Dernier vernissage pour l’expo itinérante “Unfree Labor”, au Bois du Cazier.
15 février 2024 by Vincent Martorana
Le vendredi dernier, le Bois du Cazier à Charleroi a accueilli l’exposition fascinante “Unfree Labor”, résultat d’une collaboration dynamique entre diverses institutions académiques (Université de Liège, Université du Luxembourg, ESA Saint-Luc Liège) et musées, dont le DASA (Dortmund), la Fonderie (Bruxelles), le MUAR (Luxembourg) et bien sûr le Bois du Cazier. Le vernissage a offert une expérience novatrice sur le travail non-libre, combinant scénographie immersive, témoignages poignants et réflexions percutantes.
Dès la conceptualisation de l’exposition, “Unfree Labor” s’est distinguée par son caractère participatif, impliquant des étudiants en muséologie de l’Université de Liège, des étudiants en Histoire publique, le Media Lab de l’Université du Luxembourg, et des étudiants de l’École supérieure des arts Saint-Luc à Liège, créant ainsi une synergie stimulante entre différentes perspectives académiques.
Suite aux premières réunions entre partenaires, un workshop intensif de deux jours, organisé par les étudiants en design social (CVG) s’est tenu à Saint-Luc. Ce fut le véritable point de départ de l’exposition, conçue et produite en deux ans. Plus de cinquante étudiants, accompagnés par les équipes des musées, ont élaboré les intentions et la structure de l’exposition. L’objectif était clair : dépasser les limites historiques pour examiner des situations contemporaines et sensibiliser en particulier les jeunes adultes entrant dans le monde professionnel.
Les concepts clefs :
Le résultat de ces réflexions a donné naissance à des concepts clés qui ont guidé la création de l’exposition. Parmi ceux-ci, on retrouve le “flou”, l’idée de “rendre visible l’invisible”, la notion d'”identité qui s’efface”, et l’importance de l'”effort” pour susciter une prise de conscience. Ces concepts ont été habilement traduits en installations et supports de médiation. Dès l’entrée, les visiteurs sont confrontés à des cubes arborant des extraits de grandes déclarations sur le travail équitable. Cependant, le portrait “haché” sur l’affiche suggère une réalité plus complexe, illustrant comment le travail peut influencer notre identité. Un chantier de construction symbolique met en lumière les situations d’exploitation, soulignant que les solutions sont toujours en construction.
Une exploration intime :
L’exposition se déploie ensuite comme un labyrinthe, invitant les visiteurs à fournir un effort pour découvrir des témoignages concrets. Des “vitrines” présentent des éléments de la vie quotidienne derrière un fin grillage, rappelant que certaines réalités méritent un regard plus attentif. Le parcours explore des thèmes tels que le travail des livreurs à vélo, les conditions des travailleurs des abattoirs, le travail du sexe, les jeunes au pair, et le travail des détenus en prison. Enfin, la sortie de l’exposition confronte les visiteurs à l’ambiguïté du système dans lequel nous vivons. Sonner aux portes et se confronter à nos propres contradictions suscite une réflexion profonde sur notre contribution inconsciente à ces situations. Cet effort, bien que parfois inconfortable, est un appel à l’attention et à la nécessité de ne plus fermer les yeux sur ces réalités peu visibles.
Les installations et l’identité graphique de l’exposition, conçues par des étudiants de scénographie et de communication visuelle et graphique, témoignent d’une collaboration fructueuse. Les musées partenaires ont également été chaleureusement remerciés pour leur confiance dans ce projet audacieux.
L’exposition “Unfree Labor” promet une expérience immersive et éducative, incitant les visiteurs à repenser leur relation au travail et à contribuer à la lutte contre les situations de travail inéquitables. Elle sera ouverte au public au Bois du Cazier jusqu’au 14/04/24.
Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans les nuances du monde du travail contemporain !
Workshop avec Marion Bataille : exploration de la Typographie Modulaire en CVG
19 décembre 2023 by Vincent Martorana
Du 6 au 8 décembre 2023, l’École Supérieure des Arts de Saint-Luc Liège a vibré au rythme du workshop animé par Marion Bataille, graphiste et illustratrice française renommée. Plongeant dans le monde fascinant de la “typographie modulaire”, les étudiants de la section Communication Visuelle et Graphique ont été invités à créer des abécédaires uniques à partir de systèmes modulaires, explorant divers matériaux tels que le papier, le carton, le fil, le scalpel et la colle…
Le thème central du workshop, “Créations d’abécédaires à partir de systèmes modulaires”, a guidé les étudiants tout au long de l’événement. Sous la direction de Marion Bataille, les participants ont exploré les possibilités infinies de la typographie modulaire, donnant vie à des abécédaires originaux et expressifs.
Le workshop s’est clôturé par la présentation des résultats à l’ancienne galerie (bâtiment CVG), lors d’un vernissage où les créations des étudiants sont actuellement exposées. Cette exposition demeure ouverte et visible jusqu’à ce vendredi, offrant aux visiteurs une chance exceptionnelle de plonger dans l’univers artistique façonné par l’influence de Marion Bataille. Les clichés capturés lors de cet événement, joints à cet article, témoignent de la richesse des productions créées au cours de ces trois jours intensifs de travail artistique.
Merci à Marion Bataille pour sa présence. Ce workshop marquera sans nul doute les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège qui y ont pris part, faisant de cet événement une expérience formatrice propice à repousser les limites de leur imagination et à perfectionner leurs compétences artistiques sous la houlette d’une figure emblématique de la typographie.
Plongée dans l’Obscurité : Retour sur l’Exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy
by Vincent Martorana
L’ESA Saint-Luc Liège a accueilli l’exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy, étudiant en troisième année à la CVG Saint-Luc Liège. Les 12 et 13 décembre derniers, le B9 s’est transformé en un lieu mystérieux, plongeant les visiteurs dans les méandres de la nyctophobie, la peur du noir. Cette exposition a offert une expérience immersive unique, permettant aux visiteurs de confronter leurs propres peurs. L’atmosphère singulière et la qualité artistique exceptionnelle en font un événement mémorable, où Adrien Dessy a réussi à créer une expérience immersive qui défie les frontières de la perception.
Obscure exposition
Adrien Dessy a exploré la thématique complexe de la nyctophobie, une condition qu’il connaît intimement. L’exposition “Mon Ombre” a offert aux visiteurs une plongée profonde dans l’esprit de l’artiste, confrontant les spectateurs à des images évocatrices et les enveloppant dans un jeu de lumière rouge et noire. Le B9 plongé dans une atmosphère unique, et presque cathartique pour l’artiste !
Les visiteurs ont été invités à se confronter à leurs propres peurs, immergés dans une expérience sensorielle située entre arts visuels et psychologie, résultat d’une recherche approfondie sur la nyctophobie permettant aux visiteurs de mieux comprendre la réalité de la peur du noir, offrant un aperçu intime de l’artiste.
CVG Design Social & Numérique @ Plugin-City (Eindhoven)
11 décembre 2023 by Vincent Martorana
Suite au contact établi lors des journées franco-belges en juin 2022, l’idée a émergé d’une rencontre entre les élèves de l’Esad Valenciennes et les étudiantes de Saint-Luc Liège. Cette opportunité s’est concrétisée par un workshop à la Plugin-city de Eindhoven en mobilité courte et hybride, en collaboration avec Corradino Garofalo et Raphaël Coutin.
Corradino Garofalo, designer, se passionne pour les interactions entre les individus et la société, avec des recherches axées sur les contextes géographiques et anthropologiques, adoptant une approche interdisciplinaire du design.
Raphaël Coutin, designer social, collabore fréquemment avec des écoles et des studios créatifs pour explorer le monde du design.
Le workshop avait pour objectif de considérer l’intelligence artificielle comme un collaborateur plutôt qu’un simple outil. Le processus a débuté par une interaction avec l’IA. Le premier exercice consistait à réaliser un safari photo au cœur d’Eindhoven, capturant des infrastructures ou des éléments design reflétant la personnalité de chaque étudiant-e. Après une sélection de photos, les participants devaient générer une image aussi similaire que possible à leur choix initial, explorant ainsi la création d’un texte clair et précis (appelé “prompt”) pour obtenir une image de qualité générée par l’IA.
Le second exercice impliquait la création d’un protocole d’utilisation de l’IA en se basant sur les observations précédentes, visant à déterminer son applicabilité à d’autres sujets. Pour le projet final, chaque élève s’est vu attribuer un thème spécifique (fontaine, paravent, bar, signalétique d’aéroport, miroir…), avec pour objectif de créer un objet en utilisant le protocole établi.
Ce workshop a constitué un véritable défi pour les étudiants, les encourageant à sortir de leur zone de confort, à privilégier l’expérimentation plutôt que la recherche d’un résultat parfait, et à travailler avec les incohérences de l’intelligence artificielle. Ils ont été amenés à utiliser des techniques, des outils, des formats et des supports qu’ils n’avaient que peu ou jamais utilisés.
Les échanges entre les étudiants des deux écoles ont été enrichissants, se déroulant dans une ambiance de travail stimulante. Ce workshop a également favorisé un partage de bonnes pratiques entre les professeurs, notamment avec Léa Barbier, professeur en design social et membre du collectif Faubourg 132.
Création d’une identité visuelle et graphique pour “Les vélo-citoyen.nes de Liège” :
7 décembre 2023 by Vincent Martorana
Les étudiants en M1 Design d’identité visuelle CVG de l’ESA Saint-Luc Liège ont récemment travaillé sur la création d’une identité visuelle et graphique pour le collectif “Les vélo-citoyen.nes de Liège“, un projet ambitieux pour un Liège cyclable d’ici 2030. Le collectif, composé de cyclistes liégeois engagés, vise à créer un réseau cyclable continu, sécurisé et dédié, connectant les quartiers, les centres névralgiques tels que les écoles et les entreprises, ainsi que les gares et la périphérie de la ville de Liège.
Le Marathon Créatif de Novembre
Au cours du mois de novembre, les étudiants ont participé à un marathon de 4 cours dédié à la conceptualisation de l’identité visuelle de ce réseau cyclable liégeois. Sous la direction de Cindy Marchal et avec le soutien d’Olivier Debie, designer graphiste et cycliste assidu, ainsi que du collectif porté par Johan Tirtiaux, les étudiants ont abordé le naming du réseau, ont proposé diverses pistes de logos, et ont développé des langages graphiques.
Choix difficile : Vélodium vs REV – Réseau Cyclable Express
Suite à un sondage impliquant 254 votes, deux noms ont émergé en tête : Vélodium et REV – Réseau Cyclable Express. Les étudiants ont alors concentré leurs efforts sur ces deux noms, élaborant des visions graphiques pour un réseau cyclable liégeois citoyen. Le projet entre maintenant dans une phase cruciale où le collectif décidera d’adopter ou non l’une des pistes graphiques proposées. Cette identité deviendra ainsi participative au sein du collectif, permettant de développer les supports de communication nécessaires pour faire vivre ce projet qui mérite toute notre attention ! La cible principale de cette initiative englobe les cyclistes, les acteurs politiques, et le grand public, avec une attention particulière portée sur la future génération de cyclistes.
Le nom Velodium, imaginé par l’une des étudiantes, a séduit malgré son apparente discordance avec l’idée de réseau et de rapidité. Cette appellation résulte de la fusion entre “Vélo” et “Leodium,” l’une des étymologies possibles de Liège signifiant “qui appartient aux hommes libres.” Bien que cette hypothèse demeure historique, la coïncidence des lettres et l’imaginaire qu’elle transporte ont inspiré les étudiants. De manière similaire, l’acronyme REV (rêve) évoque la part d’utopie de ce mouvement cycliste liégeois que l’on espère voir advenir dans la réalité de notre cité ardente !
En somme, ce projet citoyen a non seulement stimulé la créativité des étudiants mais a également donné naissance à des propositions visuelles vibrantes qui, espérons-le, contribueront à un avenir cyclable et dynamique pour la ville de Liège.
Design & magie : de l’art de faire rêver ?
4 avril 2023 by Vincent Martorana
𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 & 𝗺𝗮𝗴𝗶𝗲 : 𝗹’𝗮𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗿𝗲̂𝘃𝗲𝗿 ?
MARDI 2 MAI 2023 DE 18:00 À 19:30, G103 à l’ESA SAINT-LUC LIEGE
On ne présente plus la start-up liégeoise Levita qui, en quelques années à peine, a déployé sa technologie de lévitation d’objets dans les plus grandes mégapoles du monde, opérant tantôt pour l’industrie du luxe à New-York ou Hong Kong, tantôt pour le monde de l’Art avec une installation au Louvre, ou bien en faisant léviter les Tiares de la Famille Royale Anglaise pour la célèbre société de vente aux enchères Sotherby’s.
➫ Retrouvez Clément Kerstenne, co-fondateur de Levita, pour un échange inspirant sur un projet créatif et entrepreneurial unique en son genre, au croisement entre magie et onirisme, communication et marketing, scénographie et mise en valeur de savoir-faire.
➫ Une approche expérientielle à impact fort…
➫ La start-up, 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝗱𝗲́𝗷𝗮̀ 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲́ 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗶𝗻𝗾 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀 𝗮𝗹𝘂𝗺𝗻𝗶 𝗲𝗻 𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 𝗜𝗻𝗱𝘂𝘀𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗦𝗔 𝗦𝗮𝗶𝗻𝘁-𝗟𝘂𝗰 𝗟𝗶𝗲̀𝗴𝗲, est régulièrement à la recherche de nouveaux talents. À la suite d’une rencontre ouverte à tout.e.s, son fondateur ainsi qu’une alumni DI – Aude Moutard – seront présents pour lancer un défi de taille aux étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège. Plusieurs pistes de collaboration sont envisagées pour ce projet de lévitation d’ampleur…
➫ Rendez-vous le 2 mai prochain, 18:00 au G103 – pour une rencontre des plus magiques.
Toutes sections bienvenues !
Ciné-Club ESA Saint-Luc : Graphic Means – A History of Graphic Design Production + EXPO
by Vincent Martorana
Ciné-Club ESA Saint-Luc @ L’An Vert : Graphic Means – A History of Graphic Design Production + EXPO.
𝟭𝟵𝗵 — 𝗣𝗥𝗢𝗝𝗘𝗖𝗧𝗜𝗢𝗡 :
Graphic Means – A History of Graphic Design Production| 2016 | Documentaire | Briar Levit
Synopsis :
Cela fait environ 30 ans que l’ordinateur a révolutionné le fonctionnement de l’industrie de la conception graphique. Pendant les décennies précédentes, ce sont les mains de travailleurs assidus, ainsi que diverses machines et outils ingénieux, qui réunissaient les caractères et les images sur des planches de collage méticuleusement préparées, avant envoi à l’impression.
Graphic Means explore la production graphique des années 1950 aux années 1990, du linecaster à la photocomposition, et du collage au PDF.
DANS MA RUE EN OUTREMEUSE : Workshop CVG
5 janvier 2023 by Vincent Martorana
DANS MA RUE EN OUTREMEUSE : Workshop CVG
Durant la dernière semaine de cours précédant les vacances d’hiver, les étudiants bac1 Communication visuelle et graphique – Saint-Luc Liège participaient à un workshop intitulé “Dans ma rue – en Outremeuse”, avec pour objectif la mise en pratique de nouveaux acquis (gestion des formes, travail collaboratif, expérimentation, gestion de l’espace 3D, …).
Après avoir constitué les groupes, puis réalisé un tirage au sort d’une rue d’OutreMeuse, les étudiants étaient invités à récolter des visuels sous la forme de photos, dessins, empreintes, objets (habitants, enseignes, panneaux de signalisation, éléments architecturaux, mobilier urbain…).
A partir de ces éléments hétéroclites, l’exercice visait à créer un collage dynamique prenant la forme d’une structure en trois dimensions. Avec une contrainte chromatique (noir, blanc, rose fluorescent), matérielle (carton), et l’exigence de travailler sur un élément typographique à partir du mot “Outremeuse”. Plus précisément, le workshop était structuré en 8 étapes :
ÉTAPE 1 – Mardi 10.00 –12.30-Récolte de visuels sous la forme de photos, dessins, empreintes, objets (habitants, enseignes, panneaux de signalisation,-éléments architecturaux, mobilier urbain…)Matériel : woodynoir, feuilles machine en suffisance, smartphone ou appareil photo, bloc argile, feutres noir, sachet ou boite (si récolte 3D),scalpel, ciseaux…
ÉTAPE 2 – Mardi 13.30 –14.30-Références culturelles sur Outremeuse(Alexia Creusenlocal A125) Mardi 14.30 –16.30 -Créer un collage dynamique (structure en 3 dimensions) taille à définir-Sélectionner et constituer une bibliothèque de trames et d’images avec les visuels récoltés (trames numériques ou manuelles à partir d’un dessin)-Code couleur : noir, blanc, fluo rose et carton-Organiser le travail du lendemain (matériel, photocopies…)
ÉTAPE 3 Mercredi 8.15 –10.00 Tracer une typographie manuelle pour le mot Outremeuseet le nom de votre rue (format à libre)Utiliser différents outils et médiums : encre de Chine, acrylique, pinceaux, marqueurs…
ÉTAPE 4 Mercredi 10.00 –16.30-Création de visuels pour «habiller» le collage dynamique (travail en classe ou à la galerie)
ÉTAPE 5 Jeudi 8.15 –12.30-Finalisation des supports visuelsÉTAPE 6Jeudi 13.30 –16.30-Installation scénographique à la galerie
ÉTAPE 7-Création de six cartes postales à partir de photographies (cadrées) de votre installation ou de visuels créés-format A5 impression en niveaux de gris sur un support de votre choix minimum 220g/m2et ajout par-dessus d’un élément fluo (dessin au Poska, pochoir…)
ÉTAPE 8 Vendredi 8.15 –10.30-Finalisation de l’installationÉTAPE 9Vendredi 10.30 –12.30-Drink de Noël et mini porte ouverte de l’expo
Retrouvez, au travers de ces quelques images, les installations des étudiants lors du vernissage du 23/12 dernier, à l’occasion du drink de Noël 2022 !
Workshop CVG avec Anne Brigni et McCloud Zicmuse
7 décembre 2022 by Vincent Martorana
Workshop CVG avec Anne Brigni et McCloud Zicmuse
Les artistes Anne Brigni et McCloud Zicmuse étaient invités par Maud Dallemagne (section Communication Visuelle et Graphique de l’ESA St-Luc Liège) pour coordonner un workshop avec les étudiants de Master 1. Durant deux jours (1 et 2/12 2022), leur créativité a été challengée selon les instructions suivantes :
“L’idée est d’inventer une exposition improvisée, éphémère et bricolée inspirée par l’organisation des pavillons nationaux de La Biennale de Venise. Les étudiants sont invités à travailler par groupe à la construction de pavillons autonomes avec des matériaux de récupération où ils présenteront des travaux graphiques multiples réalisés pendant le workshop”
Retour en images :
Des nouvelles de “L’objet qui parle”
11 mai 2021 by Elsa Cabergs
Depuis le lancement du projet autour de la collection du designer Philippe Diricq, le projet “L’objet qui parle” ne cesse de se développer et permet aux étudiant·e·s et aux enseignant·e·s de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège d’envisager différents axes de travail. Il est aussi devenu l’intérêt d’une jeune artiste-chercheuse qui vient de commencer sa résidence à l’ESA, Kim Cappart.
Initiative du Groupe de travail Recherche, le projet « L’objet qui parle » a débuté en septembre 2019. Opportunité de collaboration pédagogique inter-section autant que point de départ d’activités de recherche, ce projet s’appuie sur une partie de la collection du designer Philippe Diricq, qui a confié un peu plus de 200 objets à Saint-Luc. Dès son arrivée, la collection a suscité l’enthousiasme d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s de différentes sections, qui ont pu utiliser ce “support pédagogique” hors-norme. Design industriel, Communication visuelle et graphique, Architecture d’intérieur, Conservation-restauration des œuvres d’art, Photographie… sont les premières sections à exploiter la richesse de la collection. Sans compter les classes de dessin et croquis de toutes les disciplines artistiques, qui se sont succédées pour profiter de cette collection remarquable. Dans deux ou trois ans, les objets présents à Saint-Luc rejoindront l’ensemble auquel ils appartiennent, dans le futur musée Design Innovation à Charleroi. D’ici-là, la collection est à la disposition du corps enseignant !
Un exemple concret d’utilisation de la collection
Les étudiant·e·s de première année de la section Photographie, dans le cadre de l’atelier Studio avec Nathalie Noël, ont utilisé et mis en scène des objets, comme ce téléphone Lady, l’un des objets les plus appréciés de la collection – le combiné n’est-il pas un objet qui parle ? Les travaux réalisés cette année seront présentés lors de l’expo de fin d’année, en relation avec les objets de la collection et des travaux d’autres sections qui s’en inspirent également, le tout dans un dispositif scénographique conçu par quatre étudiantes de master en Architecture d’intérieur, option scénographie.
L’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège accueille depuis le début du mois de mai une jeune artiste-chercheuse en résidence : Kim Cappart, qui a obtenu une bourse “Un futur pour la culture” de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Celle-ci vise à encourager les artistes, et en particulier les artistes émergents, à consolider leur pratique à travers un projet en “compagnonnage”. Kim a choisi d’ancrer son travail d’exploration et de recherche artistique au Département recherche, dans le projet “L’objet qui parle”. Après une première visite de la collection en août dernier, elle élaboré un projet personnel qu’elle nous présente ci-dessous.
Sa proposition représente une réelle opportunité d’explorer un chemin singulier et innovant pour arpenter les enjeux contemporains liés à “L’objet qui parle”. En effet, dans une démarche associant des réflexions suscitées par la collection (et les travaux déjà réalisés) à un processus participatif, l’artiste s’attachera à concevoir et à produire une œuvre originale, qui deviendra elle-même un ancrage pour des recherches ultérieures et pour la coopération avec nos partenaires muséaux à Charleroi. De plus, son projet rejoint des préoccupations de la scénographie (Architecture d’intérieur) et du design social (Communication visuelle et graphique).
Kim Cappart avec un objet de la collection Diricq
Kim, peux-tu retracer ton parcours ? J’ai obtenu mon diplôme de master en scénographie à Saint-Luc Bruxelles en 2017. Depuis mon mémoire intitulé « Comment la scénographie d’exposition peut aider à sensibiliser les publics sur des problématiques contemporaines dans un musée de société ? », j’ai ancré mon travail dans le secteur muséal. J’ai tenté de remonter à la racine du travail scénographique dans l’exposition pour enclencher des facteurs de changement dans l’intervention du scénographe. J’ai beaucoup d’intérêt pour le combinaison entre la savoir, la théorie d’un domaine, et la pratique artistique. Au-delà de la scénographie, je suis artiste, et j’ai envie d’expérimenter plusieurs compétences artistiques pour créer une sorte de force hybride sur un projet global, un projet d’exposition. C’est la notion de scénographe-auteur, que j’ai esquissée dans mon mémoire et que je voudrais développer à travers ce projet exploratoire.
Durant près de deux ans, j’ai travaillé sur des expositions “Public à l’œuvre” : j’ai fait de la gestion de projet, de la coordination, pour l’association Arts et publics qui soutient ces expositions. J’ai donc pu approcher les coulisses logistiques d’un projet. J’ai également suivi une formation en médiation culturelle.
Quelle est ta proposition dans le cadre de la bourse que tu as obtenue ? Au départ, j’étais venue à Saint-Luc Liège pour envisager un projet de recherche FRArt, pour lequel j’ai également postulé, quand l’appel de la FWB a été lancé. J’ai découvert la collection de Philippe Diricq. J’ai eu l’idée de combiner ma recherche avec les travaux interdisciplinaires sur “L’objet qui parle”. Pour moi, c’est une base concrète pour tester un processus, qui reste encore assez abstrait dans ma tête. C’est un beau prétexte pour me concentrer sur ma recherche à travers cette collection d’objets. “L’objet qui parle” a résonné à ce que je faisais pour “Public à l’œuvre” : faire parler les objets dans un commissariat participatif, avec des citoyens non-professionnels. On faisait partager des expériences personnelles à partir d’objets des musées. L’objet peut produire des récits différents en fonction de qui s’exprime à son sujet. L’objet devient un médium. Il ne s’agit pas seulement de parler de son fonctionnement. Je voudrais organiser des ateliers de réflexion participative, des “conversations” avec des objets, pour faire surgir des thématiques à partir d’eux. Ensuite, je m’attellerai à la conception de l’œuvre-installation à partir de réflexions collectives autour de la collection, J’ai envie de me laisser influencer par les autres mais l’œuvre qui sera produite restera une impulsion personnelle, qui pourrait d’ailleurs aller vers le contraste. Actuellement, je n’ai pas d’idée précise sur le résultat que je pourrai obtenir. Impossible de dire dès à présent ce qu’il adviendra au terme de cette résidence! En revanche, le processus exploratoire sera partagé grâce à un carnet de recherche.
Il y a aussi une forme d’engagement dans le travail que tu envisages… Oui, j’aimerais que les expositions proposent des visions sur des actions concrètes que chacun peut mettre en œuvre. Il y a une vraie notion d’engagement, la recherche d’un impact sur le visiteur, sans que ce soit une leçon de morale. À travers la collection Diricq, il y a vraisemblablement des thématiques sociétales et contemporaines à explorer.
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