorée des temps jadis.

Cette structure sera inaugurée lors d’un

=> vernissage le mardi 17 mai à 17h devant l’aquarium <=

Vous aussi, laissez vous prendre au jeu de la chasse aux fossiles !

L’art et la manière

L’art et la manière

Quand la créativité technique rencontre la créativité artistique

Une interview de Pinky Pintus (ESA Saint-Luc Liège) et Bernard Rausin (HELMo Gramme) par le mook Edith.

Fabriquer c’est comprendre !

Pinky Pintus

Pinky Pintus, enseignante de design d’objets en Architecture d’Intérieur a collaboré avec Bernard Rausin, qui donne, entre autres, le cours de projets multidisciplinaires en Sciences de l’ingénierie industrielle à HELMo Gramme.

Ensemble, ils se sont penchés sur un projet de meuble afin de l’optimiser par le croisement de leur créativité respective.

Ce qui est intéressant pour nous, lorsque nous collaborons avec une artiste comme Pinky, c’est d’abord qu’elle nous impose une contrainte de plus, une vigilance par rapport à ce qu’on pourrait appeler « l’expérience client ». Mais il y a également un autre aspect pour lequel l’expérience de Pinky est précieuse pour nous : c’est la manière dont elle aborde la multifonctionnalité, c’est-à-dire, finalement, une forme d’optimisation. C’est toujours intéressant, pour un ingénieur, d’avoir un élément qui joue plusieurs rôles à la fois. C’est plus optimal. De ce point de vue-là, le regard artistique est extrêmement précieux.

Bernard Rausin

Psssst : C’est Signes du quotidien qui réalise le graphisme du mook Edith (depuis le n°2). Et Signes du quotidien c’est notamment Benjamin Dupuis, enseignant en Communication Visuelle et Graphique, ici, à l’ESA.

Des nouvelles de “L’objet qui parle”

Depuis le lancement du projet autour de la collection du designer Philippe Diricq, le projet “L’objet qui parle” ne cesse de se développer et permet aux étudiant·e·s et aux enseignant·e·s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège d’envisager différents axes de travail. Il est aussi devenu l’intérêt d’une jeune artiste-chercheuse qui vient de commencer sa résidence à l’ESA, Kim Cappart.

 

 

Initiative du Groupe de travail Recherche, le projet « L’objet qui parle » a débuté en septembre 2019. Opportunité de collaboration pédagogique inter-section autant que point de départ d’activités de recherche, ce projet s’appuie sur une partie de la collection du designer Philippe Diricq, qui a confié un peu plus de 200 objets à Saint-Luc. Dès son arrivée, la collection a suscité l’enthousiasme d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s de différentes sections, qui ont pu utiliser ce “support pédagogique” hors-norme. Design industriel, Communication visuelle et graphique, Architecture d’intérieur, Conservation-restauration des œuvres d’art, Photographie… sont les premières sections à exploiter la richesse de la collection. Sans compter les classes de dessin et croquis de toutes les disciplines artistiques, qui se sont succédées pour profiter de cette collection remarquable. Dans deux ou trois ans, les objets présents à Saint-Luc rejoindront l’ensemble auquel ils appartiennent, dans le futur musée Design Innovation à Charleroi. D’ici-là, la collection est à la disposition du corps enseignant !

 

 

Un exemple concret d’utilisation de la collection

Les étudiant·e·s de première année de la section Photographie, dans le cadre de l’atelier Studio avec Nathalie Noël, ont utilisé et mis en scène des objets, comme ce téléphone Lady, l’un des objets les plus appréciés de la collection – le combiné n’est-il pas un objet qui parle ? Les travaux réalisés cette année seront présentés lors de l’expo de fin d’année, en relation avec les objets de la collection et des travaux d’autres sections qui s’en inspirent également, le tout dans un dispositif scénographique conçu par quatre étudiantes de master en Architecture d’intérieur, option scénographie.

© Maureen Bougnet 2020.

 

Une collection qui “parle” à Kim Cappart

L’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège accueille depuis le début du mois de mai une jeune artiste-chercheuse en résidence : Kim Cappart, qui a obtenu une bourse “Un futur pour la culture” de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Celle-ci vise à encourager les artistes, et en particulier les artistes émergents, à consolider leur pratique à travers un projet en “compagnonnage”. Kim a choisi d’ancrer son travail d’exploration et de recherche artistique au Département recherche, dans le projet “L’objet qui parle”. Après une première visite de la collection en août dernier, elle élaboré un projet personnel qu’elle nous présente ci-dessous.
Sa proposition représente une réelle opportunité d’explorer un chemin singulier et innovant pour arpenter les enjeux contemporains liés à “L’objet qui parle”.  En effet, dans une démarche associant des réflexions suscitées par la collection (et les travaux déjà réalisés) à un processus participatif, l’artiste s’attachera à concevoir et à produire une œuvre originale, qui deviendra elle-même un ancrage pour des recherches ultérieures et pour la coopération avec nos partenaires muséaux à Charleroi. De plus, son projet rejoint des préoccupations de la scénographie (Architecture d’intérieur) et du design social (Communication visuelle et graphique).

 

Kim Cappart avec un objet de la collection Diricq

 

Kim, peux-tu retracer ton parcours ?
J’ai obtenu mon diplôme de master en scénographie à Saint-Luc Bruxelles en 2017. Depuis mon mémoire intitulé « Comment la scénographie d’exposition peut aider à sensibiliser les publics sur des problématiques contemporaines dans un musée de société ? », j’ai ancré mon travail dans le secteur muséal. J’ai tenté de remonter à la racine du travail scénographique dans l’exposition pour enclencher des facteurs de changement dans l’intervention du scénographe. J’ai beaucoup d’intérêt pour le combinaison entre la savoir, la théorie d’un domaine, et la pratique artistique. Au-delà de la scénographie, je suis artiste, et j’ai envie d’expérimenter plusieurs compétences artistiques pour créer une sorte de force hybride sur un projet global, un projet d’exposition. C’est la notion de scénographe-auteur, que j’ai esquissée dans mon mémoire et que je voudrais développer à travers ce projet exploratoire.
Durant près de deux ans, j’ai travaillé sur des expositions “Public à l’œuvre” : j’ai fait de la gestion de projet, de la coordination, pour l’association Arts et publics qui soutient ces expositions. J’ai donc pu approcher les coulisses logistiques d’un projet. J’ai également suivi une formation en médiation culturelle.

Quelle est ta proposition dans le cadre de la bourse que tu as obtenue ?
Au départ, j’étais venue à Saint-Luc Liège pour envisager un projet de recherche FRArt, pour lequel j’ai également postulé, quand l’appel de la FWB a été lancé. J’ai découvert la collection de Philippe Diricq. J’ai eu l’idée de combiner ma recherche avec les travaux interdisciplinaires sur “L’objet qui parle”. Pour moi, c’est une base concrète pour tester un processus, qui reste encore assez abstrait dans ma tête. C’est un beau prétexte pour me concentrer sur ma recherche à travers cette collection d’objets. “L’objet qui parle” a résonné à ce que je faisais pour “Public à l’œuvre” : faire parler les objets dans un commissariat participatif, avec des citoyens non-professionnels. On faisait partager des expériences personnelles à partir d’objets des musées. L’objet peut produire des récits différents en fonction de qui s’exprime à son sujet. L’objet devient un médium. Il ne s’agit pas seulement de parler de son fonctionnement. Je voudrais organiser des ateliers de réflexion participative, des “conversations” avec des objets, pour faire surgir des thématiques à partir d’eux. Ensuite, je m’attellerai à la conception de l’œuvre-installation à partir de réflexions collectives autour de la collection, J’ai envie de me laisser influencer par les autres mais l’œuvre qui sera produite restera une impulsion personnelle, qui pourrait d’ailleurs aller vers le contraste. Actuellement, je n’ai pas d’idée précise sur le résultat que je pourrai obtenir. Impossible de dire dès à présent ce qu’il adviendra au terme de cette résidence! En revanche, le processus exploratoire sera partagé grâce à un carnet de recherche.

Il y a aussi une forme d’engagement dans le travail que tu envisages…
Oui, j’aimerais que les expositions proposent des visions sur des actions concrètes que chacun peut mettre en œuvre. Il y a une vraie notion d’engagement, la recherche d’un impact sur le visiteur, sans que ce soit une leçon de morale. À travers la collection Diricq, il y a vraisemblablement des thématiques sociétales et contemporaines à explorer.

 

Rédaction :

Noémie Drouguet

Carolina Bonfim, sélectionnée par le FRArt pour son projet “La dernière archive”

Carolina Bonfim est enseignante au sein de la section Architecture d’intérieur à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège. Son projet de recherche, La dernière archive, vient d’être sélectionné par le FRArt parmi onze autre projets. Présentation de l’enseignante et de son projet au travers d’une interview.

 

Le Fonds de la Recherche en Art (FRArt) du FNRS est un instrument qui permet de financer des projets de recherche en art menés par des artistes-chercheurs à titre individuel ou collectif, en dehors du doctorat, validés par une ou plusieurs Écoles Supérieures des Arts (ESA). De création récente, le FRArt fait suite aux financements précédemment distribués par l’asbl Art/Recheche.

Pour la troisième fois depuis la création de ces bourses de recherche en 2016, notre ESA a soutenu des candidat·e·s, après une première étape de sélection interne. Et pour la première fois, un projet que l’ESA a présenté a été sélectionné ! Carolina Bonfim fait partie des onze artistes ou collectifs d’artistes dont le projet de recherche a été retenu. L’ESA lui présente ses chaleureuses félicitations et se réjouit de pouvoir bientôt l’accueillir pour un workshop ! Elle assure depuis septembre 2020 un cours d’actualités culturelles en Architecture d’intérieur

 

Qui est Carolina Bonfim ?

Carolina Bonfim est une artiste, enseignante et chercheuse née à São Paulo et basée à Bruxelles. Centrée sur la question des archives immatérielles, sa pratique se base sur le développement et la mise en œuvre de modes expérimentaux de transmission et de traduction. Au cours de ces dernières années, elle a mené à bien différents projets, qui ont en commun l’établissement d’un dialogue étroit avec la pensée critique. Elle a obtenu son doctorat en Art et sciences de l’art à l’Université Libre de Bruxelles et à l’ENSAV La Cambre en 2020. Sa thèse portait sur le corps en tant qu’archive vivante.

 

Son projet : “La dernière archive”

Vous souvenez-vous de cette image ? En septembre 2018, un incendie ravage le Musée national de Rio de Janeiro. La collection est partie en fumée et le bâtiment ruiné. De ce côté-ci de l’Atlantique, on se doute à peine de la richesse du patrimoine que contenait ce musée : collections d’ethnologie, d’archéologie, de sciences naturelles, mais aussi d’antiquités méditerranéennes… Carolina n’a jamais eu l’occasion de voir ce musée. Et se pose la question “comment une personne qui n’est jamais allée dans ce musée pourrait accéder à un patrimoine qui n’existe plus ?” En tant qu’artiste, elle veut contribuer à l’inventaire de la collection disparue, considérant qu’il n’y a pas que les documents scientifiques qui sont des sources pour “réactiver” les objets du musée.

 

Rencontre avec Carolina Bonfim

Peux-tu retracer le parcours qui t’a conduit vers la recherche-création ?
En fait, la recherche a été présente dès le début de mon parcours. J’ai commencé mes études à Sao Paulo et j’ai obtenu dès la première année une bourse de recherche dans une filière pratique en art. Ma première formation était en arts du spectacle puis j’ai poursuivi avec les arts visuels. C’est pour ça que le corps est mon outil de travail, et le résultat n’est pas de toujours de l’art visuel. J’ai ensuite fait le master et le doctorat, en développant une pratique réflexive. Je travaille sur et avec la pratique artistique. Le projet FRArt est tout à fait dans la continuité. Aujourd’hui, je suis chercheuse-artiste-enseignante. Je ne peux pas voir ma pratique autrement que comme cet amalgame de rôles.

 

Est-ce que cette continuité porte aussi sur les sujets sur lesquels tu travailles ?
Le grand sujet de mon travail – et aujourd’hui, je vois ça de manière plus claire – c’est le corps en tant qu’archive vivante. L’archive, c’est la documentation, c’est de la matière que l’on peut toucher mais qui est reliée un patrimoine immatériel. L’archive immatérielle peut aussi être transmise dans et par le corps : on peut obtenir une connaissance à travers le corps, à travers le vécu. Je le vois comme un véhicule capable de transmission et de connexion entre le passé, le présent et le futur. C’est un objet d’étude très riche.

 

Et c’était le sujet de ta recherche doctorale…
C’est curieux parce que j’ai passé plusieurs années dans ma pratique artistique sans trop réfléchir à ce que j’ai fait. C’est le doctorat qui m’a permis de prendre de la distance par rapport à ma pratique et de voir ce qu’il y a en commun dans mes projets précédents. Il y a le corps et il y a une méthodologie de l’archive, qui est liée au fait que j’ai travaillé comme archiviste dans des projets au Brésil. Cela m’a donné une certaine connaissance que j’ai pu déplacer dans ma pratique artistique. Il y a une troisième chose qui est l’autre : je comprends le monde et moi-même à travers l’autre, à travers la relation à l’autre. Je préfère parler de choses à travers l’autre, à travers le corps de l’autre, plutôt qu’à partir de moi-même.

 

 

Ton projet consiste à réactiver les collections disparues d’un musée à partir de l’expérience des autres. Explique-nous ce que tu entends par là.
Ma proposition consiste à visiter ce musée à partir de gens dont le corps a été en contact avec ces objets et à partir de qu’ils vont me raconter à travers des gestes, des sens, et à travers la parole. Je vais collecter des récits de personnes qui ont vu les objets, qui les ont étudiés, admirés, photographiés, restaurés, manipulés… des membres du personnel mais aussi des visiteurs. Mon idée est de créer un musée à partir des récits des personnes que je vais rencontrer. Il n’y a pas que les documents scientifiques qui sont des sources pour “réactiver” les objets disparus. Je vais voir comment je peux activer ces objets à partir du corps de l’autre.

 

Quel écho ce projet FRArt pourra-t-il trouver à l’ESA Saint-Luc Liège ?
Le projet va commencer le 1er décembre. Je serai sur le terrain, au Brésil, en juillet-août 2022. J’ai proposé d’intervenir ensuite au 1er quadri 2022-2023, peut-être à partir d’un workshop, qui devra être défini avec les responsables des options… Je voudrais motiver les étudiants à conceptualiser une idée, chercher comment matérialiser quelque chose d’immatériel. Le but serait de chercher un résultat matériel, une sorte de traduction, sous forme d’image, de photographie, de publication. On verra comment je pourrai proposer ma collaboration !

 

 

 

Deux autres projets non-retenus au second tour de la sélection

Lors de la première étape de sélection en novembre, la Commission FRArt avait retenu trois des sept projets présentés à l’ESA Saint-Luc Liège. Bien qu’ils n’aient pas été retenus par le Jury artistique international du FNRS, qui classe les projets, l’ESA tient à saluer l’investissement et l’enthousiasme des autres artistes et collectifs qui ont été accompagnés et ont déposé des dossiers de grande qualité.
Pinky Pintus, associée avec l’artiste Jo De Leeuw et l’anthropologue Guy Massart, ont proposé un projet de recherche sur l’origami et le pli en grand format. L’objectif du collectif était de questionner la relation au “chez soi” à travers des ateliers de création collective, explorations plastiques dont les réalisations devaient s’incorporer dans l’espace public, tandis que le regard de l’anthropologue, en “observation participante”, documentait le processus de création.
L’artiste plasticien Jérôme Bouchard a quant à lui présenté un projet concernant la représentation plastique des paysages industriels à partir de la réinterprétation des relevés cartographiques obtenus par la technologie LIDAR, utilisée par les géographes et les géomaticiens. L’exploration artistique devait matérialiser les données d’erreur générées par cette technologie, c’est-à-dire donner à voir ce qui n’est pas visible.
Espérons que ces deux beaux projets trouveront d’autres opportunités pour se concrétiser !

 

 

 

 

Rédaction :
Noémie Drouguet

Workshop Vertikal 2020

Les 15 et 16 octobre derniers, toute la section d’Architecture d’intérieur de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège — étudiant·e·s et enseignant·e·s confondu·e·s — s’est réunie pour l’édition 2020 du workshop Vertikal. Ces deux journées avaient pour objectif d’envisager la transition et intégrer le bien-être au travail en revisitant la conception des locaux de la section.

 

Au cours des dernières années, plusieurs projets ont rassemblé différentes années d’étude en Architecture d’intérieur : réaménagement du Passage Lemonnier, interventions dans les quartiers et rues en déclin comme Saint-Léonard et Puits-en-Sock. Parenthèses dans le déroulement ordinaire des cours, ces initiatives ont pour objectif de mélanger les étudiants et de les fédérer autour d’un projet commun, durant plusieurs journées de travail intensif. Ces activités pédagogiques « verticales » rencontrent un franc succès auprès des étudiant·e·s. Elles exigent un engagement important de la part de l’équipe enseignante et une organisation minutieuse. Grâce à la ténacité d’une poignée d’enseignant·e·s et avec le concours de la Sowalfin dans le cadre des Générations entreprenantes, l’Atelier Vertikal a vu le jour !

 

Le défi de l’Atelier Vertikal est ambitieux et particulièrement stimulant : rien moins que réinventer l’occupation des locaux d’architecture d’intérieur ! Partant du constat que ces locaux sont actuellement peu habités par l’identité de la section et que certains d’entre eux sont peu adaptés à toutes les facettes du projet pédagogique, il est convenu de donner une carte blanche pour redessiner les espaces, pour les étudiant·e·s et par les étudiant·e·s ! L’optique retenue est de créer une transition entre chez soi et l’école, un cadre de travail pour les étudiant·e·s et pour les enseignant·e·s qui vise le bien-être.

Concrètement, près de 200 étudiant·e·s, de la 1re à la 5e année, se sont réparti·e·s en 15 équipes « verticales » avec pour mission de repenser chacune une partie du premier étage : les couloirs et les sas d’entrée, les classes d’atelier ainsi qu’un espace de détente et rencontre. Ce workshop prend la forme d’un concours d’idées : à l’issue des deux jours, un jury se prononcera sur la qualité des projets et un seul sera retenu en vue d’une réalisation à court terme. Une équipe Reportage, emmenée par le journaliste-reporter Renaud Dubois, armée d’appareils photos et de caméras, doit quant à elle capter l’ambiance et documenter le travail en cours.

 

Coup d’envoi

La première journée commence par un accueil de l’ensemble des participant·e·s au B9 – le seul local qui permet de respecter la distanciation physique de rigueur. Plusieurs intervenant·e·s précisent le cadre des projets de groupes et donnent à réfléchir sur la portée des interventions. François Marchal, cheville ouvrière de ce workshop, rappelle les objectifs et les consignes de travail. Questionnant ce que représente l’identité, Jean-François Lavis avance que c’est « comment les autres me perçoivent et ce qu’ils attendent de moi ». Qu’est-ce que cela signifie pour l’architecture d’intérieur au sein de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège ? Il nous invite aussi à réfléchir à la notion de bien-être au travail, qui, pour louable qu’elle soit, est aussi une façon de rendre étudiant·e·s et enseignant·e·s productif·ve·s et créatif·ve·s, c’est-à-dire rentables. L’identité des architectes d’intérieur, c’est aussi d’apporter des réponses critiques à cette nouvelle injonction. Valérie Hambye, designer de bien-être en entreprise, souligne qu’il est important que l’environnement raconte l’histoire de la section. Elle ajoute que pour améliorer la qualité de vie au travail, il ne faut pas oublier le besoin d’appartenance, d’estime de soi, et le rappel des valeurs de l’école ; tout cela peut se lire dans l’espace. Bernard Gilbert, qui enseigne la couleur, démontre, exemples à l’appui, combien la perception d’un lieu de vie ou de travail varie en fonction de la couleur, en tant que matière et en tant que lumière, et qu’il est important de trouver un équilibre pour s’y sentir bien.

 

 

Ça pense…

Après ce démarrage, les équipes rejoignent leur poste. L’ambiance de la première matinée est plutôt calme. Les étudiant·e·s, qui ne se connaissent pas forcément, restent sur leurs gardes, écoutant le briefing relatif à l’espace attribué à leur équipe et se demandant par où commencer et surtout comment finir en deux petits jours… Pour les étudiant·e·s de B1, c’est le premier grand bain, après seulement quelques semaines de présence à l’école ! La glace brisée et les premières discussions passées, le climat se fait plus dynamique et plus bruyant, enjoué ou tendu selon les moments, et toujours concentré sur l’objectif, voire sur la ferme intention de gagner. Bernard Gilbert, expert couleurs, et Stéphanie Carabin, experte éclairage, se mettent à la disposition des étudiant·e·s durant toute la matinée.

Les différentes équipes s’affairent, arpentent les espaces et analysent les lieux d’intervention. Quels sont nos besoins, de quoi avons-nous envie pour nous sentir bien ? Les discussions sont soutenues. À la fin de la première journée, concepts, scénarios et les intentions émergent, s’appuyant sur les premières esquisses. On découvre que les espaces de transit, de circulation sont aussi des espaces de stationnement et de papote et que ces simples couloirs sont en réalité très occupés et visibles. Les sas sont de petits espaces qui semblent ingrats à première vue mais qui sont les portes d’entrée dans la section et à ce titre, ils doivent être porteurs de l’identité. Les locaux d’atelier sont réinventés pour créer davantage de lien et mieux répondre aux différentes contraintes d’occupation : travailler en semble ou s’isoler, suivre un cours plus théorique ou faire une maquette… tout en reflétant la réalité d’une école artistique. La zone des Arcades, qui fait la jonction entre les deux ailes du plateau, doit quant à elle se muer en espace de détente, propice à la rencontre et la communication sur la section, via l’affichage et l’exposition notamment.

 

 

Ça travaille…

La deuxième journée est parcourue d’une énergie plus tendue tandis que les tables et le sol se couvrent de papiers, cartons, plexis colorés et ustensiles en tous genres. Ça découpe, ça colle, ça peint, ça crayonne, ça trace à l’ordinateur, ça fait des allers-retours à grandes enjambées vers le local d’impression… Les moments de calme où chacun s’active à sa tâche alternent avec des discussions vives car il est temps à présent de trancher et de conclure. Les reporters captent l’émulation, la concentration, le plaisir de travailler tous ensemble, l’excitation du défi, les sourires derrière les masques. Ils enregistrent les réactions des étudiant·e·s, heureux·ses de se rencontrer, de voir comment les autres travaillent, de penser à plusieurs têtes, dans un timing serré qui exige des équipes organisées. Les enseignant·e·s se réjouissent de cette dynamique qui mixe les années, qui mélange les acquis des un·e·s et des autres et qui change de l’enseignement classique. Ils et elles sont là pour aiguiller les groupes quand c’est nécessaire mais ce sont vraiment les étudiant·e·s qui définissent le planning et les étapes.

 

Le jury

Enfin arrive le moment à la fois attendu et redouté : le passage du jury dans chacun des groupes. Pour présenter son projet, la maquette à l’échelle 1/20e est le seul moyen de communication imposé. Pour le reste, les équipes sont libres d’ajouter des plans, une note d’intention, des croquis, des mood boards ou autre communication graphique – pas de présentation orale. Le jury est composé d’un membre de la direction (Philippe Pirlot), de trois enseignant·e·s (Roland Juchmès, Carine Maes et François Marchal), d’un membre de la Sowalfin (Carine Frérard) et enfin de cinq étudiant·e·s, un par année d’étude (Enola Saive, Sarah Jonlet, Shanshan Chen, Clara Cornot et Thomas Kaisin).

Dans chaque catégorie, le jury doit sélectionner un groupe lauréat et ensuite, il lui faut choisir le meilleur projet. Les lauréats sont récompensés par plusieurs prix offerts par des magasins et organismes culturels. Le premier prix est attribué au groupe « Réenchantement », qui a travaillé sur le couloir de transit vers l’auditoire 125. La proposition, haute en couleurs, intègre une signalétique efficace pour identifier les locaux, tout en permettant des pratiques inhérentes aux couloirs : assises, rangement, zones d’affichage sont ainsi créées par des modules complémentaires aux éléments signalétiques. L’ensemble améliore le bien-être dans ce long couloir, resté vide jusque là. Ce projet sera bel et bien concrétisé grâce au financement de la Sowalfin. La réalisation est prévue pour la fin de l’année 2020… en croisant les doigts pour que la situation sanitaire ne compromette pas le processus !

Le projet du groupe Réenchantement

 

Terminons en levant notre chapeau à l’implication sans faille des représentants des étudiant·e·s, et tout particulièrement à Emilie Sferlazza et à Maëlle Paquay, qui se sont investies tout au long de la préparation et du suivi du workshop et dont l’enthousiasme est si précieux pour l’ensemble de la section. Merci à elles !

 

En vidéo

Découvrez en images le résultat du travail du groupe Reportage, chapeauté par le journaliste Renaud Dubois.

Workshop Unfree Labour

Les 7 et 8 octobre derniers s’est tenu le workshop Unfree Labour dans le grand hangar du B9, sur le campus de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège. Retour sur ces deux journées.

 

Premier acte de conception d’une exposition itinérante sur le thème du  « travail non-libre »

 

Un projet d’exposition en co-design avec des responsables de musées : la DASA à Dortmund, La Fonderie à Bruxelles, le MUAR à Kayl (Luxembourg), les Territoires de la Mémoire à Liège, des étudiant·e·s et des enseignant·e·s de l’Université de Liège et de l’Université du Luxembourg (histoire et muséologie), des étudiant·e·s et des enseignant·e·s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Lège (Architecture d’intérieur – scénographie et Communication visuelle et graphique – Design social et numérique).

 

L’étincelle…

C’était en janvier, autour d’un café à La Fonderie, le Musée de l’Industrie et du Travail, à Monlenbeek, après un séminaire sur les « muséologies insurgées ». Pascal Majerus, le conservateur, songeait aux sujets d’expositions qu’il aurait envie de traiter. Il évoque alors le thème du travail forcé. La muséologue Marie-Paule Jungblut l’écoutait et, saisissant la balle au bond, elle propose que des étudiant·e·s en muséologie puissent y participer. Belle intention… mais la Fonderie seule ne peut porter un projet aussi ambitieux. Qu’à cela ne tienne, nous trouverons des partenaires ! Quelques jours plus tard, Marie-Paule avait contacté la DASA à Dortmund, musée consacré à l’univers du travail, et l’équipe du futur Musée du Travail, le MUAR, à Kayl, dans le sud du Luxembourg. Tous partants pour concevoir une exposition en commun, qui serait montée successivement dans les trois pays. Titre provisoire : Unfree Labour.

 

… qui met le feu

Aux étudiant·e·s de muséologie, s’ajoutent des étudiant·e·s et des enseignant·e·s en histoire publique, en scénographie et en design social et numérique. L’équipe de choc est en ordre de marche, les premières réunions se déroulent de février à juillet. Objectif de l’exposition : inviter le (futur) visiteur à se questionner sur ce que représente pour lui le travail « non libre », aujourd’hui. On prévoit un premier moment de travail participatif début octobre à Liège. Marie Sion relève le défi avec le groupe de master 2, aussi connu sous le nom « collectif Chiclette », qui consacre les trois premières semaines de cours à la conception des ateliers de co-design. Les étudiant·e·s de master 1 préparent le volet création graphique. En amont du workshop, ils demandent un devoir à chaque participant·e. De gré ou de force, il leur faut envoyer une playlist de trois morceaux, une définition, un témoignage, trois images, le tout inspiré par le thème du travail non libre. Qu’est-ce qu’on nous mitonne ?

 

Se rencontrer, co-construire

Epargné de justesse par la vague d’annulations dues à l’épidémie, et malgré l’absence des conservateurs de la DASA interdits de séjour en zone rouge, le workshop Unfree Labour s’est déroulé en toute sérénité sanitaire au B9 (900 m2 pour laisser 36 personnes respirer sous leur masque), avec au menu de la sérigraphie, de la musique, deux chicons magiques, un gong et des gens contents, tellement contents de pouvoir être là. Mais on n’est pas là pour s’amuser, on est là pour bosser. Chacun passe sous le flash pour sa carte de pointage, puis on est commis d’office dans l’une des six équipes mixtes. Les objectifs sont ambitieux : définir les intentions et les axes thématiques de l’exposition. On se retrousse les manches.

 

   

À droite : Début du workshop – les participant·e·s sont photographié·e·s (avec et sans masque) pour compléter les carte de pointage et illustrer les carnets de bord. / À gauche : Dispositif MaKey-MaKey qui permet d’actionner le générateur de réponses aléatoires en appuyant sur des chicons.   © Marie Maréchal

 

Carnet de bord

Chaque équipe se voit confier un carnet de bord contenant les instructions. Introduire de l’aléatoire dans les ateliers permet de développer la créativité et de décomplexer, paraît-il. Ca tombe bien parce que la première heure n’est pas la plus simple… On va écouter l’oracle du chicon magique et on se retrouve avec de la matière à travailler, générée automatiquement par la base de données que les devoirs ont alimentée. On se décoince progressivement. D’abord faire connaissance et définir son rôle dans le groupe. Puis c’est parti. Les débats, vifs, passionnés, se déclenchent. Plusieurs interventions d’enseignants et de partenaires rythment les deux journées. On s’aperçoit que le thème du travail forcé rend bavard et surtout ne laisse pas indifférent. C’est plutôt bon signe pour une expo qui veut susciter la réflexion des visiteurs !

 

   

À droite : Dazibao reprenant la Déclaration universelle des droits de l’homme, à compléter, annoter, questionner. / À gauche : Un atelier de sérigraphie proposé par les étudiant·e·s de CVG ; chaque participant·e appose “Unfree Labour” sur une affiche sur laquelle ont été imprimés son picto et son slogan.  © Marie Maréchal

 

Sortir de sa zone de confort

Expression à la mode, qui commence à lasser… Mais dans ce cas, loin d’être galvaudée, elle prend tout son piquant, à des moments différents selon les participants. Sortir de sa zone de confort, ça veut dire quelque chose maintenant pour le muséologue à qui on demande un « picto » ou pour l’historien qui doit sérigraphier lui-même son affiche ! Certains moments semblent longs – discussions qui sentent la glu, d’autres trop courts – quelques minutes pour transformer des concepts en slogan. Et parfois, le doute s’immisce : vous pouvez nous rappeler pourquoi on est là ? Dur labeur que celui des designers sociaux, constamment dans l’ajustement des consignes à la dynamique du groupe. Non, on ne sait pas exactement à quel résultat on va arriver.

 

Le mur d’affiches et le groupe des participant·e·s luxembourgeois·e·s de l’Uni.LU et du Musée du Travail (MUAR) à Kayl. © Marie Maréchal

 

La suite

Et pourtant, on y arrive : un mur d’affiches, des pictos, des mots qui synthétisent visuellement les réflexions. Autant d’intentions adressées aux futurs visiteurs de l’exposition. Une feuille de route ? Pas encore vraiment. Toute cette matière générée en deux jours doit être digérée, et fera l’objet d’une publication dans les prochaines semaines, pour témoigner du processus de recherche et des expérimentations artistiques collectives. Le travail des étudiants d’histoire publique de l’Uni.Lu va suivre. Sur base des axes thématiques qui ont été dégagés, ils vont s’atteler à des recherches documentaires et livrer, à la fin du quadrimestre, une storymap, premier scénario de l’exposition. Affaire à suivre… Ouverture prévue à l’automne 2022, rendez-vous à Dortmund.

 

Noémie Drouguet

 

Découvrez la playlist collective :

Atelier Vertikal 2020 en Architecture d’intérieur

Les jeudi 15 et vendredi 16 octobre prochains, toute la section d’Architecture d’intérieur de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège se rassemble pour le workshop Atelier Vertikal 2020 !

 

L’Atelier Vertikal 2020 regroupe les cinq années de la section. Les étudiant·e·s seront réparti·e·s es groupes de travail et seront à l’œuvre dans les locaux d’Architecture d’intérieur.

Ce projet a pour but de faire réfléchir les étudiant·e·s de la section à l’aménagement d’un cadre de travail épanouissant pour tou·te·s, d’appliquer la réflexion au cadre de l’École pour créer un lieu agréable tant pour les étudiant·e·s que pour les enseignant·e·s et enfin, de prendre possession des locaux au travers d’installations pratiques et esthétiques pour se les réapproprier et leur donner une identité propre.

 

 

Ce workshop est organisé dans le cadre de Générations Entreprenantes avec la Sowalfin.

Liège Souffle Vert #2 : découvrez l’œuvre La Symphonie de la biodiversité

En mars dernier, un article annonçait le projet de Livia Renault, étudiante en master Architecture d’Intérieur, orientation Espaces scénographiques, à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, Symphonie de la Biodiversité dans le cadre de la deuxième édition de Liège Souffle Vert.

 

Livia Renault s’est entourée de différentes personnes pour réaliser cette Symphonie de la Biodiversité : Thierry Roger, Pauline Fusini (alumni en Architecture d’intérieur), Clémence Desbarax, Eric de Raikem, Renaud Leroy, Fred Apiculteur ainsi que La Cité S’invente.

 

C’est à présent le moment de découvrir cette fameuse Symphonie de la Biodiversité ! Le grand public peut rencontrer trois installations conçues et réalisées avec l’aide de Louise Marot (étudiante en Architecture d’intérieure, orientation Patrimoines), dans la ville de Liège : place des Déportés (près des modules de jeux), place Saint Barthélémy (entre les deux espaces de pétanque) et au parc de la Boverie (près des modules de jeux). Sur chacun de ces modules en bois, il y a un code QR à scanner : il explique comment les utiliser et interagir de manière ludique avec ceux-ci.

 

Les trois installations (place Saint Barthélémy, parc de la Boverie, place des Déportés)

 

Le code QR indique également un lieu important : là où se trouve l’apidôme, la structure principale vivante et végétale. Celle-ci est en saule et a été réalisée en collaboration avec le Village du Saule de Braives, qui a prêté main forte à Livia Renault et son équipe pour réaliser la partie centrale durant le confinement.

L’apidôme permet aux visiteurs et aux visiteurs d’aller à la rencontre des abeilles, travailleuses de l’ombre et habitantes de la ville au même titre que les humains. Grâce à des micros et des haut-parleurs intégrés, des sons nous invitent dans l’intimité des ruches de l’écocentre urbain La Cité s’invente.

 

L’apidôme, derrière les ruches

 

Liège Souffle Vert #2 : Résonances

Le festival Liège Souffle Vert a pour but d’offrir aux usagers une expérience renouvelée de la ville. Cette expérience, à son tour, transforme peu ou prou la ville et participe à l’appropriation de l’espace public par les citoyens. Le dialogue entre le végétal et les différentes formes de vie et d’expériences de la ville est au cœur de la démarche du festival, qui souhaite explorer la ville dans « tous ses sens ». Après une première édition en 2016, le festival revient en 2020 avec la thématique des Résonances.

 

 

En savoir plus sur la Symphonie de la biodiversité

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Expo : D’hier et de deux mains

C’est à la fin du mois d’août qu’a été ouverte l’exposition D’hier et de deux mains, à la Maison des Métiers d’art. Celle-ci présente en parallèle des objets des collections du Musée de la Vie Wallonne et de designers contemporains, parmi lesquel·le·s des alumnis et des enseignant·e·s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège.

 

Oeuvres de Pauline Dawans, Anaïs Schoondbrodt et Michaël Bihain

 

L’exposition montre des œuvres d’ancien·ne·s étudiant·e·s du master en Architecture d’Intérieur à finalité spécialisée en Mobilier : Anaïs Schoonbrodt, Pauline Dawans, Julien Dawagne et Charline de Grand Ry. Mais aussi des alumni de notre section Design industriel, comme Chanel Kapitanj et Romy Di Donato. Il sera également possible de voir le travail de certain·e·s de nos enseignant·e·s, Michaël Bihain, Pascal Koch et Les Tontons Racleurs (Maud Dallemagne).

Ils et elles seront accompagné·e·s de LV Créations, Ulle von Folador, DesignWithGenius, Frédéric Richard.

 

 

Un catalogue est également disponible en ligne. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.

 

Infos pratiques

À la Maison des Métiers d’art (rue des Croisiers, 7 – 4000 Liège) : jusqu’au 24 octobre, du lundi au vendredi de 12h à 18h, le samedi de 10h à 16h.

À la Design Station (rue Paradis, 78 – 4000 Liège) : du 28 septembre au 16 octobre, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h

Entrée libre

 

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Le Red Dot Award Product Design 2020 revient à Michaël Bihain !

Le studio de Michaël Bihain, enseignant de la section Architecture d’intérieur (Mobilier) de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, a conçu pour la marque belge Noël et Marquet une série de luminaires qui se voit récompensée par le prestigieux prix de design international Red Dot Award Product Design 2020 !

 

Le Red Dot Award

Créé en 1955, le Red Dot Design Award est un prix international de design de produits et de design de communication attribué par le Musée du Design Red Dot (Essen, Allemagne). Ce prix a pour but d’évaluer professionnellement la diversité dans le domaine du design et se décline en trois catégories : le design de produit, le design de la communication et le concept de design. Les personnes en charge de la conception et de la production postulent en proposant des produits qui seront analysés par un jury international composé d’experts dans différents domaines. Les lauréat·e·s sont présentés lors d’une cérémonie alors que leurs produits sont présentés dans une des pièces du musée. À titre d’exemple, en 2020, des designers et des entreprises de 60 nations ont soumis plus de 6.500 produits pour le concours.

 

© Photo Noël & Marquet — Interior Design Project : Michaël Bihain Studio

 

La collection de luminaires primée

Les profilés design pour éclairage IL5IL6IL7 MEMORYIL8 et IL9 MEMORY ont donc reçu la distinction Red Dot Award : Product Design 2020 et sont récompensés pour la qualité exceptionnelle de leur design.
Ces cinq profilés répondent à l’air du temps : ils sont puristes, simples et parfaitement proportionnés. Grâce à une petite encoche à l’arrière, ils peuvent également être équipés de bandes LED et être utilisés comme solutions d’éclairage direct.
Pour les deux modèles Memory, Michaël Bihain a repris le langage esthétique de moulures de plafond historiques pour l’interpréter dans de nouveaux profilés minimalistes plus modernes. L’effet Memory est la rencontre entre deux mondes, le passé et le présent.

 

Le PDG de Red Dot, Peter Zec, a souligné que Noël & Marquet et Michaël Bihain avaient créé d’excellents produits, convaincants sur le plan esthétique mais aussi fonctionnels. Ils ont établi avec ces créations de nouvelles normes dans leur secteur d’activité.

Dès le 22 juin, les cinq profilés seront donc exposés au Musée du Design Red Dot et seront visibles sur l’exposition en ligne du site web. L’annuaire Red Dot Design 2020-2021 paraîtra quant à lui en juillet 2020.

 

 

 

 

Studio Michaël Bihain

Le studio propose des services en design Industriel, design de mobilier d’édition, design de mobilier pièces unique, mais aussi d’architecture d’intérieur.
bihain.com
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  @michaelbihainstudio
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