Une semaine au Phare : immersion dans une institution d’aide à la jeunesse

Ce module pédagogique inspiré du concept « action recherche design » (A. Findeli) consistait en une semaine de réflexion et création avec les usagers (les résident.es, les éducateur.ices, l’administration, le personnel technique…) de la maison d’accueil Le Phare à Liège, accompagnés d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de l’ENSAD de Nancy, de l’ESA Saint-Luc Liège et de l’Université de Liège. Le projet, pensé en interaction avec le groupe, consiste en un réaménagement des espaces collectifs du Phare. Il est marqué par la volonté à s’intégrer dans cet espace, ce système afin d’en comprendre ses usages et ses usagers. L’ambition de ce moment d’immersion vise à expérimenter un dispositif de travail collaboratif et la coopération entre les disciplines, tel que nous souhaiterions en développer dans le cadre d’une formation dédiée à la recherche-création interdisciplinaire, en cours de conception. Dans un second temps, un partage réflexif s’incarnera lors de journées d’étude à l’automne 2024 qui offriront à un panel d’acteur.ice.s élargi, un moment de discussion sur les enjeux, les opportunités et les défis d’une approche collective de recherche action/création interdisciplinaire. 

Le SRG Le Phare est une maison d’accueil pour enfants et adolescent.e.s, agréée par l’Administration Générale de l’Aide à la Jeunesse (Belgique). Le Phare s’inscrit dans un réseau large d’actions sociales et de solidarité, à destination de jeunes qui subissent différentes formes d’exclusions sociales. Le service accueille aujourd’hui une vingtaine de jeunes, filles et garçons, de 7 à 17 ans. Ils sont accompagnés par une équipe éducative présente en continu, 7 jours sur 7, 24h/24, toute l’année. Le Phare est pour la plupart des résident.e.s le lieu de vie principal. Si des retours en famille sont accessibles à certains jeunes pour les weekends ou les congés scolaires, la majorité du groupe reste présente en continu. D’où le besoin de favoriser le vivre ensemble au sein d’un bâtiment peu adapté (vieille maison de maître, d’abord transformée en bureaux d’administration puis sommairement adaptée à l’hébergement d’enfants). 

Notre objectif : améliorer le bien-être. Et ce en travaillant à des propositions avec les jeunes et les travailleur.euse.s du Phare. Qu’il s’agisse des espaces communs ou privés, il s’agissait de prendre en compte de nombreux éléments dont les questions d’intimité, des réflexions sur les usages et l’organisation de la vie en groupe, l’harmonisation du mobilier, la communication et l’affichage, la sobriété énergétique, la révision de l’éclairage, etc.

Les deux premiers jours, nous avons proposé divers ateliers participatifs auxquels les jeunes qui le souhaitaient ont pu prendre part. Ceux-ci nous ont permis de faire connaissance avec eux, avoir des moments plus intimes avec chacun.e, en savoir plus sur leurs envies et leurs besoins. Mais surtout, ces ateliers, ont été un point de départ pour toutes les propositions d’aménagement du Phare. C’était une phase importante d’observation et de récolte d’informations.  

Ensuite, nous avons travaillé intensément le reste de la semaine, installés dans la salle polyvalente du Phare, recevant la visite des enfants. Certain.e.s ont pu être associés étroitement à la suite du travail, que ce soit pour tester le montage d’un meuble-prototype ou pour créer de la typographie. Les repas étaient pris avec les enfants, pour continuer à nous imprégner de leur quotidien et pour poursuivre les échanges avec eux et avec les membres du personnel. Nous avons été très touchés par l’accueil de chacun et chacune. 

Au terme de la semaine, nous avons produit un Journal qui relate la rencontre, les ateliers, les recherches, les solutions et les pistes d’aménagement proposées. Le tout a été présenté lors d’une soirée de restitution à l’école, comprenant une petite exposition de la matière produite dans les ateliers. C’était bien agréable de pouvoir accueillir à notre tour ces jeunes visiteur.euse.s dans notre lieu d’étude et de travail. Après ces 5 journées d’immersion, les adieux ont été difficiles ! Mais on a promis de se revoir bientôt…  

Participants : 

5 étudiant.e.s de l’ESA : Architecture d’intérieur, Design industriel, Communication visuelle et graphique et Photographie, avec leurs enseignants : Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion et Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet 

4 étudiant.e.s de l’ENSAD Nancy en Design des milieux, avec leurs enseignants Colin Ponthot et Jehanne Dautrey. 

1 étudiante en Master 2 en Sociologie de l’Université de Liège 

Justine Contor, post-doctorante en Architecture à l’Université de Liège 

Et bien sûr les 20 enfants et adolescent.e.s et l’équipe éducative du Phare 

Le projet a obtenu le soutien de Wallonie Entreprendre

Échange international d’étudiants en photographie : exploration des frontières à Cluj et exposition “Borders”.

Du 17 au 23 mars derniers, la ville de Cluj-Napoca, située au cœur de la Transylvanie en Roumanie, a accueilli un événement académique de dimension internationale: un workshop intensif dans le cadre du programme Erasmus+ BIP (Blended Intensive Programme). Cet atelier a réuni des étudiants en photographie issus de trois institutions européennes prestigieuses. Les élèves de B2 Photo de Saint-Luc, de l’Académie des Beaux-Arts de Ljubljana (ALUO) et de l’Université d’Art et de Design de Cluj-Napoca (UAD) se sont ainsi retrouvés pour une semaine de collaboration intense et de partage, sous la direction de leurs professeurs respectifs.

L’objectif principal de cet atelier était d’encourager les échanges d’idées, les rencontres interculturelles, ainsi que l’expérimentation autour du médium photographique. Durant une semaine, les étudiants ont eu l’opportunité de travailler ensemble pour créer une série d’images explorant le thème complexe des frontières.

Encadrés par leurs professeurs venant des trois institutions participantes, à savoir Emina Djukić, Peter Koštrun, Žiga Gorišek, Brigitte Grignet, Olivier Cornil, Andrei Budescu et Alexandru Radulescu, les étudiants ont pu bénéficier d’un encadrement de qualité et d’une diversité d’approches artistiques. Cette collaboration interinstitutionnelle a favorisé un enrichissement mutuel et a permis aux participants de repousser les limites de leur propre créativité.

Le workshop s’est achevé par le vernissage de BORDERS, une exposition collective mettant en avant les œuvres créées durant cette semaine intensive. Cet événement s’est tenu à la Casa Matei, un espace culturel au cœur de Cluj-Napoca, offrant ainsi aux étudiants une vitrine pour présenter le fruit de leur travail aux habitants de la ville.

Cet échange international d’étudiants en photographie à Cluj-Napoca n’a pas seulement été une occasion pour les participants d’approfondir leurs compétences artistiques, mais également une expérience interculturelle enrichissante. Il a démontré la valeur de la collaboration transnationale dans le domaine de l’art et de la créativité, renforçant ainsi les liens entre les institutions européennes participantes.

Ce programme Erasmus+ BIP illustre parfaitement l’engagement des établissements d’enseignement supérieur européens en faveur de la mobilité étudiante et de la coopération internationale. En favorisant les échanges académiques et culturels, il contribue à former une nouvelle génération d’artistes ouverts sur le monde et conscients des enjeux de notre société.

Borders in transylvania, c’est le 2e volet d’une trilogie de workshops hybrides qui a débuté en octobre 2022 avec la premier composante virtuelle avant de laisser place à une semaine de workshop à Liège. Ces programmes sont possibles grâce aux efforts des professeurs de la section et notamment Brigitte Grignet, instigatrice du projet et du service international. Prochaine destination la Slovénie en 2025 !

Plongée dans l’Obscurité : Retour sur l’Exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy


L’ESA Saint-Luc Liège a accueilli l’exposition “Mon Ombre” d’Adrien Dessy, étudiant en troisième année à la CVG Saint-Luc Liège. Les 12 et 13 décembre derniers, le B9 s’est transformé en un lieu mystérieux, plongeant les visiteurs dans les méandres de la nyctophobie, la peur du noir. Cette exposition a offert une expérience immersive unique, permettant aux visiteurs de confronter leurs propres peurs. L’atmosphère singulière et la qualité artistique exceptionnelle en font un événement mémorable, où Adrien Dessy a réussi à créer une expérience immersive qui défie les frontières de la perception.

Obscure exposition

Adrien Dessy a exploré la thématique complexe de la nyctophobie, une condition qu’il connaît intimement. L’exposition “Mon Ombre” a offert aux visiteurs une plongée profonde dans l’esprit de l’artiste, confrontant les spectateurs à des images évocatrices et les enveloppant dans un jeu de lumière rouge et noire. Le B9 plongé dans une atmosphère unique, et presque cathartique pour l’artiste !

Les visiteurs ont été invités à se confronter à leurs propres peurs, immergés dans une expérience sensorielle située entre arts visuels et psychologie, résultat d’une recherche approfondie sur la nyctophobie permettant aux visiteurs de mieux comprendre la réalité de la peur du noir, offrant un aperçu intime de l’artiste.

Brigitte Grignet expose au Festival Internacional de Fotografía de Valparaíso

Brigitte Grignet présentera le travail issu de sa résidence artistique de création à Casa Espacio, effectuée durant l’été 2022. Cet été-là, Brigitte Grignet est revenue après dix ans d’absence dans ce pays où elle a beaucoup travaillé par le passé, cette fois pour explorer le port de Valparaíso, ville bohème et déglinguée, qui affiche ses couleurs et exhibe ses cicatrices.  Elle y a notamment rencontré des mamans qui élèvent seules leurs enfants et s’est intéressée aux fragments de vie ordinaire, entre réalité et fiction. 

La cérémonie d’ouverture de l’exposition aura lieu le mardi 31 octobre à 18h00 au Parque Cultural de Valparaíso. Le public aura également l’opportunité de rencontrer la photographe et d’échanger avec elle le 1er novembre, lors d’une visite guidée de l’exposition centrale du FIFV.

Le Festival Internacional de Fotografía de Valparaíso, qui se déroule du 31 octobre au 5 novembre, présente une programmation riche et variée. Pour plus d’informations sur le festival et ses activités, nous vous invitons à consulter le site officiel : https://fifv.cl/2023/.

Lioz Bandie (Alumni) échange avec Zanele Muholi sur la question du genre.

Mardi dernier, plusieurs enseignant.e.s et membres du personnel de l’ESA Saint-Luc Liège étaient présents afin de soutenir notre Alumni (section photo) Lioz Bandie qui participait à la rentrée académique de l’Université de Liège ainsi qu’à la remise des insignes de docteur honoris causa à Zanele Muholi, photographe d’origine sud-africaine de renom. Zanele Muholi s’engage depuis plusieurs années en faveur de la communauté LGBTQIA+ notamment par le prisme de son travail photographique, reconnu internationalement.

Dans le cadre d’une conférence exceptionnelle sur la question du genre, Lioz Bandie a eu l’occasion d’échanger avec Zanele Muholi, en posant son regard sur la question du genre.

Bravo pour cette belle opportunité et intervention

Département recherche : présentation des projets en cours.


Le Département recherche de l’ESA Saint-Luc Liège tient à remercier chaleureusement l’ensemble des participants et orateurs qui ont assisté à la soirée qui s’est tenue hier, le 29 septembre 2023. Votre présence ont contribué à faire de cet événement un moment mémorable. Au cours de cette soirée, nous avons eu le plaisir de vous présenter les projets du Département recherche, abordant des thématiques variées, de la préservation du patrimoine culturel à la création artistique contemporaine, en passant par le design des milieux et la représentation des femmes dans l’histoire photographique. Vos échanges et votre intérêt pour la recherche à l’ESA Saint-Luc Liège sont très appréciés. Encore une fois, merci à tous pour votre participation et votre contribution à cette soirée enrichissante.

Voici le programme complet :

  • 17h10-17h40 : Le Bethléem verviétois : un projet fédérateur 

Par Nico Broers, Dr. Meriam El Ouahabi et Valérie Rousseau.

En juillet 2021, « le Bethléem », théâtre miniature, emblématique du folklore verviétois, a subi de plein fouet les dégâts liés aux inondations. Ces scènes religieuses et populaires se composent d’une grande diversité de matériaux, tous atteints profondément par les boues et l’eau polluée. 

Notre objectif commun dans le cadre de cette recherche, est de mieux cibler les méthodes de restauration, en tenant compte de la diversité et de la fragilité des matériaux (bois, céramique, porcelaine, peinture, papier, paraffine…). 

Vu l’ampleur de la tâche et le nombre important d’œuvres sinistrées, des échanges interdisciplinaires seront nécessaires pour prendre en charge, tous ensemble (étudiants et professeurs de conservation-restauration) ces objets et trouver des solutions d’intervention adéquates. 

Dr. Meriam El Ouahabi 
Conférencière de sciences chimiques en CROA, ESA Saint-Luc Liège et chercheuse à l’Université de Liège, AGEs.

Formation : Doctorat en Sciences, Université de Liège 

Domaines de recherche : céramique, matériaux à base d’argile et composite, matériaux pour restauration, étude de sédiments, recyclage de déchets solides  

Publications : > 60 articles  

Nico Broers  

Professeur en CROA peinture, ESA Saint-Luc Liège 

Formation : Master C-R à la Northumbria University, Royaume-Uni.  

Activités : membre du conseil ENCoRE, membre du conseil d’administration APROA/BRK, directeur de ARTBEE Conservation, membre du comité de rédaction de CeROArt, chercheur au sein de l’unité de recherches interfacultaire AAP (ULiège) 

Valérie Rousseau 

Professeur en CROA céramique ESA Saint-Luc 

Formation : Licence en histoire de l’art, ULiège, Graduat en conservation d’objets d’art, Saint-Luc Liège 

Activités : Restauratrice indépendante à l’Atelier SIO2   

Domaines d’intérêt : Pratique et restauration de céramique : façonnage, décoration, techniques variées, zelliges, carrelages, Kintsugi 

Le développement des technologies numériques dans tous les domaines de l’activité humaine a modifié radicalement les processus de conception et de production. Les hypothèses de notre recherche ne sont pas de nier ces progrès technologiques, mais d’en contrebalancer les manques en initiant un changement de paradigme, à savoir considérer :  

  • le toucher en tant que potentialité de communication.  
  • le tangible comme accompagnement indispensable du numérique.   

D’un point de vue méthodologie, notre protocole de recherche-création, vise à mettre en parallèle un objet existant et un objet recherché pour que la matérialité des caractéristiques tactiles et tangibles de l’objet observé, éclaire par analogie les caractéristiques projetées du second. Exploitant la découverte des objets de la collection Diricq, le projet vise en particulier à cultiver la connaissance de la perception haptique et intégrer la manipulation et le toucher comme moteur de créativité. 

Sylvie Leroy 

Architecte, diplômée en 1987 de l’ISA st Luc de Liège. Dès 1990, elle collabore avec I. André, E. Maudoux et E. Wathieu à des projets d’art plastique, d’architecture, d’aménagement intérieur, d’espace public ou d’ouvrage d’art au sein de la société d’architectes AC&T, srl  -Architecture, Contexte et Téguments- avec le souci d’y étayer un point de vue technique, plastique ou poétique de l’architecture. Depuis 2016, elle mène également un travail pédagogique, en tant qu’enseignante à l’ESA Saint-Luc Liège en Design industriel et en Architecture d’intérieur. 

Hilke Vervaeke 

En tant que Designer industriel, diplômée en 1998 de l’ESA Saint-Luc Liège, Hilke Vervaeke a fondé la société Focus-id, bureau d’étude spécialisé dans l’accompagnement et l’exécution de projets innovants pour des sociétés et des marchés publics. Avec Daniel Steenhaut, elle a créé ID-Sceno au Maroc, bureau de conception pour l’aménagement scénographique. Elle mène également un travail de transmission pédagogique, en tant que professeur d’atelier et de recherche formelle en Design industriel à l’ESA Saint-Luc Liège. 

  • 18h10-18h40 – Colin Ponthot – Action recherche et design des milieux 

Le design des milieux se propose une pratique du contexte apprenant : identifier de façon située des problématiques et ce qui les lient les unes aux autres. L’étude des milieux ou mésologie est l’étude de la relation des êtres vivants entre eux dans leur environnement. Le concept plus large d’écologie remplace la mésologie au cours du XIX siècle. La mésologie réapparaît sous la forme d’un outil conceptuel lié à l’éthologie, soit à l’étude du comportement animal, pour s’élargir ensuite à l’humain. Pour la mésologie, il y a une distinction entre milieu et environnement. Chaque individu a un champ d’action en relation à son mode de vie qui peut être défini comme étant son milieu. L’ensemble des vivants partage le même environnement à différentes échelles et le milieu est propre à chaque entité vivante. En tant que designer, voir l’environnement comme un ensemble de bulles poreuses interagissant les unes avec les autres, permet de multiplier les points de vue et les astuces pour recueillir et transformer des connaissances en projet design.

Présentation du livre « Design et pensée du Care, pour un design des luttes et des singularités » s’inscrit dans l’axe « soin, corps, écologie » de la ligne de recherche Design des Milieux DMLab de l’ENSAD Nancy. Ce livre est la compilation d’un atelier, d’un colloque et d’une exposition sur la thématique du soin et ce qui la lie au design. 

Retour sur le travail en immersion en mars 2022 d’une équipe d’étudiantes en Master Design des Milieux à l’Olivier, un service d’aide à la jeunesse situé à Bruxelles. 

Colin Ponthot 

Designer et professeur de design à l’ENSAD Nancy. Il a coordonné l’Option Design de 2013 à 2015 et 2022-2023. Il est affilié à la ligne de recherche du département Design des Milieux DM-Lab. Son travail en design sonore a été montré dans de nombreux centres d’art et festivals en Belgique et à l’étranger. Il vit et travaille à Bruxelles. 

  • 18h40-18h50 – Sandrine Dryvers et Elodie Ledure – Avant-Devant – Femmes dans tous ses états 

Contactées par Anne Drechsel, responsable des archives photographiques du Musée de la Vie wallonne, pour prolonger et renouveler leurs différentes collections, nous avons désiré proposer, à côté du travail de collaboration de la section Photographie avec le musée, une recherche plus spécifique, encore jamais réalisée, consacrée à la représentation des femmes dans les collections photographiques du musée. 

Parallèlement à cette recherche, et pendant une année académique, nous créons, au sein d’un laboratoire où se croisent professeurs, étudiant(e)s, alumni et artistes extérieurs, des images contemporaines autour de représentation féminine, éclairée par des récits de vie et des témoignages. Les images anciennes côtoient les nouvelles, elles se répondent, se mélangent, en créent de nouvelles. L’objectif est une exposition/publication grand public. 

Sandrine Dryvers est cinéaste, photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie. 

Elodie Ledure est photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie. 

  • 18h50-19h – Noémie Drouguet, coordinatrice du Département recherche 

Brève présentation du rapport d’activité du Département recherche et des projets en développement 

  • 19h-19h30 : Verre de l’amitié 

Manon Timmers et Adam Paluch, lauréats du « Prix Roger De Conynck »

Tout juste diplômés de la section Photographie ESA Saint-Luc Liège de notre École, nous tenons à féliciter Manon Timmers et Adam Paluch, lauréats du « Prix Roger De Conynck » !🏆

Le Prix Roger de Conynck est attribué chaque année par la Fondation Roi Baudouin à deux étudiant·e·s talentueux·ses en dernière année des écoles supérieures de photographie en Belgique. Féru de photographie, Roger De Conynck a voulu garder jusqu’au bout allumée la flamme de cette passion en créant, au sein de la Fondation Roi Baudouin, un Fonds à son nom. Depuis 2011, le Fonds Roger De Conynck soutient des jeunes étudiant·e·s méritant·e·s en dernière année d’études photographiques, afin de les aider dans le développement de leur carrière professionnelle.

Manon Timmers – www.instagram.com/manon.tmrs/

Adam Paluch – www.instagram.com/aw.paluch/ :

BORDERS : résultats d’un Workshop International en Photographie

Workshop photo : les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège, de Ljubljana et de Cluj-Napoca explorent la notion de FRONTIÈRE

Les étudiants en photographie de l’ESA Saint-Luc Liège ont organisé un workshop international d’une semaine appelé “Borders” du 13 au 18 mars. Le but était de rencontrer, échanger, expérimenter, oser, collaborer, et interroger la notion de FRONTIERE. Les étudiants de l’Académie des Beaux-Arts et Design de Ljubljana, de l’Université d’Art et de Design de Cluj-Napoca et une étudiante de Bruxelles étaient également présents à l’ESA pour participer à cet événement. Les professeurs d’atelier de l’ESA, de Slovénie et de Roumanie, ainsi que la photographe franco-espagnole Catalina Martin-Chico ont encadré le workshop.

 

 

Après une semaine de recherche et création photographique, des workshops diurnes et nocturnes au B9, une soirée dédiée à la diffusion de documentaires, un barbecue en présence de tous les étudiants et professeurs en section photo, ainsi qu’une conférence donnée par Catalina Martin-Chico, les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège, de Cluj-Napoca et de Ljubljana ont présenté leur travail lors de l’exposition “Borders” le samedi 18 mars à 17h au B9.

 

 

La rencontre internationale a été organisée avec l’aide de Brigitte Grignet et du Service International de l’ESA Saint-Luc Liège. Les partenaires de l’Académie des Beaux-Arts & Design de Ljubljana ALUO – Akademija za likovno umetnost in oblikovanje et de l’Université d’Art et Design de Cluj-Napoca Universitatea de Artă şi Design din Cluj-Napoca / UAD ont également été remerciés pour leur participation. Cette mobilité a été marquée par d’excellentes rencontres et expérimentations autour du médium photographique !

 

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Jean Janssis, rencontre littéraire et présentation des “corps impressionnés”

Jean Janssis, rencontre littéraire et présentation des “corps impressionnés”

Le 24 novembre dernier, la bibliothèque de l’ESA Saint-Luc Liège conviait le photographe Jean Janssis en vue de présenter son nouvel ouvrage “Les corps impressionnés“.

 

Ce recueil rassemble une sélection de photographies emblématiques du travail de cet ancien professeur dans la section photographie. Accompagné par Charlotte Derclaye, professeur d’histoire de l’art, cette rencontre était l’occasion de découvrir notamment sa technique à la gomme bichromatée, et les étapes permettant d’atteindre des noirs d’une telle profondeur !

Retour photographique de cette rencontre conviviale et haute en couleur !

 

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Joris Degas, lauréat des Promenades photographiques

Joris Degas,
lauréat des Promenades photographiques

 

Joris Degas, tout juste diplômé en photographie, remporte le Prix Mark Grosset-SAIF 2022 des Promenades Photographiques de Vendôme, catégorie plasticienne, pour son projet En attendant Saïgon. 

Copyright Joris Degas

Ce concours, lancé depuis 2007, a pour ambition de mettre en lumière les démarches et regards de la jeune génération de photographes issus de plus de vingt écoles de photographie internationales.

Les candidatures sont exposées pendant le festival des Promenades Photographiques de Vendôme, que l’on peut découvrir du 2 juillet au 27 août 2022.

Chaque année, deux prix sont décernés pendant le festival par un jury de professionnels : le prix de la photographie documentaire (remporté par Aurélien Goubau, de l’ESA le 75) et celui de la photographie plasticienne. Et c’est dans cette dernière catégorie que le travail de Joris Degas a su faire résonance aux yeux du jury. Ce dernier était présidé par Marc Simon, membre du conseil d’administration des Promenades Photographique et composé de Fannie Escoulen, cheffe du Département de la photographie du ministère de la culture, Pierre Ciot, président de la Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe (SAIF), Aurélia Marcadier, directrice de PhotoSaintGermain, Nathalie Marchetti, Libération et William Daniels, photographe. Un troisième prix est également décerné par le public.

En plus du prix, le travail de Joris sera exposé dans la programmation officielle des Promenades Photographiques de l’an prochain !