Creative40, l’expo célébrant les 40 ans de Camera-etc

En raison des mesures gouvernementales concernant la pandémie de coronavirus, nous sommes contraints d’annuler cet événement prématurément. Nous en sommes désolés.

 


 

 

2020 marque le quarantième anniversaire de l’association liégeoise Camera-etc ! L’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège s’est associée à l’événement #Creative40 qui aura permis à certain·e·s de nos étudiant·e·s d’y prendre part.

 

Camera-etc

Créé à Liège en 1979, Camera-etc est un atelier de cinéma d’animation qui a développé ses activités autour de trois axes : la production de films d’auteurs, les ateliers collectifs et les partenariats artistiques et sociaux. Au fil des années, les activités se sont diversifiées : projets à l’international, résidences d’artistes, stages initiatiques, ateliers pour adultes, interventions dans les milieux scolaires… C’est une quinzaine de personnes qui travaillent à présent dans de vastes locaux à Wandre pour cette association reconnue comme Centre d’Expression et de Créativité (CEC) et comme Atelier de Production par le Centre du cinéma et de l’audiovisuel.

L’un de nos enseignants, Frédéric Hainaut, y est animateur depuis 2013.

Reportage sur Le Marcheur, court-métrage primé plusieurs fois – JT RTBF du 22.02.2018

 

#Creative40

40 ans, ça se fête ! Camera-etc a mis les petits plats dans les grands et propose une multitude d’événements.

Une exposition rendra compte, au travers d’éléments en 2D et en 3D, du dynamisme et de la richesse graphique du studio liégeois, tout en mettant en avant ceux qui font les films ou y collaborent. Les visiteurs et visiteuses pourront découvrir des images grands formats, des projets en cours, des maquettes composées de personnages en volume, des dessins originaux…  La scénographie de cette exposition est conçue par trois étudiantes de master de notre section Architecture d’intérieur, option Espaces scénographiques : Anaïs Léonard, Amandine Léonard et Eva Chabal. Cette exposition débutera à Flagey le 21 février prochain (jusqu’au 1er mars) durant le Festival ANIMA de Bruxelles. Elle viendra ensuite s’installer à la BOX 41, salle d’exposition de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, du 6 au 28 mars — vernissage le jeudi 5 mars à 18h.

Pour ajouter une touche festive, une soirée est organisée le mercredi 26 février à Flagey, on y présentera des films récemment produits par Camera-etc. Elle sera aussi l’occasion de vernir l’exposition et de fêter l’anniversaire de l’association lors d’une réception anniversaire. Liégeois·e·s, soyez de la partie ! Un trajet en car est organisé dès 17h depuis Liège pour l’occasion ; n’hésitez pas à contacter Mme Martin pour toute réservation.

Du côté de la Cité ardente, le ciné-club organisé par le Conseil culturel de l’École proposera également les projections de Camera-etc à L’An Vert, le mardi 10 mars avec, dès 18h, le vernissage de l’exposition de travaux d’étudiant·e·s de la section Illustration (B1, B2, B3). C’est d’ailleurs des étudiant·e·s de cette section qui ont conçu l’affiche du ciné-club.

En plus, l’École organisera une exposition des affiches créées par les étudiant·e·s de B3 Illustration à l’occasion de ce ciné-club à l’Espace ULiège Opéra. L’expo se visite du lundi au vendredi, de 10h à 14h, du 12 au 31 mars.

 

 

On récapitule ?

Exposition #Creative40 : 

À Flagey du 21 février au 1er mars

À la BOX41 du 6 au 28 mars – vernissage le jeudi 5 mars à 18h

Soirée festive d’inauguration :

Mercredi 26 février à 19h45 au Festival Anima (Flagey)

Ciné-club spécial Camera-etc :

Mardi 10 mars à 18h à L’An Vert

 

camera-etc.be

De l’embarras au choix, premier album jeunesse de Romane Lefebvre

Originaire de Lille, Romane Lefebvre a terminé ses études secondaires à l’Institut Saint-Luc de Tournai puis est venue suivre le cursus en Illustration de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, dont elle a été diplômée en 2019. Il y a quelques jours, elle sortait son premier album jeunesse intitulé De l’embarras au choix, chez CotCotCot Éditions.

“Si choisir, c’est renoncer… Ne pas choisir, c’est encore choisir. Quel embarras !” Tel est le synopsis de cet album, dans lequel on suit Maurice, un personne attachant qui doit sans cesse choisir, comme nous tous au quotidien.

Entretien

Quelle est la genèse de ce premier album, qui était à la base un travail de fin d’études ?

Pour moi, c’était une évidence de créer un livre comme travail de fin d’études en illustration. Je souhaitais travailler sur un sujet “abstrait”, à partir duquel on peut faire des métaphores. C’est pourquoi j’ai abordé la thématique des choix : ceux de tous les jours, tant bien simples que compliqués. Et j’ai voulu montrer cela comme un chemin, une aventure. Dans ce travail, il y a un jeu de couleurs par rapport à aux choix, mais aussi un jeu sur l’aspect graphique qui relève de la poésie. Les enfants ne le liront certainement pas directement la thématique des choix ; ils inventeront des aventures avec le personnage. Tandis que les adultes pourront se reconnaître dans cette activité quotidienne de faire des choix, ceux qui d’apparence très simple peuvent changer une vie notamment.

 

Dans quel état d’esprit étais-tu pour ce travail de fin d’études ?

Le plus grand questionnement qui accompagne le processus est : cela va-t-il plaire ? Surtout qu’en plus des enseignant·e·s, il y a une autre variable : le jury, qui rajoute une pression supplémentaire. Tout au long de ce travail, j’ai oscillé entre des phases de détermination où aucun doute ne m’assaillait et des phases de remise en question. Au final, j’étais satisfaite du résultat.

 

La suite directe de ce travail de fin d’études a été la publication…

Oui, le jury a vraiment apprécié mon travail et j’ai eu de bons retours d’enseignant·e·s. Dans ce jury, dont la composition nous est dévoilée quelques jours avant, il y avait Odile Flament, des éditions CotCotCot. Celle-ci m’a recontacté après pour une rencontre à Lille : elle souhaitait publier mon livre !

Dans l’absolu, à la fin de mes études, j’ai voulu faire les choses dans l’ordre et sans précipitation : j’ai d’abord réalisé mon travail de fin d’études, j’ai passé mon jury, j’ai été diplômée puis je me suis lancée dans ce projet de premier album.

 

Et fin 2019 tu assistais à la 35e édition du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse. Dis-nous en plus ?

Le Salon se déroule à Montreuil chaque fin d’année. C’est d’ailleurs une excursion que l’on avait faite durant le bac en illu. Du coup, c’était chouette de s’y retrouver du côté des illustrateurs ! J’étais avec d’autres artistes sur le stand de CotCotCot Éditions pour présenter mon album en avant-première, en attendant la sortie officielle de janvier 2020. J’ai dédicacé des exemplaires pour des profs, des journalistes, des personnes du monde du livre et de l’édition… 

 

As-tu déjà des projets pour le futur ?

Depuis juin, je fais partie d’une galerie lilloise, la Galerie Illu, qui propose des illustrations originales en édition limitée. C’est donc un lieu où on peut trouver mes illustrations. J’ai également collaboré avec Scalp. Dans un futur proche, je souhaite développer une boutique en ligne et je vais commencer à dessiner ce qui se passe durant une matinale de Radio Nova. Puis j’ai déjà un nouveau livre en tête… !

 

Pour conclure, que peux-tu nous dire de son passage à Saint-Luc Liège ?

Après Saint-Luc Tournai, venir à Saint-Luc Liège était logique mais je l’ai aussi fait sur un coup de tête. J’ai pu me rendre compte de l’évolution importante de mon univers entre les deux écoles. À Liège, on nous ouvre l’esprit, on nous montre beaucoup de choses différentes. J’ai été plongée dans l’univers de l’illustration jeunesse alors qu’à Tournai, ce n’était pas vraiment le cas. Pour ma part, il y a un déclic après avoir eu entre les mains Un thé aux nuages de Stéphane Ebner, un roman graphique réalisé aux crayons de couleur. C’est à partir de là que j’ai exploré les couleurs vives, primaires, que j’ai développé mon propre univers et le style qui me correspondait.

 

Suivez l’actualité de Romane Lefebvre !

Son site web

@roro_mawouane

Prix Coup de cœur pour l’affiche créée par Jérôme Delhez

À la rentrée scolaire dernière, la Direction de la Langue Française de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service Général des Lettres et du Livre) lançait un concours de réalisation d’une affiche pour son événement La Langue Française en Fête 2020.

Pour rappel, cet événement annuel vise à rappeler à chacun·e que la langue française est faite pour les citoyen·ne·s et non l’inverse. Tout au long d’une semaine, il s’agira de “vivre le français” au rythme d’un programme d’activités festif et ludique : ateliers d’écriture, expositions, spectacles, performances… Le tout, dans différentes villes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’édition de 2020 aura lieu du 18 au 26 mars et aura pour thématique l’eau.

Le concours était proposé aux classes des écoles supérieures d’arts graphiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; chaque classe remettant une sélection de trois projets. Les étudiant·e·s de B3 de la section Illustration de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège y ont pris part et l’un d’eux, Jérôme Delhez, a reçu le prix Coup de cœur de l’Administration Générale de la Culture.

En plus d’une exposition des projets des affiches, toute la classe sera invitée à une masterclass, “Des études en illustration aux premières parutions”, lors de la Foire du Livre. Encore félicitations à tou·te·s les participant·e·s et à Jérôme Delhez !

 

L’affiche créée par Jérôme Delhez

Deux étudiant.e.s de l’ESA Saint-Luc à la Commission Européenne !

Les 24 et 25 octobre derniers se tenait à Bruxelles la huitième édition du Forum Européen Universités-Entreprises, qui réunit des décideur.se.s politiques, des représentant.e.s de l’enseignement supérieur et du monde de l’entreprise, afin de débattre et discuter du rôle de la coopération universités-entreprises sur un thème spécifique. Cette année, il s’agissait du thème de l’innovation et du développement durable.

Différentes activités sont organisées pour permettre l’échange d’idées et de pratiques, notamment des workshops pour lesquels les organisateurs du Forum cherchaient des étudiant.e.s pour les illustrer d’une manière artistique, quel que soit le domaine, et ainsi garder une trace originale de l’événement.

Parmi tous les candidats, deux étudiants de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège ont été sélectionnés par la Direction Générale Éducation de la Commission Européenne pour assister à ce forum aux côtés de neuf autres étudiant.e.s venu.e.s de tous les coins de l’Union Européenne.

Il s’agit de Clarisse Thomas, M2 en Communication Visuelle et Graphique, et d’Alexandre Graves, B3 en Illustration, (ci-dessous : ligne du bas, respectivement en 1re et 5e position).

Lors de la première journée du Forum, ils se sont rendus à The Square, au Mont des Arts, pour suivre quelques conférences et laisser libre cours à leur créativité pour faire ressortir le contenu de celles-ci. La seconde journée leur a permis d’exposer leurs œuvres, à côté de celles de leurs camarades des autres écoles.

 

© Clarisse Thomas

 

 

© Alexandre Graves

 

Leur ressenti ?

Clarisse : “Dessiner pour la Commission Européenne, si un jour on m’avait dit ça… je ne l’aurais pas cru ! Cette expérience était géniale, j’ai rencontré des gens d’horizons différents avec des mentalités très enrichissantes. Puis bon, mon badge illustrateur m’a permis de dessiner plein de jolis messieurs et de jolies mesdames sur leur 31 en les regardant très attentivement sans paraître bizarre !”

Suivre le travail de Clarisse Thomas sur Instagram

 

Alexandre : “Motivation, rencontre et avenir. J’ai passé deux jours intenses en dessin et en discussions. Rencontrer des jeunes dans le même cursus a été un point fort, une amitié et une même passion.”

Suivre le travail d’Alexandre Graves sur Instagram

 

Le Service communication de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège tient à remercier Clarisse et Alexandre pour leur réactivité et leur professionnalisme lors de la couverture cet événement.

LA SECTION ILLU COLLABORE AVEC DES CRÉATEURS DE MOBILIER

Illustrer c’est raconter, par l’image, le texte ou les deux associés. C’est également communiquer, émouvoir, interpeller…

Dans la section illustration, tout au long des trois années d’apprentissage, les étudiants sont plongés dans une exploration technique, formelle et narrative afin de développer un langage d’auteur personnel.

La formation proposée par l’ESA Saint-Luc à Liège met également l’accent sur l’ouverture grâce à des partenariats qui offrent aux étudiants l’opportunité de se mesurer au monde professionnel, culturel et associatif.

L’illustration peut prendre bien des formes et notre collaboration avec l’atelier de création d’objets et de meubles en bois DUSTLAB a permis de sortir des balises traditionnelles.

Avec le projet “Merci Charlotte”, les étudiants de bac 3 avaient pour objectif de composer une suite de huit images sur les panneaux coulissants d’une étagère.

Ces visuels devaient remplir une fonction décorative et narrative et offrir la possibilité d’une lecture sans cesse renouvelée. Tout en jonglant avec une palette réduite, ils avaient le loisir de préserver la texture du bois dans leurs compositions.

De leur côté, les Bac 1 avaient pour mission de renouveler le visuel du jeu “Kinoko”, sachant que les différents sujets du puzzle peuvent, à l’aide des petites barres elles-aussi décorées, se muer en équilibristes. Ici à nouveau, la couleur et le bois pouvaient s’harmoniser.

Une même consigne a généré des projets très diversifiés. Que ce soit pour l’étagère ou le jeu, la sélection n’a pas été aisée.

Malgré l’investissement conséquent que cela représente, Thomas et Alexandre, les artisans du Dustlab, ont décidé de concrétiser la fabrication de plusieurs pièces qui seront alternativement exposées sur toute la durée de l’exposition.

Et cela, personne ne s’en plaindra!

Exposition à la Maison des Métiers d’Art dans le cadre de l’exposition “Artisans du Bois” qui se déroulera du 29 mars au 22 juin, vernissage le jeudi 28 mars à 18h.

Rue des Croisiers, 7 4000 Liège

BLANCA VASQUEZ REMPORTE LE CONCOURS INTERNATIONAL DE LA REVUE “HORS CADRE(S)”

Blanca Vasquez est étudiante en Bac 3 de la section Illustration.

La revue biannuelle “Hors cadre(s)” explore et analyse l’album et la littérature graphique depuis plus de 10 ans.
Chaque numéro se développe autour d’une thématique et offre à un jeune illustrateur la possibilité d’être édité via le concours international “Premier livre”.
Mis au programme de l’atelier des Bac 3 cette année, l’exercice (24 pages tout de même) devait exploiter la thématique imposée “Quelle histoire de l’Art !”.
Grâce à son récit “Sombra”, Blanca Vazquez a remporté le concours. Son travail sera diffusé à 3000 exemplaires, ce qui lui assure déjà une belle carte de visite. Nous nous réjouissons de découvrir ce n°24 dès le printemps ! (accessible à la bibliothèque de l’école).

 

Rencontres/Collaborations

Illustration

AURÉLIE LEVAUX LAURÉATE DU PRIX ATOMIUM BD 2018

Diplômée de l’Ecole supérieure des arts Saint-Luc de Liège, où elle enseigne aujourd’hui, Aurélie William Levaux a d’abord participé à des collectifs de bande dessinée, dont « Mycose », prix de la BD alternative au festival d’Angoulême en 2006. Menses ante rosam et les yeux du seigneur, ses deux premiers livres, ont été édités par la maison indépendante La 5e Couche. Ils sont centrés sur les thèmes de la grossesse et de la maternité et proposent une création originale alliant broderie sur tissu et dessin sur papier.

Livre
Aurélie William Levaux a ensuite développé les collaborations avec d’autres artistes : Isabelle Pralong (Suisse) pour Prédictions (éditions Atrabile), Moolinex (France) pour plusieurs titres explorant les passions humaines, Johnnychrist, Sisyphe et les joies du coupleLe verre à moitié vide (éditions Atrabile), ou la romancière Caroline Lamarche pour le poème « le festin des morts » (éditions Tetras Lyre). Progressivement, sa narration graphique s’est diversifiée et a accordé une place accrue à l’écriture. Sa dernière création, Le tas de pierres, est un roman coécrit avec son frère Christophe, qui met en perspective des souvenirs d’enfance (éditions Cambourakis, 2018). Aurélie William Levaux prépare actuellement deux projets de bande dessinée, « La vie intelligente” et “Bataille pas le groupe ».
Aurélie William Levaux compte aussi à son actif de nombreuses participations à des expositions collectives, en Wallonie et à Bruxelles, en France, aux Pays-Bas, en Suisse… Elle a notamment été invitée à la triennale « Art public » de Charleroi à l’automne 2017.
Aurélie William Levaux produit une oeuvre innovante, constante et conséquente. L’auteure témoigne de capacités scénaristiques et graphiques rares, qui participent au renouvellement de l’art de la bande dessinée destiné au public adulte.
Pour ces qualités et son parcours, le Jury désigné par Madame la Ministre de la Culture lui a octroyé le Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles en bande dessinée 2018.

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