Les 21, 22 & 23 juin, vous êtes invités à notre exposition de fin d’année

L’Impact Positif des Études Artistiques sur la Vie Étudiante

Le Salon SIEP Liège 2024 s’est conclu sur des rencontres et des souvenirs mémorables. En cet événement, enseignants, personnel administratif et étudiants se sont rassemblés pour mettre en lumière les spécificités de l’enseignement artistique et présenter les formations offertes par notre établissement. Cette occasion a également permis aux futurs étudiants de découvrir les multiples avantages des études artistiques dans leur parcours académique et personnel.

Les programmes artistiques proposés par l’ESA Saint-Luc Liège couvrent une variété de disciplines telles que la bande dessinée, l’illustration, la peinture, la photographie, la publicité, la sculpture, l’architecture d’intérieur, la communication visuelle et graphique, ainsi que la conservation et la restauration des œuvres d’art. Au-delà de l’acquisition de compétences techniques, ces programmes visent à cultiver la créativité, l’expression personnelle et la pensée critique chez les étudiants, les préparant ainsi aux défis professionnels et personnels de la vie.

Créativité, expérimentation, prise de risques et pensée novatrice : les études artistiques offrent aux étudiants un espace pour développer leur propre voix artistique, les incitant à repousser les limites de leur imagination. L’ESA Saint-Luc Liège offre un environnement propice à l’expression créative, où les étudiants peuvent explorer sans craindre le jugement, favorisant ainsi leur confiance en eux et leur estime de soi. 

Les études artistiques ne se limitent pas à l’acquisition de compétences techniques ; elles sont une source d’inspiration, de croissance personnelle et de transformation. En cultivant la créativité chez les étudiants, elles ouvrent la voie à un avenir où l’imagination et l’innovation sont les moteurs du progrès.

Rejoignez notre communauté où la créativité est célébrée et cultivée. Pour rester informés sur les opportunités passionnantes offertes par l’ESA Saint-Luc Liège, veuillez fournir votre adresse e-mail via le formulaire en ligne :

https://intranet.saint-luc.be/fr/myinscription/subscription/add

“Tissons des liens. Pas des menottes.”

L’ESA Saint-Luc Liège au cœur de l’initiative pour un accueil digne des migrant.e.s en Belgique 

L’événement militant “Tissons des liens. Pas des menottes.”, organisé par l’artiste liégeoise Bénédicte Moyersoen de l’association Le Monde des Possibles, a connu un franc succès. L’occasion pour de nombreuses voix de s’élever en faveur des droits des personnes sans-papiers, dans un esprit de solidarité et de revendication. 

Parmi les participants et les intervenants, on retrouve Willy Demeyer, bourgmestre de la Ville de Liège, Christie Morreale et Pierrot Negamiye, ainsi que des organisations et associations dédiées à la défense des droits des migrant.e.s comme La Voix des Sans-Papiers de Liège, l’ASBL NADA, le Cedem Ulg, Srl Rene Lejeune Et Fils, Perspectives asbl, CNCD-11.11.11 Province de Liège, Point d’Appui – Aide aux personnes sans papiers, et bien sûr, l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège

L’ESA Saint-Luc Liège, avec le groupe d’étudiant.e.s de master 1 en Architecture d’intérieur, a contribué à la réalisation de l’œuvre collective solidaire qui a marqué cet événement, s’impliquant dans la réalisation de l’œuvre symbolique “Tissons des liens, pas des menottes” désormais suspendue entre les piliers de l’ancienne cathédrale, place Saint-Lambert à Liège. Cette initiative consistait à assembler des milliers de colsons en plastique – 112 000 exactement, représentant le nombre actuel de sans-papiers en Belgique – pour créer un gigantesque filet de soutien, représentant l’idée d’un accueil juste et digne pour les migrant.e.s en Belgique.  

Le projet de l’ESA Saint-Luc Liège visait ainsi à mobiliser sa communauté artistique et créative pour soutenir cette cause importante. En participant à la création de cette œuvre, les étudiants et les membres de l’école ont contribué à sensibiliser le public sur les enjeux liés à l’accueil des migrant.e.s et à promouvoir des solutions concrètes pour améliorer leur situation en Belgique. 

Dans un contexte où les défis liés à la migration exigent des actions concertées et des initiatives novatrices, la participation de l’ESA Saint-Luc Liège à cet événement démontre l’engagement de l’école envers les valeurs de solidarité, de justice sociale et d’inclusion. Ensemble, à travers la créativité et la collaboration, il est possible de construire un avenir où chaque individu est accueilli et respecté dignement. 

Atelier International sur les Techniques de Nettoyage dans la Conservation des Œuvres d’Art 

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Du 22 au 27 mars dernier, l’ESA Saint-Luc Liège a accueilli un workshop international (BIP) dans le domaine de la Conservation et Restauration des œuvres d’art. Cet événement a rassemblé plusieurs experts venus pour explorer les techniques de nettoyage dans la conservation artistique, offrant une plateforme unique pour partager les dernières connaissances et pratiques dans ce domaine, mettant en avant l’évolution des méthodes de nettoyage et abordant les dimensions techniques et écologiques de la conservation des œuvres d’art. 

Ce workshop international a débuté en mettant l’accent sur les solutions tampons, une composante essentielle du nettoyage des œuvres d’art. Animé par Cécile de Boulard, conservatrice-restauratrice de peintures, et Luciana Ruatta, docteure en chimie, cet atelier de deux jours a combiné des aspects théoriques et pratiques. Les participants ont eu l’occasion d’explorer en profondeur la méthodologie derrière les formulations de nettoyage aqueux, ainsi que les concepts physico-chimiques sous-jacents. Des démonstrations pratiques ont permis de fabriquer une sélection de solutions tampons adaptées à différents besoins de nettoyage. 

La journée du 25 mars a été marquée par une conférence du professeur Mariko Kitano de l’Université des Arts de Tokyo, qui a présenté l’utilisation innovante des gels d’agar pour éliminer efficacement les taches sur la céramique. Cette présentation a suscité un vif intérêt parmi les participants, démontrant une fois de plus l’importance de l’innovation scientifique dans le domaine de la conservation des œuvres d’art. 

Les 25 et 26 mars ont été consacrés à un atelier pratique sur le pouvoir nettoyant des argiles, dirigé par une équipe de professeurs de l’ESA. Les participants ont exploré les méthodes d’utilisation de l’argile pour préserver et restaurer des œuvres d’art, renforçant ainsi leur compréhension des techniques de nettoyage avancées. 

En parallèle, un autre atelier a exploré l’utilisation innovante des gels PVA-borax pour nettoyer les surfaces fragiles. Développés par Andrea del Bianco et Augusto Giuffredi, ces gels hautement visqueux offrent une alternative efficace pour les surfaces délicates. Maria Aguiar, une conservatrice de peinture, a guidé les participants à travers le processus de formulation, la production de gels et les procédures de test, mettant en avant leur polyvalence et leur efficacité. 

L’événement s’est achevé par une table ronde sur les problématiques de nettoyage, comprenant la présentation d’un outil interactif en ligne conçu pour faciliter le partage d’informations et la collaboration entre les professionnels de la conservation. 

En conclusion notre atelier international (BIP) rassemblant des participants de plus de  six institutions – Universidade Catolica Portuguesa Porto, Portugal; Universidad Politecnica de Valencia, Espagne; University of West Attica, Grèce; Nicolaus Copernicus University Torun, Pologne; Tokyo University of the Arts, Japon; et, l’ENSAV La Cambre, Bruxelles a été couronné de succès. Il a offert une occasion précieuse aux professionnels de la conservation de partager leurs connaissances, d’explorer nouvelles techniques et de renforcer les liens au sein de la communauté mondiale de la conservation des œuvres d’art. L’engagement en faveur de l’innovation dans la préservation du patrimoine culturel a été clairement démontré, laissant entrevoir un avenir prometteur pour le domaine de la conservation ! 

English version :

From 22 to 27 March, ESA Saint-Luc Liège School of Art hosted an international workshop a.k.a. a Blended intensive programme (BIP) in the field of conservation restoration of artistic heritage. The event brought together a number of international experts to work on cleaning techniques in conservation thereby providing a unique platform for the sharing of recent findings and state of the art practices. The workshop also highlighted the evolution of cleaning methods and explored the technical and ecological dimensions of art conservation.

The workshop kicked off with a focus on buffer solutions, an essential component in the cleaning of works of art. Led by Cécile de Boulard, curator-restorer of paintings, and Luciana Ruatta, doctor of chemistry, the two-day module combined theoretical and practical aspects. Participants received the opportunity to explore in depth the methodology behind aqueous cleaning formulations, as well as the underlying physico-chemical concepts. Practical demonstrations allowed the production of a selection of buffer solutions adapted to different cleaning needs.

The following days were devoted to a practical workshop on the cleaning power of clays, led by a team of professors from ESA Saint-Luc Liège School of Art. Participants explored methods of using clay to preserve and restore works of art, reinforcing their understanding of advanced cleaning techniques.

In addition, Professor Mariko Kitano from Tokyo University of the Arts gave a talk on the innovative use of agar gels to effectively remove stains from ceramics. Her presentation piqued the interest of participants, demonstrating the importance of scientific innovation in the field of conserving.

A further module explored the innovative use of PVA-borax gels to clean fragile surfaces. Developed by Andrea del Bianco and Augusto Giuffredi, these highly viscous gels offer a useful alternative for delicate surfaces. Maria Aguiar, a paint conservator, guided participants through the formulation process, gel production and testing procedures, highlighting their versatility and effectiveness.

The event concluded with a panel discussion and the presentation of an interactive online tool designed to facilitate information sharing and collaboration between conservation professionals.

In conclusion, this international workshop, bringing together participants from over 6 institutions – Universidade Catolica Portuguesa Porto, Portugal; Universidad Politecnica de Valencia, Spain; University of West Attica, Greece; Nicolaus Copernicus University Torun, Poland; Tokyo University of the Arts, Japan; and, ENSAV La Cambre, Belgium – was a resounding success.  It provides a great opportunity for conservation experts to share knowledge, explore new techniques and innovation and strengthen links within the global arts’ conservation community. Against this backdrop, the future looks promising the field of conservation!

Echange culturel et académique avec Mariko Kitano en CROA

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C’est grâce au Programme de mobilité de l’ARES Asem-duo que l’ESA Saint-Luc Liège a l’honneur d’accueillir en ses murs la professeur et chercheuse de conservation restauration des œuvres d’arts japonaise Mariko Kitano.  

Dès son arrivée, cette éminente spécialiste s’est immergée dans la vie académique et artistique de l’ESA Saint-Luc Liège. À travers des échanges riches et variés, elle a eu l’occasion d’observer nos pratiques pédagogiques et d’approfondir ses connaissances en matière de restauration d’œuvres d’art. En participant activement à divers cours et ateliers de restauration de céramique, elle a partagé son expertise en présentant plus en détail différents aspects de ses propres recherches, notamment sur des porcelaines japonaises conservées dans des collections européennes, à Sèvres (Paris) et au Cinquantenaire (Bruxelles) 

Les rencontres au sein de nos ateliers ont été particulièrement fructueuses, offrant à Mariko Kitano l’opportunité de discuter avec les étudiants sur leurs projets et leurs recherches en cours. Son intervention lors de la restauration d’un ensemble de porcelaines japonaises laquées, prêtées par le Musée de Mariemont, a été particulièrement enrichissante. De nombreux étudiants, notamment Charlotte Stienne, ont bénéficié des éclairages de Mariko Kitano dans leur travail de recherche et de restauration. 

En parallèle à ses activités au sein de l’ESA Saint-Luc Liège, Mariko Kitano a également participé en tant qu’invitée et intervenante au Workshop international (BIP) sur le nettoyage des œuvres d’art. Elle a notamment présenté l’utilisation des gels d’agar-agar pour le nettoyage de la céramique, offrant ainsi une perspective précieuse aux étudiants et professionnels présents. 

Ainsi, l’ESA Saint-Luc Liège renforce sa position en tant que lieu de rencontre pour la recherche, le partage d’expérience et l’excellence dans le domaine de la conservation et de la restauration des œuvres d’art. La visite de Mariko Kitano a non seulement enrichi le parcours des étudiants, mais aussi consolidé les liens entre le Japon et la Belgique dans le domaine de l’art et de la culture. 

Ce bel échange interculturel est le fruit d’un travail de longue haleine initié lors de la mission princière au Japon en 2022… Et il ne s’arrête pas là, puisqu’en juin 2024 ce sera au tour de Valérie Rousseau, professeure d’atelier en restauration de céramique à l’ESA, de faire ses valises pour une mobilité de 3 semaine à l’Université des Arts de Tokyo. 

Thanks to Asem-duo, a mobility programme supported by ARES, ESA Saint-Luc Liège School of Art has had the privilege of welcoming to Liège Mariko Kitano, a Japanese professor and researcher in the field of conservation and restoration of works of art. 

During her stay, Mariko Kitano immersed herself in the academic and artistic life of ESA Saint-Luc Liège. She used this opportunity to observe our teaching practices, exchange good practices and deepen her knowledge in the field of art restoration. By taking an active part in various ceramic restoration modules and practical workshops, she was also able to pass on her expertise. For instance, she presented in great detail various aspects of her own research on Japanese porcelains held in European collections at Sèvres (Paris) and the Cinquantenaire (Brussels).

The interactions during workshops were particularly fruitful. Mariko Kitano talked to students such as Charlotte Stienne about their current research and conservation projects. Her contribution towards the restoration of a group of lacquered Japanese porcelains on loan from Royal Mariemont Museum was particularly rewarding. 

In addition to her teaching activities, Mariko Kitano participated as guest speaker in our School’s International Blended intensive programme (BIP) on the cleaning techniques in conservation where she presented the use of agar-agar gels to clean ceramics. Her contribution offered interesting insights to both the students and experts in attendance.

Through these initiatives, ESA Saint-Luc Liège aims strengthen its position as a meeting place for students, researcher and experts in the field of conservation and restoration. Professor Mariko Kitano’s visit contributed not only to our students’ training, but also consolidated the links between Japan and Belgium in the field of art and culture.

It is worth highlighting that this inspiring intercultural exchange is the result of a long-term strategy initiated with our school’s participation in the Belgian Economic Mission to Japan… And the best thing is, it does not end there. Indeed, in June of this year, it will be the turn of Valérie Rousseau, Head of the ceramics restoration workshop to pack her bags for a 3-week exchange at the Tokyo University of the Arts thanks to Asem Duo.

Une semaine au Phare : immersion dans une institution d’aide à la jeunesse

Ce module pédagogique inspiré du concept « action recherche design » (A. Findeli) consistait en une semaine de réflexion et création avec les usagers (les résident.es, les éducateur.ices, l’administration, le personnel technique…) de la maison d’accueil Le Phare à Liège, accompagnés d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de l’ENSAD de Nancy, de l’ESA Saint-Luc Liège et de l’Université de Liège. Le projet, pensé en interaction avec le groupe, consiste en un réaménagement des espaces collectifs du Phare. Il est marqué par la volonté à s’intégrer dans cet espace, ce système afin d’en comprendre ses usages et ses usagers. L’ambition de ce moment d’immersion vise à expérimenter un dispositif de travail collaboratif et la coopération entre les disciplines, tel que nous souhaiterions en développer dans le cadre d’une formation dédiée à la recherche-création interdisciplinaire, en cours de conception. Dans un second temps, un partage réflexif s’incarnera lors de journées d’étude à l’automne 2024 qui offriront à un panel d’acteur.ice.s élargi, un moment de discussion sur les enjeux, les opportunités et les défis d’une approche collective de recherche action/création interdisciplinaire. 

Le SRG Le Phare est une maison d’accueil pour enfants et adolescent.e.s, agréée par l’Administration Générale de l’Aide à la Jeunesse (Belgique). Le Phare s’inscrit dans un réseau large d’actions sociales et de solidarité, à destination de jeunes qui subissent différentes formes d’exclusions sociales. Le service accueille aujourd’hui une vingtaine de jeunes, filles et garçons, de 7 à 17 ans. Ils sont accompagnés par une équipe éducative présente en continu, 7 jours sur 7, 24h/24, toute l’année. Le Phare est pour la plupart des résident.e.s le lieu de vie principal. Si des retours en famille sont accessibles à certains jeunes pour les weekends ou les congés scolaires, la majorité du groupe reste présente en continu. D’où le besoin de favoriser le vivre ensemble au sein d’un bâtiment peu adapté (vieille maison de maître, d’abord transformée en bureaux d’administration puis sommairement adaptée à l’hébergement d’enfants). 

Notre objectif : améliorer le bien-être. Et ce en travaillant à des propositions avec les jeunes et les travailleur.euse.s du Phare. Qu’il s’agisse des espaces communs ou privés, il s’agissait de prendre en compte de nombreux éléments dont les questions d’intimité, des réflexions sur les usages et l’organisation de la vie en groupe, l’harmonisation du mobilier, la communication et l’affichage, la sobriété énergétique, la révision de l’éclairage, etc.

Les deux premiers jours, nous avons proposé divers ateliers participatifs auxquels les jeunes qui le souhaitaient ont pu prendre part. Ceux-ci nous ont permis de faire connaissance avec eux, avoir des moments plus intimes avec chacun.e, en savoir plus sur leurs envies et leurs besoins. Mais surtout, ces ateliers, ont été un point de départ pour toutes les propositions d’aménagement du Phare. C’était une phase importante d’observation et de récolte d’informations.  

Ensuite, nous avons travaillé intensément le reste de la semaine, installés dans la salle polyvalente du Phare, recevant la visite des enfants. Certain.e.s ont pu être associés étroitement à la suite du travail, que ce soit pour tester le montage d’un meuble-prototype ou pour créer de la typographie. Les repas étaient pris avec les enfants, pour continuer à nous imprégner de leur quotidien et pour poursuivre les échanges avec eux et avec les membres du personnel. Nous avons été très touchés par l’accueil de chacun et chacune. 

Au terme de la semaine, nous avons produit un Journal qui relate la rencontre, les ateliers, les recherches, les solutions et les pistes d’aménagement proposées. Le tout a été présenté lors d’une soirée de restitution à l’école, comprenant une petite exposition de la matière produite dans les ateliers. C’était bien agréable de pouvoir accueillir à notre tour ces jeunes visiteur.euse.s dans notre lieu d’étude et de travail. Après ces 5 journées d’immersion, les adieux ont été difficiles ! Mais on a promis de se revoir bientôt…  

Participants : 

5 étudiant.e.s de l’ESA : Architecture d’intérieur, Design industriel, Communication visuelle et graphique et Photographie, avec leurs enseignants : Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion et Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet 

4 étudiant.e.s de l’ENSAD Nancy en Design des milieux, avec leurs enseignants Colin Ponthot et Jehanne Dautrey. 

1 étudiante en Master 2 en Sociologie de l’Université de Liège 

Justine Contor, post-doctorante en Architecture à l’Université de Liège 

Et bien sûr les 20 enfants et adolescent.e.s et l’équipe éducative du Phare 

Le projet a obtenu le soutien de Wallonie Entreprendre

A Week at Le Phare : Immersion in a Youth Care Institution

Inspired by the concept of ‘action research design’ (A. Findeli), this immersive module brought together students and teachers, from different higher education institutions, with residents and workers of a children’s home in Liège – Le Phare. The aim was to foster interactions – i.e. user centred reflections and creations – in order to work on the reorganisation of Le Phare’s interior lay-out and collective spaces. 

Le Phare is a children’s home recognised by the General Administration of Youth Aid of Belgium. It is part of a wider network of social and solidarity initiatives aimed at young people suffering from various forms of social exclusion. The service currently accommodates around twenty boys and girls, aged 7 to 17. They are supported 24/7 by a qualified educational team. For most resident, Le Phare constitutes their main place of residence. While some young people are able to return to their families at weekends or during school holidays, the majority of the group remains in house. Hence, there is a need to promote improved living conditions in a building that is not purpose built – i.e. an old mansion first converted into administrative offices and then summarily adapted to accommodate children.

Against this backdrop, our project sought to promote well-being. To start off, we worked on different proposals with the young residents and the workers of Le Phare. Whether talking about communal or private spaces, we had to consider a number of issues such as privacy, different uses and organisation models of common living, the harmonisation of furniture, communication and signage, energy efficiency, lighting, etc. 

During the first two days, we organised a number of participatory workshops for the young resident, who participated on a voluntary basis. We thereby grew to know them better, have more intimate moments with each of them and find out more about their wishes and needs. But above all, these workshops were a starting point for all the development proposed changes to Le Phare. It was therefore an important observation and information-gathering phase.  

We then spent the rest of the week working intensively on the multi-purpose common room of Le Phare. The children were also closely involved in the rest of the work, whether by testing the assembly of a prototype piece of furniture or creating typography. In addition, meals were taken with the children, so that we could continue to immerse ourselves in their daily lives and continue our exchanges with them and the members of staff. We were very touched by everyone’s hospitality. 

At the end of the week, we produced a publication describing our meetings, workshops, research approach, and solutions. The proposed improvements were presented to the stakeholders – Le Phare residents and staff – during an rounding off exhibition at ESA Saint-Luc Liège School of Art. Welcoming all these young visitors to our students’ place of study and work was a great experience. After 5 days intense days, it was hard to say goodbye! So let’s make sure we meet each other again soon…

In conclusion, this life-size field project allowed us to test collaborative protocols with experts from different disciplines. In turn, this experience will feed into our ongoing reflection on transdisciplinary action research/creation. So, what is next? In Autumn 2024 we will organise a study seminar with a wide body of stakeholders to continue questioning, debating and building our proposal for a transdisciplinary post-graduate degree on action research. 

Participants : 

ESA Saint-Luc Liège: 

5 students from the Interior Design, Industrial Design, Visual and Graphic Design and Photography, departments supported by their professors: Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion and Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet

ENSAD Nancy (FR):

4 Environmental Design student accompanied by their teachers Colin Ponthot and Jehanne Dautrey. 

University of Liège: 

1 Sociology graduate student together with Justine Contor, a post-doctoral student in Architecture. 

And of course, the 20 children, teenagers and support staff at Le Phare

This project was made possible by Wallonie Entreprendre

Manon Wagneur (Alumni DI), nominée au HERA Award Sustainable Design pour son mémoire.

Félicitations à Manon Wagneur, lauréate inspirante du Prix HERA Awards 2024

L’ESA Saint-Luc Liège est fière de présenter ses félicitations à Manon Wagneur, récemment diplômée de la section Design Industriel à Saint-Luc Liège. 

Manon a été nominée pour le Prix HERA Sustainable Design pour son travail de mémoire intitulé « Épaule Hémiplégique : réduire la douleur et améliorer la qualité de Vie ».
 

Cette année, un total de 27 jeunes diplômé·e·s et docteur·e·s ont été honoré·e·s dans le cadre des HERA Awards 2024, mettant en lumière leur engagement en faveur d’un monde plus durable à travers leur approche novatrice.

Réduire la douleur, améliorer la qualité de vie : un aperçu du travail de Manon Wagneur
 

L’une des conséquences les plus débilitantes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est la paralysie partielle du corps, connue sous le nom d’hémiplégie. Ce syndrome peut entraîner des douleurs chroniques à l’épaule, diminuant la qualité de vie des patient·e·s en phase de rééducation et compromettant leurs perspectives de récupération.
 

Manon Wagneur, consciente de ces défis, a entrepris une analyse minutieuse des besoins spécifiques des personnes victimes d’AVC. Son mémoire se concentre sur la conception d’un appareillage sur mesure, rigide, articulé et réglable en plusieurs points, destiné à répondre aux demandes exprimées par les patient·e·s et leur entourage pour l’exécution des tâches quotidiennes.
 

Un aspect essentiel de son travail est l’attention portée à l’esthétique, soulignant ainsi l’importance de l’acceptation et du confort psychologique pour les patient·e·s. En collaboration avec des professionnel·les de la santé, Manon a développé un dispositif médical approuvé par l’imagerie médicale et prescrit par des médecins spécialisés en médecine physique. Il est également remboursé par l’INAMI, ce qui facilite son accès aux patient·e·s.
 

À ce jour, sept patient·es bénéficient déjà de cet appareillage, démontrant son efficacité et son impact positif sur leur qualité de vie.

Rendez-vous à la Cérémonie de Remise des Prix HERA Awards 2024
 

Nous invitons chaleureusement le public à soutenir Manon lors de la Cérémonie de Remise des Prix HERA Awards 2024, qui se tiendra le 25 avril prochain à l’Université de Mons (UMONS). Cette soirée, animée par Caroline Veyt de la RTBF, promet d’être inspirante et festive, mettant en lumière les jeunes diplômé·es primé·es qui s’engagent activement pour un avenir plus durable.

C’est une occasion unique de célébrer l’innovation, la créativité et l’engagement en faveur du développement durable.

Nous vous attendons nombreux pour célébrer ce moment de reconnaissance et d’inspiration !

Fréquentation élevée lors Journées Portes et Cours Ouverts 2024 à l’ESA Saint-Luc Liège !

Renommée pour son enseignement en arts appliqués depuis plus de 130 ans, l’ESA Saint-Luc Liège s’affirme aujourd’hui en tant qu’espace dédié à l’apprentissage et à l’expérimentation, favorisant la formation de professionnels créatifs. Dans le cadre de ses Journées Portes et Cours Ouverts, l’ESA Saint-Luc Liège a attiré ses futurs étudiants. Merci à l’ensemble des participants, futurs étudiants, enseignants, étudiants actuels et personnel administratif, pour leur contribution essentielle à cet événement annuel !

En effet, les Journées Cours Ouverts ont permis aux visiteurs de découvrir le monde de l’enseignement supérieur artistique en assistant aux cours ouverts dans l’ensemble de nos sections. Une occasion unique de se familiariser avec la méthodologie de l’école, axée sur le développement des projets artistiques personnels. La Journée Portes Ouvertes du 29 février a été l’occasion pour les visiteurs de rencontrer les enseignants et les étudiants des différentes sections artistiques. Ils ont également pu obtenir des informations complètes sur les formations proposées et les spécificités de l’ESA Saint-Luc Liège, ainsi que son identité humaine, chaleureuse et inclusive, son dynamisme culturel et artistique ancré si caractéristiques ! Les concepts clés tels que l’interdisciplinarité, l’essai-erreur, l’expérimentation, la recherche de sens et la participation active ont été mis en avant. Le maintien et le renforcement de cet esprit d’ouverture et d’échange ont été soulignés, reflétant la volonté de l’école de promouvoir une approche pédagogique axée sur la logique “projets”.

Vous avez manqué cet événement ? Retrouvez-vous au salon du SIEP de Liège (22 et 23 mars).

Pour rester informé sur le processus d’inscription et les événements à venir, les futurs étudiants sont invités à s’enregistrer via ce lien.

L’équipe de l’ESA Saint-Luc Liège se réjouit de pouvoir accompagner les étudiants dans leur parcours artistique, contribuant ainsi à former des artistes réflexifs et conscients des enjeux de la société.

Stages 2024 en Design Industriel Master 2 : retours des Étudiants.

Le 28 février dernier, les étudiants en Master 2 de Design Industriel de l’École Supérieure des Arts Saint Luc Liège ont présenté avec enthousiasme les résultats de leurs stages réalisés en entreprise. L’étudiant.e a l’obligation d’effectuer un stage en milieu professionnel en M1 et M2. Ces exposés furent l’occasion de mettre en lumière une phase importante de leur parcours académique. Les échanges entre les étudiants et enseignants ont contribué à renforcer le lien entre la théorie enseignée en classe et la réalité du terrain.

Parmi les entreprises qui ont ouvert leurs portes aux étudiants pour leurs stages, nous retrouvons des noms tels que IOL, Hind Rabii, Bandi (wadd srl), Olivia Garden, Driftwood, Zafi Cycles, Axel Englebert Atelier, Xavier Lust, Alain Berteau, Mobitec, 1point61, Maison Dejardin, Croque-Madame et Aerosint. Chaque étudiant a pu mettre en oeuvre sa créativité et ses compétences techniques. Merci à tous les partenaires d’avoir offert à nos étudiants une expérience, nous l’espérons, enrichissante et formatrice. La diversité des entreprises impliquées reflète la variété des domaines que couvre le design industriel, allant du mobilier à la création d’objets de décoration…

Chaque année, l’ESA Saint Luc Liège continue de former des designers industriels prêts à relever les défis du monde professionnel, en leur offrant une formation complète, diversifiée et ancrée dans la réalité du marché du design.

Plus d’infos sur la section Design Industriel.

Dernier vernissage pour l’expo itinérante “Unfree Labor”, au Bois du Cazier.

Le vendredi dernier, le Bois du Cazier à Charleroi a accueilli l’exposition fascinante “Unfree Labor”, résultat d’une collaboration dynamique entre diverses institutions académiques (Université de Liège, Université du Luxembourg, ESA Saint-Luc Liège) et musées, dont le DASA (Dortmund), la Fonderie (Bruxelles), le MUAR (Luxembourg) et bien sûr le Bois du Cazier. Le vernissage a offert une expérience novatrice sur le travail non-libre, combinant scénographie immersive, témoignages poignants et réflexions percutantes.

Dès la conceptualisation de l’exposition, “Unfree Labor” s’est distinguée par son caractère participatif, impliquant des étudiants en muséologie de l’Université de Liège, des étudiants en Histoire publique, le Media Lab de l’Université du Luxembourg, et des étudiants de l’École supérieure des arts Saint-Luc à Liège, créant ainsi une synergie stimulante entre différentes perspectives académiques.

Suite aux premières réunions entre partenaires, un workshop intensif de deux jours, organisé par les étudiants en design social (CVG) s’est tenu à Saint-Luc. Ce fut le véritable point de départ de l’exposition, conçue et produite en deux ans. Plus de cinquante étudiants, accompagnés par les équipes des musées, ont élaboré les intentions et la structure de l’exposition. L’objectif était clair : dépasser les limites historiques pour examiner des situations contemporaines et sensibiliser en particulier les jeunes adultes entrant dans le monde professionnel.

Les concepts clefs :

Le résultat de ces réflexions a donné naissance à des concepts clés qui ont guidé la création de l’exposition. Parmi ceux-ci, on retrouve le “flou”, l’idée de “rendre visible l’invisible”, la notion d'”identité qui s’efface”, et l’importance de l'”effort” pour susciter une prise de conscience. Ces concepts ont été habilement traduits en installations et supports de médiation. Dès l’entrée, les visiteurs sont confrontés à des cubes arborant des extraits de grandes déclarations sur le travail équitable. Cependant, le portrait “haché” sur l’affiche suggère une réalité plus complexe, illustrant comment le travail peut influencer notre identité. Un chantier de construction symbolique met en lumière les situations d’exploitation, soulignant que les solutions sont toujours en construction.

Une exploration intime :

L’exposition se déploie ensuite comme un labyrinthe, invitant les visiteurs à fournir un effort pour découvrir des témoignages concrets. Des “vitrines” présentent des éléments de la vie quotidienne derrière un fin grillage, rappelant que certaines réalités méritent un regard plus attentif. Le parcours explore des thèmes tels que le travail des livreurs à vélo, les conditions des travailleurs des abattoirs, le travail du sexe, les jeunes au pair, et le travail des détenus en prison. Enfin, la sortie de l’exposition confronte les visiteurs à l’ambiguïté du système dans lequel nous vivons. Sonner aux portes et se confronter à nos propres contradictions suscite une réflexion profonde sur notre contribution inconsciente à ces situations. Cet effort, bien que parfois inconfortable, est un appel à l’attention et à la nécessité de ne plus fermer les yeux sur ces réalités peu visibles.

Les installations et l’identité graphique de l’exposition, conçues par des étudiants de scénographie et de communication visuelle et graphique, témoignent d’une collaboration fructueuse. Les musées partenaires ont également été chaleureusement remerciés pour leur confiance dans ce projet audacieux.

L’exposition “Unfree Labor” promet une expérience immersive et éducative, incitant les visiteurs à repenser leur relation au travail et à contribuer à la lutte contre les situations de travail inéquitables. Elle sera ouverte au public au Bois du Cazier jusqu’au 14/04/24.

Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans les nuances du monde du travail contemporain !