Ce mois-ci, l’un des enseignants de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège a sorti son 55e album de bande dessinée en 35 ans de carrière. Il s’agit d’Éric Warnauts, qui signe avec son complice de longue date, Guy Raives, le premier tome de la série Purple Heart aux éditions Le Lombard.

 

Le pitch

New York, 1950. Josuah Harrison est enquêteur pour le cabinet d’avocats Glenn, Rodger & Bernstein. Étudiant avant-guerre, il n’a jamais eu le temps de terminer son droit. En lieu et place, il a récolté une blessure et une Purple Heart durant son service sous les drapeaux. Désormais éloigné des champs de bataille, Josuah parcours les rues de la Big Apple, qu’il connaît comme personne. Sa nouvelle mission : découvrir qui fait chanter Ronald Layton, un magnat de l’immobilier. À première vue, les infidélités de son épouse, Lauren, semblent être à l’origine de cette tentative d’extorsion. Mais en réalité, l’enquêteur se rend bien vite compte que l’affaire remonte beaucoup plus loin dans le passé de cette femme à la beauté troublante.

 

 

 

À propos de l’album

Plus qu’un hommage au genre, Purple Heart se présente comme un véritable polar en bande dessinée. Un récit avec des personnages à fleur de peau, plongés dans une ambiance à la fois pesante et euphorique, celle de l’Amérique triomphante de l’après-guerre. « C’est très référencé ; on sait très bien vers quoi on va… », assure Warnauts. « Le tout était de trouver à cette série sa petite musique, au sein d’un genre très exploré. »

Dans ce premier tome, New York constitue un personnage à part entière. Un rôle qui en fait plus qu’un simple décor, et que la métropole endossera tout au long de la série. Les deux auteurs ont soigné chaque détail, pour une lecture la plus immersive possible. Les belles voitures américaines tout en rondeur, mais aussi le jeu autour du téléphone, les affiches de films, les vêtements, et même le papier peint : rien n’a été laissé au hasard afin de rendre l’album le plus crédible possible. « De nombreux polars se passent à New York. C’est une ville fascinante, qui nous inspire. L’ambiance, les ombres portées, les escaliers de secours le long des façades, les bouches d’aération du chauffage urbain, les néons qui brillent sur l’asphalte… Quand on a grandi avec ça, notamment à travers le cinéma comme c’est mon cas, c’est un vrai plaisir de s’y plonger pour y raconter une histoire », explique Raives.
Le dessin classique et maîtrisé du duo, qui porte naturellement l’accent sur le jeu trouble des personnages, se marie à merveille avec cet imaginaire qui a marqué toute une génération ; et qui continue de nous fasciner encore aujourd’hui…

 

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