Les 17 et 18 juin derniers, au B9 de l’ESA Saint-Luc Liège, les étudiants de troisième année en communication visuelle et graphique ont présenté leurs projets devant un jury de professionnels sous la présidence de Marie Sion, enseignante en design social. Leurs propositions se focalisaient sur l’identité visuelle, l’édition, le design participatif à finalité sociale et le graphisme expérimental, reflétant une palette diversifiée de styles et de concepts. Le jury présent a souligné leur capacité à expérimenter différentes approches graphiques et à concevoir des systèmes graphiques cohérents et impactants.

Chaque projet était une démonstration de choix graphiques précis, soutenus par des argumentations solides et une présentation professionnelle et contemporaine. De l’intime au ludique, en passant par l’humour, la diversité des approches reflétait la richesse des personnalités au sein de cette promotion d’étudiants graphistes !







Le lundi 17 juin dernier, la section Conservation Restauration des oeuvres d’art (orientation céramique) organisait sa journée de jury, marquée par la présentation des travaux et des compétences acquises par les étudiants de troisième bachelier ainsi que par deux étudiantes de master 2.
Les étudiantes de troisième Bachelier : maîtrise et diversité des Compétences
La matinée était dédiée aux étudiantes de troisième bachelier, qui ont montré l’étendue des compétences acquises au cours de leur formation. Alice Dumon, Charlotte Perrot, Camille Gatez, Marine Jacob, Marie Frederic et Léa Vanderauwera ont défendu leurs projets, en vue de démontrer l’acquisition d’une série de compétences :
- Communiquer oralement et par écrit sur son travail d’atelier.
- Exploiter de façon critique l’ensemble des ressources techniques, humaines, économiques, scientifiques qu’il a collationnées.
- Au travers de différentes alternatives et sous la guidance des professeurs, proposer un traitement motivé dans le respect des règles déontologiques.
- Expérimenter et appliquer les techniques de conservation restauration en réalisant un traitement complet.
- Intégrer à sa pratique une sensibilité artistique et des connaissances techniques variées en utilisant différents moyens d’expression et de représentation.
Leurs projets incluaient des interventions de conservation préventive et curative sur une collection archéologique du musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Verviers, affectée par les inondations de 2021. Elles ont également réalisé des recherches sur le nettoyage et la dérestauration de faïences, la dorure sur moulure, la réalisation de copies, ainsi que des travaux de dessin, de documentation et de recherche scientifique.



Travaux de Master 2 : spécialisation et innovation
L’après-midi, Janie Kroonen et Sixtine Bodart, étudiantes en master 2, ont présenté leurs travaux spécialisés. Janie Kroonen s’est concentrée sur l’analyse et la conservation-restauration de la sculpture contemporaine en terre cuite « La ligne d’eau n°1 » des artistes Siptrott’s, tandis que Sixtine Bodart a exposé son travail sur la conservation des collections anatomiques en fluides du CHU de Liège, mettant en avant sa capacité à traiter des objets complexes et à proposer des solutions novatrices dans le cadre de travaux de recherche ou de restauration en équipe.


Les présentations ont été évaluées par un jury composé de professionnels du domaine :



Cette journée du jury CROA Céramique du 17 juin a démontré l’expertise et la compétence des étudiants en conservation-restauration. Des projets variés des étudiantes de troisième bachelier aux travaux novateurs des étudiantes de master 2 ont mis en avant leur capacité à allier savoir-faire technique et sensibilité artistique. Sous la direction d’un jury de haut niveau, ces jeunes professionnels ont relevé les défis de la préservation du patrimoine, soulignant leur rôle crucial dans notre culture et notre histoire.
Le mardi 18 juin, les étudiants de Master 2 en Architecture d’Intérieur, finalité Mobilier, de Saint-Luc Liège ont dévoilé leurs projets de fin d’études, marquant l’aboutissement d’une année de travail intensif.
Projet 1 : stool
Les étudiants ont exploré le design de tabourets sans dossier. Après une analyse des différentes assises existantes, chaque étudiant a développé un prototype unique à l’échelle 1:1, illustrant leur compréhension du marché et de la matière choisie.

Projet 2 : luminaire
Ce projet portait sur la conception de luminaires d’intérieur. Les étudiants ont imaginé des solutions innovantes en utilisant le bois, créant des prototypes grandeur nature accompagnés de documents de communication graphique et technique.

Projet 3 : projet personnel
Pour ce dernier défi, les étudiants ont eu carte blanche pour développer un projet personnel, permettant de mettre en avant leur créativité et leur capacité à mener un projet de bout en bout.




Les étudiants ont démontré leur autonomie dans leurs choix graphiques et techniques, tout en répondant à des besoins contemporains. Les projets devaient justifier leurs choix en considérant des enjeux artistiques, scientifiques, éthiques, politiques et sociaux. Les compétences développées incluaient la création de mobilier unique, la conception de documents graphiques professionnels et la capacité à communiquer efficacement leurs idées. Ils ont également acquis des notions sur la viabilité financière de leurs projets.
Le jury de cette année comptait plusieurs professionnels : Jimmy Deangelis, Céline Poncelet, Pierre Jeghers, Claude Vélasti, Emmanuelle Wégria de Wattitude, et Rui Pereira. Ils ont évalué les étudiants sur leurs prototypes, panneaux de présentation A1, flyers, cartes de visite et vidéos créatives. La scénographie et le montage des stands de fin d’année ont également été pris en compte.


Vendredi 14 juin dernier, 18 étudiants en Master 2 présentaient leurs projets de fin d’études, couvrant une diversité de domaines, tels que le médical, le transport, les pratiques funéraires, le matériel de loisirs et de sport, la construction, l’alimentation, et le bien-être au travail. Chaque étudiant a travaillé individuellement pour développer une réponse innovante aux besoins d’une société en mutation, intégrant des enjeux industriels et socioculturels.
Des projets qui répondent aux enjeux modernes
Les projets présentés ne se contentent pas d’être formellement innovants; ils conjuguent de manière harmonieuse des dimensions ergonomiques, économiques, psychologiques, socioculturelles et durables. Chaque réalisation a été pensée pour optimiser l’ergonomie, garantissant une utilisation facile et confortable pour les utilisateurs finaux. Les aspects économiques ont été soigneusement étudiés pour assurer la viabilité financière des projets, en prenant en compte les coûts de production et la rentabilité à long terme.
Sur le plan psychologique, les projets intègrent des éléments qui visent à améliorer le bien-être et la satisfaction des utilisateurs, créant ainsi des expériences positives et engageantes. Les dimensions socioculturelles ont été abordées avec une sensibilité particulière, respectant les traditions et les besoins spécifiques des différentes communautés, tout en s’adaptant aux évolutions contemporaines.
Enfin, la durabilité est au cœur de chaque projet, avec une attention particulière portée à l’impact environnemental. Les matériaux écologiques et les méthodes de production durables ont été privilégiés, contribuant à la préservation des ressources naturelles et à la réduction des déchets.
Ces projets illustrent une approche du design visant à répondre aux défis actuels de la société.



Les étapes clés de l’année académique
Le processus de développement de ces projets a été structuré en plusieurs étapes clés :
Un jury externe pour évaluer des projets prometteurs
Le jury chargé de l’évaluation des projets était constitué de spécialistes renommés dans leurs domaines respectifs :
Chaque membre du jury a contribué avec une expertise approfondie et une appréciation constructive, mettant en lumière l’originalité, la pertinence et la faisabilité des projets présentés.


Parmi les projets présentés, plusieurs ont particulièrement attiré l’attention par leur approche novatrice et leur potentiel de transformation :



Ces projets illustrent la capacité des étudiants à répondre avec créativité et rigueur aux défis contemporains. Ils représentent une nouvelle génération de designers et de chercheurs prêts à apporter une contribution significative à une société en évolution constante. Félicitations et bonne chance pour la suite !
Les 12 et 13 juin derniers, les étudiant.e.s de Master 2 en Communication Visuelle et Graphique (CVG) ont présenté leurs projets de fin d’études, chacun ayant développé une proposition personnelle sur une année complète. Devant un panel de professionnels, iels ont démontré leur capacité à expérimenter différentes pistes graphiques en utilisant des techniques et des outils adéquats, à concevoir des systèmes graphiques cohérents au niveau communicationnel, et à poser des choix graphiques précis. Un exercice qui visait à argumenter et présenter leur travail de manière contemporaine et professionnelle.


Merci infiniment aux personnes présentes dans le cadre de ce jury M2 en CVG : Clarisse Thomas, Catherine Barsics, Justine Gloesener, Gilles Dewalque, Matthieu Litt, Nicolas Bebronne

En marge de ces jurys, lors du vernissage du 13 juin aux Brasseurs, certain.e.s étudiant.e.s ont profité de l’occasion pour présenter un nouveau projet nommé @fffonderie. FF, une initiative collective initiée à l’ESA Saint-Luc Liège, réunissant des étudiant.e.s, des enseignant.e.s et des sympathisant.e.s autour de la pratique typographique au sens large. Les membres de ce collectif avaient pour objectif d’amorcer, d’approfondir, de perfectionner, de critiquer et de partager leurs approches de la lettre, tout en développant et en interprétant des langages graphiques adaptés aux besoins de la communication visuelle, et en posant un regard critique sur leur production personnelle ou collective.











Le lundi 10 juin dernier, les étudiants de deuxième année en design industriel ont dévoilé leurs idées novatrices pour les nouveaux portails de notre école.
Sous la supervision des enseignants Dimitri Gangolf et Jean-Michel Hanze, les étudiants ont travaillé assidûment pour répondre à une demande claire mais exigeante : concevoir des portails modernes et durables pour l’ESA, en privilégiant l’utilisation du métal. Les portails actuels de notre école, vieillissants, posent de multiples problèmes de stabilité, de sécurité et de flux de mobilité. L’architecte responsable des bâtiments de l’ESA a donc sollicité l’intervention des étudiants en design industriel afin de repenser ces points de passage essentiels, qui symbolisent non seulement une transition physique, mais aussi une ouverture vers de nouvelles expériences. Le métal, choisi pour sa durabilité et sa recyclabilité, s’est imposé comme le matériau de prédilection pour ce projet.

Les étudiants ont suivi un processus rigoureux, comprenant plusieurs étapes clés :
Lors de ce jury, les étudiants ont proposé des solutions innovantes et variées, allant des designs simples aux structures audacieuses.
Le projet « Portails » a offert aux étudiants l’occasion de se familiariser avec le travail du métal et la conception d’éléments architecturaux. En collaborant étroitement avec Simon Higny, architecte de l’ESA, et en répondant aux exigences de ce projet, ils ont démontré que le design industriel peut transformer des espaces publics tout en respectant des critères rigoureux. Le projet doit être finalisé d’ici janvier 2026, avec une possible extension d’un an pour permettre une collaboration interdisciplinaire et les ajustements nécessaires, garantissant ainsi une intégration fluide avant les travaux majeurs de la faculté d’architecture.



Merci aux collègues Ann-Sophie Salee, Sylvie Leroy, Simon Higny, et Michael Degottal pour leur présence et leur précieuse contribution lors de ce jury.


















Les 6 et 7 juin derniers ont marqué un moment important pour les étudiants en Bac3 d’architecture d’intérieur. Un jury externe, composé de Juliette Moyersoen, Françoise Bougé, Théo Dellicour, Jean-Baptiste Volon, Pierre Noirhomme et Nicolas Muselle, tous architectes d’intérieur, s’est réuni pour évaluer les projets des étudiants.
Les étudiants ont concentré leurs efforts sur un projet situé dans l’ancienne école technique Icadi, rue de Fragnée, dans le quartier des Guillemins à Liège. Depuis un peu plus d’un an, ce bâtiment est occupé par une coopérative dont la mission est de fournir aux artistes locaux des ateliers spacieux et lumineux à moindre coût. Cet espace, devenu un lieu alternatif pour des activités socio-culturelles, est connu sous le nom de JACADI (Comptoir des Ressources Créatives Liège), offrant plus de 5000 m² dédiés aux créateurs et créatrices de la région.

Récemment racheté, le bâtiment serait destiné à être transformé en logements résidentiels avec des fonctions commerciales supplémentaires. Ce contexte a constitué la base du défi proposé aux étudiants par leurs enseignants, Michaël Bihain, Marquis Joffrey et Arnaud Sohet.
Les étudiants ont été divisés en deux groupes, chacun avec un axe de travail spécifique :
– Groupe A : les étudiants de ce groupe ont été chargés de repenser entièrement le type de logements pouvant convenir en tenant compte de divers contextes (historique, économique, socio-culturel). Ils ont également dû proposer des fonctions complémentaires à ces logements.
– Groupe B : ce groupe s’est attelé à l’aménagement de logements résidentiels tout en intégrant certaines parties de l’espace global existant.


Le jury a minutieusement évalué chaque projet, prenant en compte la créativité, la faisabilité et l’intégration harmonieuse des nouvelles structures dans le contexte existant. Ce moment a permis aux étudiants de montrer l’étendue de leurs compétences et leur capacité à relever des défis complexes en matière de design et d’architecture.

Cette expérience a non seulement offert aux étudiants une opportunité précieuse de se confronter à des situations réelles.
Bravo à tout.e.s !

























Une Nouvelle Aventure en 2023-2024 :
La Dynamo Team Remet ça !
Après une première participation à Londres en 2017 dans la catégorie « urban », des étudiants en Design Industriel ont relevé un nouveau défi dans la catégorie « proto ». Le Shell Eco-Marathon met les étudiants au défi de concevoir, construire et piloter des véhicules écoénergétiques.
Quelques années plus tard, un nouveau groupe d’étudiants de la section Design Industriel s’est lancé dans cette aventure. Le projet a été mené dans le cadre des cours d’atelier de design, design engineering, et pratique des matériaux. En octobre, après avoir lu attentivement le règlement, les premiers visuels de leur prototype ont été dévoilés. En parallèle, ils ont travaillé sur la conception du châssis, de la direction, du freinage et le choix du moteur. Un vote a déterminé le design final qui représentera l’ESA Saint-Luc Liège et les étudiants de HELMo Gramme lors de cette édition.



L’assemblage des panneaux au Relab de Liège a marqué le début du prototype. En décembre, les étudiants de Gramme ont découpé et soudé le châssis, auquel les étudiants de Saint-Luc ont ajouté la direction, un siège, la motorisation, et d’autres composants.
Le châssis a ensuite été confié aux étudiants de HELMo Gramme pour peaufiner le design. De décembre à février, l’équipe a travaillé sur la réalisation du prototype, en façonnant la mousse de PU et la clay pour former un moule en fibre de verre, utilisé pour créer la carrosserie en fibre de verre et résine polyester.
Après la sortie de la carrosserie du moule, les étudiants ont travaillé sur les ouvertures, le vitrage, la fixation au châssis, le câblage électrique et le freinage.
En février 2024, ils ont finalisé les préparations, appliqué plusieurs couches de peinture, de cire et de gel coat pour garantir la qualité du moule. La fibre de verre sera appliquée sur les parties avant et arrière la semaine prochaine, étape cruciale de la fabrication du véhicule.










Le règlement du concours exigeant que le moteur soit piloté par un contrôleur maison, Alexandre Marchal a relevé le défi de souder les composants électroniques sur un pcb imprimé spécialement pour notre prototype.

Cette aventure, nécessitant plus de 3000 heures de travail, s’est conclue en beauté. Après validation des contrôles de sécurité et de conformité, nous avons testé notre prototype en course, face à 150 équipes d’Europe et d’Afrique. Le joulemètre a enregistré une consommation de 129,87 Wh/100 km, soit 7700 km avec l’équivalent d’un litre d’essence.



Félicitations aux étudiants de M1, notamment Clément Descamps, Alexandre Renard, Arnaud Postal, Brendan Ladril pour la conception et réalisation, Alan Clohse pour le freinage et la direction, Alexandre Marchal pour le contrôleur moteur, Axel Polet pour l’électrique, Malaïka et Clémence pour les vitres et le siège, ainsi que Ludovic, Zoé et Gaëtan pour leur implication en design engineering.













Un immense merci à tous ceux qui ont contribué à ce projet, notamment nos enseignants Vincent Klinkenberg, Marc Levenstond, Miguel Arguello et Thiebaut Carlier, ainsi qu’aux étudiants de M1 de la section Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège.
Merci également à Vincent Kelner et aux ingénieurs industriels de Gramme : Cédric Determe (châssis), Martin Ceulers (moteur), François Delvaux (direction), Philippe Breuer (freins), et Alexandre Lambert (gestion électronique).
Enfin, nous tenons également à remercier nos sponsors pour leur précieux soutien : Wallonie Entreprendre, FG Autopièce et le père d’Alexandre Renard pour la mise en peinture, Gramme, St-Luc pour le trajet en camionnette et le matériel, Polyester Van Damme pour une remise, AZ Print pour les plaques offset usagées, et Carat Duchatelet pour la clay.
Pour suivre l’aventure de la Dynamo Team, visitez leur page Facebook : https://www.facebook.com/thedynamoteam/
Et sur instagram https://www.instagram.com/dynamoteam_saintluc/
Une vidéo de notre participation à Londres https://youtu.be/fSL6h3pzxc0?feature=shared

L’ESA Saint-Luc Liège a mobilisé ses étudiants en Communication Visuelle Graphique (CVG), option édition, et en Bande Dessinée (BD) autour d’un projet d’édition fédérateur, à savoir la quatrième édition du Fonck, édité par Outre-Muse, la maison d’édition de l’ESA Saint-Luc Liège, soutenue par Wallonie Entreprendre. Cette rencontre a favorisé une synergie créative entre ces deux disciplines, mettant en lumière leur complémentarité et ouvrant la voie à des réalisations originales et audacieuses.

Au cœur de ce projet, les étudiants en BD ont relevé le défi captivant de créer des histoires courtes pour la revue « Fonck ». Avec huit pages maximum et une liberté de création totale, ils ont donné vie à des récits uniques et autonomes. Ce projet, intégré aux ateliers du premier quadrimestre, visait à les confronter aux réalités du monde professionnel, en leur imposant des contraintes telles que le respect des délais, un cahier des charges précis et une collaboration avec les responsables éditoriaux et de production.



Le 25 avril, les étudiants de la section CVG ont pris le relais, présentant leurs mises en page des histoires créées par leurs camarades en BD. Cette rencontre a souligné l’importance de la collaboration entre les deux disciplines et l’aspect entrepreneurial de leur partenariat.


« Fonck 4 » incarne parfaitement les valeurs de l’ESA Saint-Luc Liège : intersection des disciplines et esprit d’entrepreneuriat. Cette collaboration fructueuse entre les sections CVG et BD démontre la richesse des synergies au sein de l’école et l’engagement des étudiants à repousser les limites de la créativité et à se professionnaliser.
Alix Garin : une source d’inspiration
La présence d’Alix Garin, ancienne étudiante de l’école et artiste accomplie, a apporté une dimension professionnelle et inspirante à l’événement. Son implication dans la réalisation de la couverture du recueil a illustré concrètement l’impact de la formation dispensée à l’ESA Saint-Luc Liège. Merci pour sa présence et ses contributions !


Le 23 avril dernier, les étudiants de B2 AI et DI de l’ESA ont eu la chance de découvrir le riche patrimoine culturel et historique de Roubaix, dans les Hauts-de-France.
Cette journée fut remplie de découvertes et de moments partagés, laissant à chacun des souvenirs mémorables. Etudiants et enseignants se sont retrouvés tôt le matin à l’ESA Saint-Luc Liège, prêts à partir pour une journée de visites à Roubaix, avec l’enthousiasme de découvrir ce que la ville avait à offrir ! Au programme de cette escapade culturelle, deux sites emblématiques : la Villa Cavrois et La Piscine – Musée d’Art et d’Industrie André Diligent. Deux lieux chargés d’histoire, chacun à leur manière…



La Villa Cavrois : un joyau de l’architecture moderne



Érigée en 1932 par Robert Mallet-Stevens, la Villa Cavrois est un chef-d’œuvre de l’architecture moderne. Classée Monument Historique en 1990, elle a subi d’importantes dégradations après le départ de la famille Cavrois en 1985. Rachetée par l’État en 2001, elle a fait l’objet d’une restauration titanesque de quinze ans, pour un coût total de 23 millions d’euros.
Aujourd’hui, la Villa Cavrois a retrouvé sa splendeur d’antan et s’ouvre au public. Elle incarne parfaitement les principes de l’architecture moderne, avec ses formes cubiques, ses larges ouvertures vitrées et son utilisation de matériaux industriels. Mallet-Stevens a orchestré chaque détail comme une œuvre d’art totale, supervisant même le design du mobilier et de l’aménagement paysager. La Villa Cavrois s’articule autour d’un salon central, divisant habilement les espaces privés et publics. Elle intègre également des technologies avant-gardistes pour son époque, comme la ventilation, le téléphone et un ascenseur. Son histoire, son esthétique et ses innovations en font un lieu incontournable pour les amateurs d’architecture et de design.






La Piscine : une immersion dans l’art et l’histoire de Roubaix
Après la découverte de la Villa Cavrois, nos étudiants ont exploré un autre trésor de Roubaix : La Piscine – Musée d’Art et d’Industrie André Diligent. Bien plus qu’un simple lieu artistique, ce musée, situé dans une ancienne piscine Art Déco, célèbre la richesse artistique et historique de la région. Conçue par l’architecte lillois Albert Baert, la Piscine de Roubaix est un chef-d’œuvre d’architecture Art Déco. Saluée dès son ouverture pour son design innovant et sa fonctionnalité sociale, sa structure est organisée autour d’un jardin claustral, alliant esthétique et utilité.
La transformation de la Piscine en musée a été un projet ambitieux et réussi. Sous la direction de l’architecte Jean-Paul Philippon, le musée a su préserver l’intégrité architecturale de la piscine tout en lui donnant une nouvelle vie. Respectant l’essence du lieu tout en répondant aux exigences de conservation et de modernité, La Piscine est désormais un lieu incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Sculptures imposantes, peintures vibrantes, pièces de mode et créations de design : chaque coin du musée regorge de richesses artistiques qui captivent et émerveillent.
La métamorphose réussie de La Piscine témoigne de la capacité des monuments historiques à se réinventer et à rester pertinents dans un monde en évolution constante. Offrant une expérience culturelle immersive dans un cadre architectural exceptionnel, ce musée est devenu un symbole emblématique de Roubaix.










Au-delà de leur valeur esthétique, la Villa Cavrois et La Piscine partagent également une histoire commune avec l’architecture et le design. Toutes deux sont des témoignages remarquables de la créativité humaine et de l’évolution des styles artistiques au fil du temps. Ainsi, cette deuxième partie de notre journée de découverte à Roubaix a été l’occasion pour nos étudiants de plonger encore plus profondément dans l’univers fascinant de l’art et de l’histoire, enrichissant ainsi leur expérience culturelle.