Une exposition ouverte, participative et festive !
Du vendredi 20 au dimanche 22 juin, l’ESA Saint-Luc Liège vous invite à explorer l’univers créatif de ses étudiant·e·s lors de l’EXPO 2025. Pendant trois jours, l’école se transforme en un espace d’exposition vivant, révélant la richesse et la diversité des projets issus de ses neuf sections artistiques.
Au programme : sélection de travaux marquants, ateliers participatifs, démonstrations, rencontres et moments festifs. L’événement offre ainsi une immersion unique dans les pratiques et expérimentations artistiques portées par les étudiants de cette promotion 2024-2025.
Que vous soyez amateur d’art, curieux ou futur étudiant, venez découvrir et partager l’énergie créative qui anime Saint-Luc !
Lancement de l’exposition autour de la récupérathèque : installations spontanées, fresque collaborative, affiches engagées et valorisation des rebuts créatifs.
18h à minuit : La Cave – Bar éphémère + Samedi 21 & dimanche 22, de 12 à 18h00.
Dégustation de vins ainsi que de “La Torgnole”, bière artisanale de Saint-Luc, brassin 2025.
Samedi et/ou Dimanche (voir programme détaillé) :
Une école en mouvement
L’EXPO 2025 est bien plus qu’une exposition : c’est une immersion dans les pratiques contemporaines, un lieu de dialogue entre disciplines, et une célébration de la créativité sous toutes ses formes !
Entrée libre et gratuite Lieu : ESA Saint-Luc Liège, Boulevard de la Constitution 41, 4020 Liège
Trois scénographies de fin d’études qui donnent corps au réel
28 mai 2025 by Stagiaire Communication
Trois projets de fin d’études à l’ESA Saint-Luc Liège : mémoire, scène émergente et écoute publique
À l’ESA Saint-Luc Liège, la scénographie ne se contente pas d’habiller des plateaux. Elle sort, elle s’infiltre, elle interroge le réel, elle bouscule les certitudes. Chaque année, les étudiant·es du Master 2 Architecture d’intérieur – option Espaces scénographiques se frottent au monde, armé·es de concepts, de poésie et d’un solide sens du terrain.
Leur mission : faire vibrer des lieux, réveiller des mémoires, donner voix à l’invisible, retisser le lien entre espace et société. En 2025, trois projets frappent fort, chacun à leur manière. Trois gestes scénographiques, trois invitations à arpenter autrement nos territoires.
L’écho des flots
Marcher pour se souvenir à Pepinster
Odile Knubben
Juillet 2021. Pepinster, commune de la Vesdre, submergée, meurtrie, lessivée par des crues historiques. Quatre ans plus tard, la ville porte encore les stigmates du désastre. Odile Knubben, elle, choisit de ne pas détourner le regard.
Avec “L’écho des flots”, elle invente une marche-mémoire, un parcours de 1,9 km, ponctué de dix stations comme autant de balises dans le labyrinthe du deuil collectif. Ici, pas de grandiloquence, mais des gestes sobres : bottes peintes, QR codes à même le sol, citations d’habitant·es, photographies d’Éric Muller. Un pictogramme discret guide les pas, un dépliant donne le ton : entre mémoire, résilience et culture du risque.
La scénographie devient ici passeuse d’émotions. Elle relie les récits de six habitant·es recueillis sur le terrain, et transforme l’espace urbain en théâtre de la mémoire. Marcher, c’est résister à l’oubli. La scénographie, c’est l’art de transformer la douleur en partage.
ADDus
Faire scène ensemble, faire émerger autrement
Leila Boulafdel, Amaury Escole, Sara Doyen, Marie Dubois
ADDus, c’est un cri de ralliement, une invitation : “Ajoutez-nous”. Né dans le cadre du Master 2, le projet s’est imposé comme une plateforme dédiée aux artistes émergents, mêlant performance, scénographie et muséographie.
L’événement, organisé par ce collectif au Hangar à Liège le 9 mai 2025, a rassemblé Jaffa, Saki Hausman et Roswein autour d’un dispositif scénographique conçu sur mesure pour magnifier leurs univers : concert immersif, live painting, installation visuelle.
Scénographier autrement :
Un événement pensé comme un laboratoire collectif, entre jeunes artistes et futur·es professionnel·les de la scène culturelle.
Une mise en lumière d’identités multiples, rendues visibles par l’espace, la lumière, la matière.
Une scénographie accessible, pour que l’accompagnement scénique ne soit plus un luxe réservé à une élite.
ADDus, c’est aussi un manifeste pour une scène plus ouverte, plus curieuse, plus solidaire.
Le Bon Choix
Scénographier l’écoute dans l’espace public
Line Lambercy et Coraline Pesesse, deux étudiantes en Master 2, avec le soutien de leur camarade Debora Scalvini – ESA Saint-Luc Liège
Comment rendre visible un contenu audio ? Comment scénographier un podcast dans l’espace public ? Ce sont les questions qui ont guidé deux étudiantes dans leur projet en partenariat avec la Cité des Métiers, 48 FM, le pôle académique Liège-Luxembourg et le podcast “Le Bon Choix”.
Leur réponse : un mobilier d’écoute autonome et modulable, conçu pour offrir une expérience sonore fluide, accessible et identifiable dans différents contextes (salons, écoles, espaces publics).
Intention et dispositif :
Création de zones d’écoute debout et assises, confortables et intuitives
Intégration de casques avec et sans fil, selon les préférences du public
Délimitation claire de l’espace numérique dans l’espace réel
Espaces de rangement pour les outils de communication
Mise en place d’un support pour flyers, goodies et documentation
Scénographie visible depuis l’extérieur et l’intérieur, pour attirer et inviter
Ce projet mêle design, médiation et signalétique dans un geste scénographique sobre mais efficace, qui donne forme à l’intangible : écouter devient une expérience spatiale.
L’école, laboratoire du réel
À l’ESA Saint-Luc Liège, la scénographie sort des murs, investit la ville, les salles de concerts, les espaces publics. Chaque étudiant·e choisit sa cause, mène l’enquête, s’immerge dans le tissu social, collabore avec habitant·es, institutions, artistes. Le résultat ? Des projets ancrés, vibrants, professionnels, qui font de la scénographie un outil d’écoute, de transformation et d’engagement.
Ici, la scénographie n’est pas un luxe, mais une nécessité. Un art du présent, au service des récits, des voix, des territoires.
La Flagellation : un chef-d’œuvre monumental renaît à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège
27 mai 2025 by Stagiaire Communication
Longtemps délaissé et jugé irrécupérable, le tableau monumental La Flagellation (6 x 4 mètres) sort aujourd’hui de l’oubli grâce au travail passionné des étudiants et enseignants de la section Conservation – Restauration des œuvres d’art de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc à Liège.
Source : Grégory Faucquez, Nord Littoral, 12 mai 2025.
Un trésor artistique en péril
Après des décennies passées dans les sous-sols du musée des Beaux-Arts de Calais, ce tableau d’une valeur patrimoniale exceptionnelle affichait un état de dégradation alarmant. Enroulé, fissuré, rongé par l’humidité, son support textile était pulvérulent, fragilisé, criblé de lacunes béantes et de moisissures, recouvert d’un vernis altéré, et marqué par plus
d’une vingtaine de plis profonds. La couche picturale, elle, se soulevait par endroits, voire avait totalement disparu.
Un véritable défi technique, nécessitant une rigueur scientifique, une minutie extrême et une bonne dose d’inventivité.
Un projet piloté par l’expertise et l’innovation
Ce chantier de restauration, impulsé par la volonté de Dominique Darré, conseiller municipal de Calais, s’est déroulé sous la supervision du professeur Olivier Verheyden. Ici, tradition et modernité se conjuguent : les restaurateurs mobilisent des techniques classiques – nettoyage doux, traitement antifongique, pontage fil à fil, renforcement par crépine de soie – tout en y greffant des outils technologiques de pointe.
Parmi ces innovations, un plotter de découpe numérique ultra-précis permet de recréer, au dixième de millimètre près, les pièces manquantes de la toile, réalisées dans un polyester stable. Chaque lacune est photographiée, vectorisée, puis découpée pour s’intégrer parfaitement au support original.
Une œuvre patrimoniale en pleine renaissance
Attribuée sans certitude au peintre Alexis Mathonat (1832–?), La Flagellation illustre un épisode biblique dramatique et solennel : Jésus comparaissant devant le grand prêtre Caïphe, avant d’être flagellé. Cette scène, puissante et emblématique, est représentative de la peinture historique du XIXe siècle.
Ce projet ambitieux s’inscrit dans la durée. Plusieurs années seront nécessaires avant que l’œuvre restaurée puisse retrouver sa place à l’église Notre-Dame de Calais, aux côtés de son pendant restauré, La Prise de Calais.
Une formation au cœur de la mission patrimoniale
Cette restauration exceptionnelle est également une opportunité unique pour les étudiants de la section Conservation – Restauration des œuvres d’art de l’ESA Saint-Luc Liège. En travaillant sur un chef-d’œuvre d’une telle envergure, ils développent des compétences techniques pointues, un sens artistique affiné, ainsi qu’une rigueur indispensable à la transmission et à la protection du patrimoine culturel.
Leur engagement, conjugué à celui de l’équipe pédagogique, illustre parfaitement la mission fondamentale de cette section : faire revivre les œuvres d’art et garantir leur préservation pour les générations futures.
Bravo à tous les acteurs de ce projet exceptionnel, alliant savoir-faire traditionnel, innovation technologique et passion pour le patrimoine artistique !
Une immersion au cœur du design à Milan
9 mai 2025 by Stagiaire Communication
Une immersion au cœur du design à Milan
Dans le cadre de la Milan Design Week, la Politecnico di Milano a organisé un programme intensif hybride (BIP) autour du design. Six étudiant·e·s de Master 2 en Design industriel de l’ESA Saint-Luc Liège ont eu la chance de participer à cette semaine unique mêlant cours, workshops, visites et découvertes. Voici leurs impressions.
Ce fut une semaine riche en découvertes. Le programme associait conférences, enseignements, explorations libres et immersion dans la vie culturelle milanaise. À la Politecnico, nous avons assisté à plusieurs cours animés par des intervenants aux profils variés, chacun apportant sa vision du design. Ces cours avaient pour objectif de nous aider à observer les expositions avec un regard affûté, critique et sensible.
Nous avons notamment eu accès au Salone del Mobile grâce à un pass pour la journée. Même si une seule journée était un peu courte vu l’ampleur de l’événement, cela nous a permis de découvrir une incroyable diversité de projets. Le Salone Satellite nous a particulièrement marqués : plus expérimental, plus jeune, plus proche de notre travail à Saint-Luc.
L’ambiance générale de la Milan Design Week est difficile à décrire tant elle est foisonnante. Des expositions surgissent à chaque coin de rue — souvent gratuites — dans des lieux parfois insolites : anciennes églises, hôtels de luxe, galeries, boutiques… On comprend vite que cette effervescence est alimentée par les designers indépendants et grandes marques qui louent temporairement ces espaces pour exposer leurs créations. Il suffisait de flâner dans un quartier pour tomber par hasard sur plusieurs installations, souvent étonnantes.
Ces rencontres impromptues ont nourri notre inspiration. Nous avons eu l’occasion d’échanger avec des designers, de découvrir des démarches innovantes et même de croiser des objets que nous avions étudiés au cours de notre formation. C’était l’occasion de faire des liens, de nourrir nos projets de fin d’études et d’ouvrir nos perspectives.
En parallèle, cette semaine nous a permis de découvrir le fonctionnement de la Politecnico di Milano, ses ateliers, ses espaces, et les projets menés par ses étudiant·e·s. Nous avons aussi rencontré des jeunes venu·e·s d’autres pays, avec qui nous avons pu échanger autour de nos visions du design et du métier de designer.
Koen De Winter à l’ESA Saint-Luc Liège : pour un design industriel durable et profondément humaniste
7 mai 2025 by Stagiaire Communication
Koen De Winter à l’ESA Saint-Luc Liège : pour un design industriel durable et profondément humaniste
Un parcours international, une vision engagée
Formé à l’Akademie voor Industriële Vormgeving d’Eindhoven, Koen De Winter débute sa carrière chez Volvo en Suède, avant de rejoindre Mepalservice BV aux Pays-Bas, où il s’impose rapidement comme un innovateur dans le domaine des plastiques et des techniques de fabrication. Refusant la logique du jetable, il propose dès les années 1970 des solutions durables, comme un nouveau système de lave-vaisselle industriel, motivé par une conscience environnementale précoce et un souci d’économie des ressources.
Après avoir dirigé des équipes de design aux Pays-Bas et au Danemark, il s’installe au Québec en 1979, où il prend la direction du design chez Danesco, puis fonde Hippodesign et l’Atelier Orange, mêlant artisanat, design et développement régional. Son engagement ne se limite pas à l’industrie : il s’illustre aussi par des projets à forte portée sociale, comme la conception de prothèses de pied accessibles pour les victimes de mines antipersonnelles. Son parcours exceptionnel a été salué par de nombreux prix, dont le prestigieux Henry van de Velde Award et un doctorat honorifique de l’Université Laval.
La technique comme langage et moteur d’innovation
Plutôt que de dresser un simple bilan de carrière, Koen De Winter a invité l’auditoire à repenser le rapport entre artisanat et design industriel. Selon lui, la technique n’est pas un simple outil, mais un langage qui façonne l’objet, lui confère une identité et une histoire. Un objet issu d’un atelier, pensé pour durer et répondre à un véritable besoin, porte la trace du geste, du lieu, du temps. Cette dimension, trop souvent sacrifiée sur l’autel de la production de masse, est pour De Winter le cœur même de l’innovation.
Réconcilier la main et l’esprit
Pour De Winter, il n’existe pas d’opposition entre artisan et designer : au contraire, c’est dans la rencontre de ces deux univers que naît la créativité. Les contraintes techniques, loin de brider l’imagination, deviennent des moteurs d’invention. Il l’illustre par des exemples concrets de sa carrière, où la compréhension fine des matériaux et des procédés de fabrication a permis de renouveler la forme et l’usage des objets du quotidien.
Un appel à la responsabilité et à la transmission
En conclusion, Koen De Winter a insisté sur la nécessité de transmettre aux jeunes générations une éthique du design fondée sur la durabilité, la curiosité et l’engagement. Concevoir, c’est aussi assumer ses choix de matériaux, valoriser le travail bien fait et ralentir le temps de production pour mieux inscrire l’objet dans la durée.
Le design, pour Koen De Winter, est une manière d’habiter le monde et de tisser du lien – entre les disciplines, entre les générations, entre l’humain et la matière. Un message fort, qui a trouvé un écho particulier auprès des étudiants et enseignants présents, tous repartis avec la conviction que l’avenir du design se jouera dans l’alliance du geste et de la pensée.
Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité spécialisée peinture
26 avril 2025 by François Levaux
Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité spécialisée céramique
by François Levaux
Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité approfondie peinture
by François Levaux
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