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Charlotte : deux mobilités pour construire son avenir pas à pas

Depuis toujours, Charlotte rêvait de découvrir le Canada. C’est donc tout naturellement qu’elle a choisi Montréal comme destination pour sa mobilité de cours, en 3e année de bachelier. Convaincue de l’expérience internationale, elle a ensuite décidé de participer à un stage professionnalisant en Suisse. 

« J’avais envie d’une transition douce », explique-t-elle. Ce départ à l’étranger lui a permis de prendre confiance en elle et de se préparer sereinement à sa future spécialisation en master scénographie à Saint-Luc, et, d’autre part préparer sa transition vers le monde du travail.  

“J’avais envie d’une transition douce” 

Un premier départ : Montréal 

Les cours suivis à Montréal lui ont fait découvrir une autre approche pédagogique, plus théorique que celle proposée à Saint-Luc. Elle se souvient notamment avoir été la seule de sa classe à présenter une maquette lors d’un projet d’aménagement, ses camarades se contentant d’un PowerPoint. « Mon approche plus concrète a étonné, mais aussi beaucoup plu », raconte-t-elle. Elle n’a cependant pas été complètement dépaysée du point de vue pédagogique puisque les projets de fin d’année à Montréal font également l’objet d’une évaluation devant un jury comme à Saint-Luc Liège. 

Au-delà des cours, Charlotte a apprécié l’ambiance « post-cours » : concerts, événements, moments de partage entre étudiant·e·s dans une ville animée et cosmopolite. 

Elle n’a cependant pas été complètement dépaysée du point de vue pédagogique pour autant puisque les projets de fin d’année à Montréal font également l’objet d’une évaluation devant un jury comme à Saint-Luc Liège. De plus, son approche plus pratique a impressionné ses évaluateurs.

Côté pratique, la recherche de logement à distance fut le plus gros défi : « Il faut convaincre les propriétaires qu’on est sérieux, sans être sur place. » Elle a finalement trouvé une colocation avec d’autres étudiant·e·s en échange grâce à des groupes Facebook. Sur place, elle recommande un abonnement data et de bien se renseigner sur les transports — efficaces et bien organisés à Montréal. 

“J’avais besoin de me rendre compte de la réalité du métier de scénographe” 

De Montréal à Lausanne : un stage professionnel 

Après son retour et l’obtention de son diplôme, Charlotte ressent le besoin de confronter sa formation à la réalité du métier : « J’avais besoin de me rendre compte de ce que c’est, vraiment, être scénographe. » Elle cherche donc un stage dans le milieu théâtral suisse — un pays qui l’attirait également. 

Malgré de nombreuses candidatures sans réponse, elle décroche finalement un stage auprès de Lucie Mayer, scénographe suisse, grâce au contact transmis par une amie. L’expérience se déroule à Lausanne, dans une petite structure dynamique où Charlotte est rapidement intégrée. Elle partage parfois son lieu de vie avec la compagnie, ce qui renforce son immersion dans le monde du spectacle vivant. 

« Lucie m’a vraiment fait confiance. Je ne me sentais pas stagiaire, mais membre de l’équipe », témoigne Charlotte. Ce stage s’est avéré très formateur, en particulier sur le plan relationnel. Il lui a aussi ouvert de nouvelles perspectives professionnelles. 

Un conseil à retenir 

“Ce qui est important lorsqu’on part en mobilité,
c’est de savoir pourquoi on y va et qu’est-ce qu’on y cherche. “ 


Ce conseil, Charlotte le donne avec le recul de ses deux expériences à l’étranger. Qu’il s’agisse de gagner en confiance, de tester un cadre professionnel ou simplement de s’ouvrir à d’autres cultures, chaque mobilité est unique et précieuse. 

Un grand merci à Charlotte pour son témoignage ! Nous avons hâte de suivre ses futurs projets de scénographie à Liège… et au-delà.