Jury CVG BAC3 @ B9

Les 17 et 18 juin derniers, au B9 de l’ESA Saint-Luc Liège, les étudiants de troisième année en communication visuelle et graphique ont présenté leurs projets devant un jury de professionnels sous la présidence de Marie Sion, enseignante en design social. Leurs propositions se focalisaient sur l’identité visuelle, l’édition, le design participatif à finalité sociale et le graphisme expérimental, reflétant une palette diversifiée de styles et de concepts. Le jury présent a souligné leur capacité à expérimenter différentes approches graphiques et à concevoir des systèmes graphiques cohérents et impactants.

Chaque projet était une démonstration de choix graphiques précis, soutenus par des argumentations solides et une présentation professionnelle et contemporaine. De l’intime au ludique, en passant par l’humour, la diversité des approches reflétait la richesse des personnalités au sein de cette promotion d’étudiants graphistes !

Jury de Communication Visuelle et Graphique MASTER2 aux Brasseurs

Les 12 et 13 juin derniers, les étudiant.e.s de Master 2 en Communication Visuelle et Graphique (CVG) ont présenté leurs projets de fin d’études, chacun ayant développé une proposition personnelle sur une année complète. Devant un panel de professionnels, iels ont démontré leur capacité à expérimenter différentes pistes graphiques en utilisant des techniques et des outils adéquats, à concevoir des systèmes graphiques cohérents au niveau communicationnel, et à poser des choix graphiques précis. Un exercice qui visait à argumenter et présenter leur travail de manière contemporaine et professionnelle.

Merci infiniment aux personnes présentes dans le cadre de ce jury M2 en CVG : Clarisse Thomas, Catherine Barsics, Justine Gloesener, Gilles Dewalque, Matthieu Litt, Nicolas Bebronne

En marge de ces jurys, lors du vernissage du 13 juin aux Brasseurs, certain.e.s étudiant.e.s ont profité de l’occasion pour présenter un nouveau projet nommé @fffonderie. FF, une initiative collective initiée à l’ESA Saint-Luc Liège, réunissant des étudiant.e.s, des enseignant.e.s et des sympathisant.e.s autour de la pratique typographique au sens large. Les membres de ce collectif avaient pour objectif d’amorcer, d’approfondir, de perfectionner, de critiquer et de partager leurs approches de la lettre, tout en développant et en interprétant des langages graphiques adaptés aux besoins de la communication visuelle, et en posant un regard critique sur leur production personnelle ou collective.


Un pont entre création et professionnalisme : “Fonck 4” à l’ESA Saint-Luc Liège

L’ESA Saint-Luc Liège a mobilisé ses étudiants en Communication Visuelle Graphique (CVG), option édition, et en Bande Dessinée (BD) autour d’un projet d’édition fédérateur, à savoir la quatrième édition du Fonck, édité par Outre-Muse, la maison d’édition de l’ESA Saint-Luc Liège, soutenue par Wallonie Entreprendre. Cette rencontre a favorisé une synergie créative entre ces deux disciplines, mettant en lumière leur complémentarité et ouvrant la voie à des réalisations originales et audacieuses.

Au cœur de ce projet, les étudiants en BD ont relevé le défi captivant de créer des histoires courtes pour la revue “Fonck”. Avec huit pages maximum et une liberté de création totale, ils ont donné vie à des récits uniques et autonomes. Ce projet, intégré aux ateliers du premier quadrimestre, visait à les confronter aux réalités du monde professionnel, en leur imposant des contraintes telles que le respect des délais, un cahier des charges précis et une collaboration avec les responsables éditoriaux et de production.

Le 25 avril, les étudiants de la section CVG ont pris le relais, présentant leurs mises en page des histoires créées par leurs camarades en BD. Cette rencontre a souligné l’importance de la collaboration entre les deux disciplines et l’aspect entrepreneurial de leur partenariat.

“Fonck 4” incarne parfaitement les valeurs de l’ESA Saint-Luc Liège : intersection des disciplines et esprit d’entrepreneuriat. Cette collaboration fructueuse entre les sections CVG et BD démontre la richesse des synergies au sein de l’école et l’engagement des étudiants à repousser les limites de la créativité et à se professionnaliser.

Alix Garin : une source d’inspiration

La présence d’Alix Garin, ancienne étudiante de l’école et artiste accomplie, a apporté une dimension professionnelle et inspirante à l’événement. Son implication dans la réalisation de la couverture du recueil a illustré concrètement l’impact de la formation dispensée à l’ESA Saint-Luc Liège. Merci pour sa présence et ses contributions !

 Les 21, 22 & 23 juin, vous êtes invités à notre exposition de fin d’année

L’Impact Positif des Études Artistiques sur la Vie Étudiante

Le Salon SIEP Liège 2024 s’est conclu sur des rencontres et des souvenirs mémorables. En cet événement, enseignants, personnel administratif et étudiants se sont rassemblés pour mettre en lumière les spécificités de l’enseignement artistique et présenter les formations offertes par notre établissement. Cette occasion a également permis aux futurs étudiants de découvrir les multiples avantages des études artistiques dans leur parcours académique et personnel.

Les programmes artistiques proposés par l’ESA Saint-Luc Liège couvrent une variété de disciplines telles que la bande dessinée, l’illustration, la peinture, la photographie, la publicité, la sculpture, l’architecture d’intérieur, la communication visuelle et graphique, ainsi que la conservation et la restauration des œuvres d’art. Au-delà de l’acquisition de compétences techniques, ces programmes visent à cultiver la créativité, l’expression personnelle et la pensée critique chez les étudiants, les préparant ainsi aux défis professionnels et personnels de la vie.

Créativité, expérimentation, prise de risques et pensée novatrice : les études artistiques offrent aux étudiants un espace pour développer leur propre voix artistique, les incitant à repousser les limites de leur imagination. L’ESA Saint-Luc Liège offre un environnement propice à l’expression créative, où les étudiants peuvent explorer sans craindre le jugement, favorisant ainsi leur confiance en eux et leur estime de soi. 

Les études artistiques ne se limitent pas à l’acquisition de compétences techniques ; elles sont une source d’inspiration, de croissance personnelle et de transformation. En cultivant la créativité chez les étudiants, elles ouvrent la voie à un avenir où l’imagination et l’innovation sont les moteurs du progrès.

Rejoignez notre communauté où la créativité est célébrée et cultivée. Pour rester informés sur les opportunités passionnantes offertes par l’ESA Saint-Luc Liège, veuillez fournir votre adresse e-mail via le formulaire en ligne :

https://intranet.saint-luc.be/fr/myinscription/subscription/add

Une semaine au Phare : immersion dans une institution d’aide à la jeunesse

Ce module pédagogique inspiré du concept « action recherche design » (A. Findeli) consistait en une semaine de réflexion et création avec les usagers (les résident.es, les éducateur.ices, l’administration, le personnel technique…) de la maison d’accueil Le Phare à Liège, accompagnés d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de l’ENSAD de Nancy, de l’ESA Saint-Luc Liège et de l’Université de Liège. Le projet, pensé en interaction avec le groupe, consiste en un réaménagement des espaces collectifs du Phare. Il est marqué par la volonté à s’intégrer dans cet espace, ce système afin d’en comprendre ses usages et ses usagers. L’ambition de ce moment d’immersion vise à expérimenter un dispositif de travail collaboratif et la coopération entre les disciplines, tel que nous souhaiterions en développer dans le cadre d’une formation dédiée à la recherche-création interdisciplinaire, en cours de conception. Dans un second temps, un partage réflexif s’incarnera lors de journées d’étude à l’automne 2024 qui offriront à un panel d’acteur.ice.s élargi, un moment de discussion sur les enjeux, les opportunités et les défis d’une approche collective de recherche action/création interdisciplinaire. 

Le SRG Le Phare est une maison d’accueil pour enfants et adolescent.e.s, agréée par l’Administration Générale de l’Aide à la Jeunesse (Belgique). Le Phare s’inscrit dans un réseau large d’actions sociales et de solidarité, à destination de jeunes qui subissent différentes formes d’exclusions sociales. Le service accueille aujourd’hui une vingtaine de jeunes, filles et garçons, de 7 à 17 ans. Ils sont accompagnés par une équipe éducative présente en continu, 7 jours sur 7, 24h/24, toute l’année. Le Phare est pour la plupart des résident.e.s le lieu de vie principal. Si des retours en famille sont accessibles à certains jeunes pour les weekends ou les congés scolaires, la majorité du groupe reste présente en continu. D’où le besoin de favoriser le vivre ensemble au sein d’un bâtiment peu adapté (vieille maison de maître, d’abord transformée en bureaux d’administration puis sommairement adaptée à l’hébergement d’enfants). 

Notre objectif : améliorer le bien-être. Et ce en travaillant à des propositions avec les jeunes et les travailleur.euse.s du Phare. Qu’il s’agisse des espaces communs ou privés, il s’agissait de prendre en compte de nombreux éléments dont les questions d’intimité, des réflexions sur les usages et l’organisation de la vie en groupe, l’harmonisation du mobilier, la communication et l’affichage, la sobriété énergétique, la révision de l’éclairage, etc.

Les deux premiers jours, nous avons proposé divers ateliers participatifs auxquels les jeunes qui le souhaitaient ont pu prendre part. Ceux-ci nous ont permis de faire connaissance avec eux, avoir des moments plus intimes avec chacun.e, en savoir plus sur leurs envies et leurs besoins. Mais surtout, ces ateliers, ont été un point de départ pour toutes les propositions d’aménagement du Phare. C’était une phase importante d’observation et de récolte d’informations.  

Ensuite, nous avons travaillé intensément le reste de la semaine, installés dans la salle polyvalente du Phare, recevant la visite des enfants. Certain.e.s ont pu être associés étroitement à la suite du travail, que ce soit pour tester le montage d’un meuble-prototype ou pour créer de la typographie. Les repas étaient pris avec les enfants, pour continuer à nous imprégner de leur quotidien et pour poursuivre les échanges avec eux et avec les membres du personnel. Nous avons été très touchés par l’accueil de chacun et chacune. 

Au terme de la semaine, nous avons produit un Journal qui relate la rencontre, les ateliers, les recherches, les solutions et les pistes d’aménagement proposées. Le tout a été présenté lors d’une soirée de restitution à l’école, comprenant une petite exposition de la matière produite dans les ateliers. C’était bien agréable de pouvoir accueillir à notre tour ces jeunes visiteur.euse.s dans notre lieu d’étude et de travail. Après ces 5 journées d’immersion, les adieux ont été difficiles ! Mais on a promis de se revoir bientôt…  

Participants : 

5 étudiant.e.s de l’ESA : Architecture d’intérieur, Design industriel, Communication visuelle et graphique et Photographie, avec leurs enseignants : Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion et Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet 

4 étudiant.e.s de l’ENSAD Nancy en Design des milieux, avec leurs enseignants Colin Ponthot et Jehanne Dautrey. 

1 étudiante en Master 2 en Sociologie de l’Université de Liège 

Justine Contor, post-doctorante en Architecture à l’Université de Liège 

Et bien sûr les 20 enfants et adolescent.e.s et l’équipe éducative du Phare 

Le projet a obtenu le soutien de Wallonie Entreprendre

A Week at Le Phare : Immersion in a Youth Care Institution

Inspired by the concept of ‘action research design’ (A. Findeli), this immersive module brought together students and teachers, from different higher education institutions, with residents and workers of a children’s home in Liège – Le Phare. The aim was to foster interactions – i.e. user centred reflections and creations – in order to work on the reorganisation of Le Phare’s interior lay-out and collective spaces. 

Le Phare is a children’s home recognised by the General Administration of Youth Aid of Belgium. It is part of a wider network of social and solidarity initiatives aimed at young people suffering from various forms of social exclusion. The service currently accommodates around twenty boys and girls, aged 7 to 17. They are supported 24/7 by a qualified educational team. For most resident, Le Phare constitutes their main place of residence. While some young people are able to return to their families at weekends or during school holidays, the majority of the group remains in house. Hence, there is a need to promote improved living conditions in a building that is not purpose built – i.e. an old mansion first converted into administrative offices and then summarily adapted to accommodate children.

Against this backdrop, our project sought to promote well-being. To start off, we worked on different proposals with the young residents and the workers of Le Phare. Whether talking about communal or private spaces, we had to consider a number of issues such as privacy, different uses and organisation models of common living, the harmonisation of furniture, communication and signage, energy efficiency, lighting, etc. 

During the first two days, we organised a number of participatory workshops for the young resident, who participated on a voluntary basis. We thereby grew to know them better, have more intimate moments with each of them and find out more about their wishes and needs. But above all, these workshops were a starting point for all the development proposed changes to Le Phare. It was therefore an important observation and information-gathering phase.  

We then spent the rest of the week working intensively on the multi-purpose common room of Le Phare. The children were also closely involved in the rest of the work, whether by testing the assembly of a prototype piece of furniture or creating typography. In addition, meals were taken with the children, so that we could continue to immerse ourselves in their daily lives and continue our exchanges with them and the members of staff. We were very touched by everyone’s hospitality. 

At the end of the week, we produced a publication describing our meetings, workshops, research approach, and solutions. The proposed improvements were presented to the stakeholders – Le Phare residents and staff – during an rounding off exhibition at ESA Saint-Luc Liège School of Art. Welcoming all these young visitors to our students’ place of study and work was a great experience. After 5 days intense days, it was hard to say goodbye! So let’s make sure we meet each other again soon…

In conclusion, this life-size field project allowed us to test collaborative protocols with experts from different disciplines. In turn, this experience will feed into our ongoing reflection on transdisciplinary action research/creation. So, what is next? In Autumn 2024 we will organise a study seminar with a wide body of stakeholders to continue questioning, debating and building our proposal for a transdisciplinary post-graduate degree on action research. 

Participants : 

ESA Saint-Luc Liège: 

5 students from the Interior Design, Industrial Design, Visual and Graphic Design and Photography, departments supported by their professors: Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion and Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet

ENSAD Nancy (FR):

4 Environmental Design student accompanied by their teachers Colin Ponthot and Jehanne Dautrey. 

University of Liège: 

1 Sociology graduate student together with Justine Contor, a post-doctoral student in Architecture. 

And of course, the 20 children, teenagers and support staff at Le Phare

This project was made possible by Wallonie Entreprendre

Dernier vernissage pour l’expo itinérante “Unfree Labor”, au Bois du Cazier.

Le vendredi dernier, le Bois du Cazier à Charleroi a accueilli l’exposition fascinante “Unfree Labor”, résultat d’une collaboration dynamique entre diverses institutions académiques (Université de Liège, Université du Luxembourg, ESA Saint-Luc Liège) et musées, dont le DASA (Dortmund), la Fonderie (Bruxelles), le MUAR (Luxembourg) et bien sûr le Bois du Cazier. Le vernissage a offert une expérience novatrice sur le travail non-libre, combinant scénographie immersive, témoignages poignants et réflexions percutantes.

Dès la conceptualisation de l’exposition, “Unfree Labor” s’est distinguée par son caractère participatif, impliquant des étudiants en muséologie de l’Université de Liège, des étudiants en Histoire publique, le Media Lab de l’Université du Luxembourg, et des étudiants de l’École supérieure des arts Saint-Luc à Liège, créant ainsi une synergie stimulante entre différentes perspectives académiques.

Suite aux premières réunions entre partenaires, un workshop intensif de deux jours, organisé par les étudiants en design social (CVG) s’est tenu à Saint-Luc. Ce fut le véritable point de départ de l’exposition, conçue et produite en deux ans. Plus de cinquante étudiants, accompagnés par les équipes des musées, ont élaboré les intentions et la structure de l’exposition. L’objectif était clair : dépasser les limites historiques pour examiner des situations contemporaines et sensibiliser en particulier les jeunes adultes entrant dans le monde professionnel.

Les concepts clefs :

Le résultat de ces réflexions a donné naissance à des concepts clés qui ont guidé la création de l’exposition. Parmi ceux-ci, on retrouve le “flou”, l’idée de “rendre visible l’invisible”, la notion d'”identité qui s’efface”, et l’importance de l'”effort” pour susciter une prise de conscience. Ces concepts ont été habilement traduits en installations et supports de médiation. Dès l’entrée, les visiteurs sont confrontés à des cubes arborant des extraits de grandes déclarations sur le travail équitable. Cependant, le portrait “haché” sur l’affiche suggère une réalité plus complexe, illustrant comment le travail peut influencer notre identité. Un chantier de construction symbolique met en lumière les situations d’exploitation, soulignant que les solutions sont toujours en construction.

Une exploration intime :

L’exposition se déploie ensuite comme un labyrinthe, invitant les visiteurs à fournir un effort pour découvrir des témoignages concrets. Des “vitrines” présentent des éléments de la vie quotidienne derrière un fin grillage, rappelant que certaines réalités méritent un regard plus attentif. Le parcours explore des thèmes tels que le travail des livreurs à vélo, les conditions des travailleurs des abattoirs, le travail du sexe, les jeunes au pair, et le travail des détenus en prison. Enfin, la sortie de l’exposition confronte les visiteurs à l’ambiguïté du système dans lequel nous vivons. Sonner aux portes et se confronter à nos propres contradictions suscite une réflexion profonde sur notre contribution inconsciente à ces situations. Cet effort, bien que parfois inconfortable, est un appel à l’attention et à la nécessité de ne plus fermer les yeux sur ces réalités peu visibles.

Les installations et l’identité graphique de l’exposition, conçues par des étudiants de scénographie et de communication visuelle et graphique, témoignent d’une collaboration fructueuse. Les musées partenaires ont également été chaleureusement remerciés pour leur confiance dans ce projet audacieux.

L’exposition “Unfree Labor” promet une expérience immersive et éducative, incitant les visiteurs à repenser leur relation au travail et à contribuer à la lutte contre les situations de travail inéquitables. Elle sera ouverte au public au Bois du Cazier jusqu’au 14/04/24.

Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans les nuances du monde du travail contemporain !

Workshop avec Marion Bataille : exploration de la Typographie Modulaire en CVG

Du 6 au 8 décembre 2023, l’École Supérieure des Arts de Saint-Luc Liège a vibré au rythme du workshop animé par Marion Bataille, graphiste et illustratrice française renommée. Plongeant dans le monde fascinant de la “typographie modulaire”, les étudiants de la section Communication Visuelle et Graphique ont été invités à créer des abécédaires uniques à partir de systèmes modulaires, explorant divers matériaux tels que le papier, le carton, le fil, le scalpel et la colle…


Le thème central du workshop, “Créations d’abécédaires à partir de systèmes modulaires”, a guidé les étudiants tout au long de l’événement. Sous la direction de Marion Bataille, les participants ont exploré les possibilités infinies de la typographie modulaire, donnant vie à des abécédaires originaux et expressifs.

Le workshop s’est clôturé par la présentation des résultats à l’ancienne galerie (bâtiment CVG), lors d’un vernissage où les créations des étudiants sont actuellement exposées. Cette exposition demeure ouverte et visible jusqu’à ce vendredi, offrant aux visiteurs une chance exceptionnelle de plonger dans l’univers artistique façonné par l’influence de Marion Bataille. Les clichés capturés lors de cet événement, joints à cet article, témoignent de la richesse des productions créées au cours de ces trois jours intensifs de travail artistique.

Merci à Marion Bataille pour sa présence. Ce workshop marquera sans nul doute les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège qui y ont pris part, faisant de cet événement une expérience formatrice propice à repousser les limites de leur imagination et à perfectionner leurs compétences artistiques sous la houlette d’une figure emblématique de la typographie.

Plongée dans l’Obscurité : Retour sur l’Exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy


L’ESA Saint-Luc Liège a accueilli l’exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy, étudiant en troisième année à la CVG Saint-Luc Liège. Les 12 et 13 décembre derniers, le B9 s’est transformé en un lieu mystérieux, plongeant les visiteurs dans les méandres de la nyctophobie, la peur du noir. Cette exposition a offert une expérience immersive unique, permettant aux visiteurs de confronter leurs propres peurs. L’atmosphère singulière et la qualité artistique exceptionnelle en font un événement mémorable, où Adrien Dessy a réussi à créer une expérience immersive qui défie les frontières de la perception.

Obscure exposition

Adrien Dessy a exploré la thématique complexe de la nyctophobie, une condition qu’il connaît intimement. L’exposition “Mon Ombre” a offert aux visiteurs une plongée profonde dans l’esprit de l’artiste, confrontant les spectateurs à des images évocatrices et les enveloppant dans un jeu de lumière rouge et noire. Le B9 plongé dans une atmosphère unique, et presque cathartique pour l’artiste !

Les visiteurs ont été invités à se confronter à leurs propres peurs, immergés dans une expérience sensorielle située entre arts visuels et psychologie, résultat d’une recherche approfondie sur la nyctophobie permettant aux visiteurs de mieux comprendre la réalité de la peur du noir, offrant un aperçu intime de l’artiste.

CVG Design Social & Numérique @ Plugin-City (Eindhoven)

Suite au contact établi lors des journées franco-belges en juin 2022, l’idée a émergé d’une rencontre entre les élèves de l’Esad Valenciennes et les étudiantes de Saint-Luc Liège. Cette opportunité s’est concrétisée par un workshop à la Plugin-city de Eindhoven en mobilité courte et hybride, en collaboration avec Corradino Garofalo et Raphaël Coutin.

Corradino Garofalo, designer, se passionne pour les interactions entre les individus et la société, avec des recherches axées sur les contextes géographiques et anthropologiques, adoptant une approche interdisciplinaire du design.

Raphaël Coutin, designer social, collabore fréquemment avec des écoles et des studios créatifs pour explorer le monde du design.

Le workshop avait pour objectif de considérer l’intelligence artificielle comme un collaborateur plutôt qu’un simple outil. Le processus a débuté par une interaction avec l’IA. Le premier exercice consistait à réaliser un safari photo au cœur d’Eindhoven, capturant des infrastructures ou des éléments design reflétant la personnalité de chaque étudiant-e. Après une sélection de photos, les participants devaient générer une image aussi similaire que possible à leur choix initial, explorant ainsi la création d’un texte clair et précis (appelé “prompt”) pour obtenir une image de qualité générée par l’IA.

Le second exercice impliquait la création d’un protocole d’utilisation de l’IA en se basant sur les observations précédentes, visant à déterminer son applicabilité à d’autres sujets. Pour le projet final, chaque élève s’est vu attribuer un thème spécifique (fontaine, paravent, bar, signalétique d’aéroport, miroir…), avec pour objectif de créer un objet en utilisant le protocole établi.

Ce workshop a constitué un véritable défi pour les étudiants, les encourageant à sortir de leur zone de confort, à privilégier l’expérimentation plutôt que la recherche d’un résultat parfait, et à travailler avec les incohérences de l’intelligence artificielle. Ils ont été amenés à utiliser des techniques, des outils, des formats et des supports qu’ils n’avaient que peu ou jamais utilisés.

Les échanges entre les étudiants des deux écoles ont été enrichissants, se déroulant dans une ambiance de travail stimulante. Ce workshop a également favorisé un partage de bonnes pratiques entre les professeurs, notamment avec Léa Barbier, professeur en design social et membre du collectif Faubourg 132.