Fabien Denoël, enseignant en architecture d’intérieur à l’ESA Saint-Luc Liège, vient de publier “Liège, de dessin en dessin”, un magnifique ouvrage qui capture l’âme de la Cité ardente à travers le prisme du croquis.
Passionné par le dessin d’observation, il parcourt les rues, les places et les paysages de la région liégeoise pour en révéler la richesse architecturale et humaine.
Son livre est une invitation à redécouvrir la ville sous un regard sensible et précis, témoignant de son attachement à son patrimoine et à son évolution.
Liège est une ville chargée d’histoire, façonnée par les époques qui s’y superposent. Son image est multiple et en constante évolution. Prendre le temps de dessiner ses rues, c’est révéler cette richesse et cette diversité. Au fil des croquis, c’est une véritable promenade qui s’offre à nous : elle débute sur les hauteurs de la ville, descend doucement vers les rives de la Meuse, puis s’enfonce dans des quartiers qui sont familiers. Le voyage se prolonge ensuite au-delà du cœur urbain, explorant la banlieue, les paysages industriels et la campagne environnante.
Fabien Denoël est architecte et illustrateur. Passionné par le dessin d’observation, il remplit de nombreux carnets de croquis, capturant des souvenirs de lieux et des personnes qui les habitent.
Membre d’Urban Sketchers, il participe régulièrement aux rencontres organisées à travers le monde.





Le vendredi 28 février dernier, les étudiants de Master 2 en Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège ont présenté leurs rapports de stage devant leurs enseignants et leurs camarades de Master 1. Cet exercice visait à partager les expériences vécues en entreprise et à préparer la relève en transmettant des conseils aux futurs stagiaires.


Comme chaque année, les étudiants ont eu l’opportunité de mettre en pratique leurs compétences dans des entreprises reconnues du secteur. FN, Aerosint, Colop Arts and Crafts, Mobitec, JOA, Regglo, Bugg Motion, BZzero, Ideassign, Bandi, Stuv et IOL figurent parmi les sociétés qui ont accueilli ces jeunes designers en devenir. Grâce à ces collaborations, les étudiants ont pu se confronter aux exigences du monde professionnel, affiner leurs savoir-faire et élargir leur réseau.

À l’issue des présentations, un temps d’échange a été organisé avec des entreprises partenaires. La société John Cockerill a notamment présenté son activité ainsi que les opportunités qu’elle propose aux étudiants, que ce soit en stage ou en emploi. De son côté, la société Safran Aero Booster était représentée par Alain Beaujean, Responsable Conception Équipements, qui a partagé son expertise et offert un éclairage sur les défis et les exigences du domaine industriel.
Cette rencontre a permis aux étudiants de bénéficier d’un retour d’expérience complémentaire sur leur stage, mais aussi d’anticiper leur insertion professionnelle. En favorisant ces échanges entre étudiants, enseignants et entreprises, l’ESA Saint-Luc Liège confirme son engagement à offrir une formation ancrée dans la réalité du métier, fidèle à son approche pédagogique du learning by doing. Grâce à un cursus qui allie créativité, technique et approche pragmatique du design, la section Design Industriel forme des concepteurs capables de répondre aux défis de l’industrie contemporaine. L’accent est mis sur la polyvalence, la réflexion critique et l’innovation, afin de préparer les étudiants à intégrer des secteurs variés, allant du design produit à l’ingénierie en passant par la recherche et le développement.




Un grand merci aux entreprises partenaires et aux étudiants pour leur implication dans cette expérience essentielle à leur parcours !
Dans le cadre du cours d’actualités culturelles, les étudiants en M1 Di ont exploré le Design Museum Brussels, un lieu clé pour comprendre l’évolution du design et son impact sociétal. Cette immersion a permis d’approfondir leur réflexion sur le rôle du design dans la société, à travers les collections permanentes et deux expositions temporaires mettant en lumière les créatrices souvent invisibilisées.

Deux expositions phares :
Une rétrospective internationale produite par le Vitra Design Museum, présentant les œuvres de 80 designers femmes (dont Charlotte Perriand et Eileen Gray) qui ont façonné l’industrie du design. L’exposition retrace leur contribution historique, des débuts du modernisme à nos jours, tout en interrogeant les conditions de travail et la reconnaissance de leur travail.

Une première en Belgique, cette exposition révèle les réalisations de plus de 50 créatrices belges, dont Maria Sèthe et Hélène Denis-Bohy. Elle explore les thèmes de la visibilité (autonomisation via le design) et de l’invisibilité (méconnaissance de leur rôle pour des raisons sociales ou collaboratives).
Un apprentissage au-delà des salles de cours
Cette visite s’inscrit dans une démarche pédagogique visant à développer un regard critique sur les narrations dominantes de l’histoire du design. Les étudiants ont pu questionner les biais historiques et s’inspirer des parcours de ces pionnières, tout en nourrissant leur propre créativité.








L’ESA Saint-Luc Liège est fière d’annoncer que l’une de ses jeunes diplômées, Laura Stevens, a été distinguée aux HERA Awards 2025. Son mémoire de master en Design Industriel, intitulé « Sépultures régénératives et design », a reçu le prestigieux HERA Award Sustainable Design. Cette reconnaissance souligne la qualité et la pertinence de son travail, qui propose une approche innovante et responsable du design funéraire.

Le mémoire de Laura Stevens, réalisé sous la direction de Jean-François Lavis, explore la conception de sépultures régénératives, un concept qui allie respect de l’environnement et rites funéraires. Son approche s’inscrit dans une réflexion plus large sur la réduction organique des corps et la sociologie de la mort, deux thématiques centrales de son travail. À travers une analyse approfondie et des propositions de design durable, elle interroge les pratiques actuelles et imagine des alternatives plus respectueuses des écosystèmes.
Les HERA Awards, organisés par la Fondation pour les Générations Futures, récompensent chaque année des étudiants et jeunes chercheurs dont les travaux adoptent une approche systémique du développement durable. Ce prix met en lumière des recherches innovantes qui apportent des solutions concrètes aux défis contemporains. La distinction reçue par Laura Stevens témoigne de la portée de son projet et de son engagement en faveur d’un design éthique et durable.

La cérémonie officielle de remise des prix se tiendra le jeudi 17 avril 2025 à l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles. Avant la remise des distinctions, une exposition de posters permettra de découvrir l’ensemble des travaux primés et d’échanger avec les lauréats. Cet événement est ouvert au public sur inscription.
📅 Cérémonie de remise des prix & exposition
📍 UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
📆 Jeudi 17 avril 2025
📌 Infos & inscriptions : www.fgf.be/hera
L’ESA Saint-Luc Liège félicite chaleureusement Laura Stevens pour cette belle réussite et encourage chacun à découvrir son travail lors de cet événement. Une reconnaissance qui illustre la richesse et la pertinence des recherches menées au sein de notre établissement.



Les étudiants de première année en Architecture d’intérieur et Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège ont participé à une visite culturelle à Cologne le 3 décembre 2024, marquée par deux moments forts :

La Cathédrale de Cologne : Ce chef-d’œuvre de l’architecture gothique, érigé sur plus de 600 ans, a subjugué les étudiants par sa hauteur vertigineuse, ses arcs majestueux et ses détails ornementaux d’une finesse exceptionnelle. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est un symbole intemporel de l’art sacré et de l’ingéniosité architecturale médiévale. Les participants ont été particulièrement impressionnés par les vitraux colorés qui illuminent l’intérieur de la cathédrale, créant une atmosphère à la fois mystique et apaisante. En explorant l’édifice, les étudiants ont découvert des trésors inestimables tels que le célèbre reliquaire des Rois Mages, une œuvre d’orfèvrerie médiévale contenant, selon la tradition, les reliques des trois Rois Mages. Les visites guidées ont également permis d’approfondir l’histoire et les techniques de construction de ce monument, qui a traversé les siècles malgré les guerres et les évolutions urbaines. Cette expérience a offert un regard fascinant sur la manière dont les bâtiments historiques dialoguent avec leur environnement contemporain, un sujet riche de sens pour de futurs architectes et designers.

Cette journée a offert aux étudiants une expérience formatrice, alliant l’exploration du patrimoine historique et du design moderne. Elle a stimulé leur créativité et enrichi leur compréhension des liens entre histoire, design et architecture.
Un grand merci à Charlotte DERCLAYE et à Nastasja Caneve pour leur organisation impeccable. Merci à vous tous pour votre collaboration !















Dispensé par Arnaud Sohet, enseignant en architecture d’intérieur à l’ESA, l’atelier « Espaces Scénographiques » du Master 2 en Architecture d’Intérieur de l’ESA Saint-Luc Liège se distingue par son approche intégrative et son engagement dans des projets concrets et variés. Ce programme permet aux étudiants d’expérimenter et de mettre en pratique les concepts théoriques abordés dans leur mémoire à travers des projets personnalisés.




Ces projets, inscrits dans des contextes réels en dehors des murs de l’école, couvrent divers domaines tels que la muséographie, l’événementiel, les arts du spectacle, et l’espace urbain.
Chaque étudiant a l’occasion de collaborer avec de nombreux partenaires externes, issus de milieux culturels variés, permettant ainsi une immersion dans des situations professionnelles authentiques. En fin de cursus, les étudiants doivent présenter leurs projets de manière scénographique devant un jury composé de professionnels du secteur, évaluant leur capacité à concevoir, organiser, et réaliser des projets scénographiques complets.
L’inauguration d’un arbre à livres à Herstal

Parmi les projets réalisés cette année, l’installation d’un « arbre à livres » dans le parc Marexhe à Herstal.
Ce projet, réalisé par Natacha Dossin, Lou Smits, et Sirilak Tanthaisong, consistait en l’installation d’une structure artistique et fonctionnelle dédiée à l’échange de livres dans un parc public. L’objectif de cette installation était de promouvoir la culture et la lecture communautaire, en offrant aux habitants de Herstal un espace où ils peuvent échanger des livres et se réunir autour de la littérature. Cette initiative renforce le lien social et encourage l’engagement culturel au sein de la communauté locale.
« La Cabane à Livres », située au cœur de l’Espace Marexhe, offre un espace chaleureux où petits et grands pourront déposer, découvrir et lire des livres en tous genres. Une initiative dont l’impact se veut résolument positif sur les communautés locales, en promouvant la culture, la lecture et l’engagement communautaire !
Ici, quelques photos de l’inauguration officielle, le vendredi 28 juin dernier, en présence de Roland Decaudin (directeur de l’ESA) et du Bourgmestre de Herstal, Frédéric Daerden.








Autres projets marquants de l’année :





Bravo à tout.e.s et tous pour ces projets et cette diversité d’expériences offertes par l’atelier « Espaces Scénographiques ». Les étudiants, en travaillant sur des projets concrets et en collaboration avec des partenaires externes, acquièrent des compétences précieuses et une préparation solide pour leurs futures carrières professionnelles.
Valérie Rousseau, enseignante en conservation-restauration des œuvres d’art à l’ESA Saint-Luc Liège, a eu l’opportunité exceptionnelle de participer à un programme de mobilité internationale à l’Université des Arts de Tokyo, du 10 juin au 1er juillet dernier. Ce séjour a été rendu possible grâce à une bourse de mobilité « Asem-Duo » de l’ARES. Orchestrée par Mariko Kitano, restauratrice de céramique et responsable de la section de conservation-restauration à l’Université des Arts, cette initiative visait à enrichir les pratiques et à internationaliser le cursus de conservation-restauration de l’ESA.

Découverte et échanges culturels
Pendant son séjour, Valérie Rousseau a exploré diverses sections du département Beaux-Arts, incluant la conservation-restauration de sculptures, de peintures orientales, d’objets en laque et de céramiques, ainsi que des biens culturels enfouis et du patrimoine bâti. Elle a également visité les ateliers de création de céramiques et de laques, ainsi que les laboratoires de sciences de la conservation à l’Université des Arts de Tokyo et au Tokyo National Research Institute for Cultural Properties.

Partage des savoirs et techniques
L’un des moments forts de cette expérience a été la découverte de la technique du Kintsugi, une méthode ancestrale japonaise de réparation des céramiques avec de la laque, souvent recouverte d’or. « C’est une technique traditionnelle ancestrale au Japon, qui suscite actuellement un intérêt croissant en Occident, notamment séduit par la philosophie qui s’y rapporte : magnifier l’accident et, par extrapolation, ne pas cacher les failles », explique Valérie Rousseau. « Toutefois, d’après les discussions que j’ai pu avoir sur le sujet là-bas, il s’agit en partie d’un mythe occidental d’un Orient un peu trop fantasmé. » S’initier à cette technique et au très long processus de réalisation d’objets en laque était un objectif essentiel de l’échange, même si cela ne représente qu’une première étape dans la maîtrise complète de cette méthode.



Encadrement et collaboration
Charlotte Stienne, étudiante en M1 CROA céramique à l’ESA, a rejoint Valérie Rousseau à partir du 20 juin. Ayant effectué sa rhéto au Japon, Charlotte maîtrise la langue japonaise, facilitant ainsi les échanges. Son mémoire porte sur la conservation des vases japonais laqués du musée de Mariemont, une problématique pertinente dans le cadre de cet échange.
Perspectives
Ce séjour a non seulement permis de renforcer les compétences techniques en conservation-restauration, mais a aussi ouvert la voie à de futures collaborations avec l’Université des Arts de Tokyo. Des contacts fructueux ont été établis avec les professeurs et élèves japonais, laissant entrevoir des possibilités de workshops et d’autres projets collaboratifs à venir.
En dehors des heures de cours, Valérie Rousseau a pu découvrir Tokyo et ses trésors culturels, visitant de nombreux temples, musées, et profitant des diverses facettes de la culture japonaise contemporaine, de la cuisine locale au karaoké.






Ce séjour à Tokyo s’avère être une expérience des plus enrichissantes, tant sur le plan professionnel que personnel, constituant un tremplin vers une meilleure coopération internationale dans le domaine de la conservation-restauration.