Hugo Piette et Etienne Simon (section BD) animent un Workshop en Espagne  

L’année dernière, grâce au programme de mobilité Erasmus, l’ESA Saint-Luc Liège avait accueilli Isabel Remohi et Fina Garcia, deux enseignantes de l’École d’Art et de Design de Valence (@easdvalencia) dans le cadre d’un workshop en section BD mettant la femme et l’environnement architectural au centre d’une narration. Cette année, à la fin du mois de mars, deux enseignants de la section Bande Dessinée, Hugo Piette et Simon Etienne, ont pris le relais en se rendant à Valence pour animer un atelier d’une durée d’environ quinze heures. Une fois de plus cette mobilité enseignante a été rendue possible à travers le programme Erasmus.  

Le concept de cet exercice avait été élaboré grâce à une collaboration entre le cours d’atelier et les connaissances théoriques de Frédéric Pâques, également enseignant à l’ESA Saint-Luc Liège. Le projet portait sur la création d’un atelier sur la Bande Dessinée Muette, une forme narrative qui permet au lecteur une plus grande liberté, étant dégagé de la contrainte du texte, et facilitant ainsi le franchissement des barrières linguistiques. Cette approche s’apparente à une forme de dessin expressif dénudé. L’atelier s’est déroulé sur trois journées, offrant non seulement une présentation de l’école et de l’atelier de Bande Dessinée, mais également une occasion supplémentaire de tester les méthodes pédagogiques en tant que professeurs de BD.    

Le premier jour a commencé par une introduction du travail des enseignants et de notre établissement, accompagnée de présentations des œuvres des élèves. Cette séance a permis de détailler la méthodologie d’apprentissage sur une période de trois ans, mettant en avant l’importance de ne pas confiner la Bande Dessinée à une seule idée, un format ou une volonté précise.  

Un point crucial de cette journée a été la prise de conscience que la Bande Dessinée est autant une expérience visuelle que narrative. Cette mise en avant de l’équilibre entre le dessin et la narration souligne l’essence même du travail narratif. Les journées qui ont suivi ont été dédiées à la pratique et aux échanges avec les étudiants, favorisant ainsi une collaboration étroite en vue d’améliorer leur travail. Les enseignants ont également remarqué des similarités dans les approches de travail entre les étudiants belges et espagnols.  

En dehors des périodes d’atelier, des occasions de convivialité ont été partagées avec les collègues espagnols, favorisant les échanges tant sur le plan culturel que professionnel.  

L’atelier s’est conclu par une séance de présentation des créations des étudiants, offrant ainsi une opportunité de partage et de réflexion collective. Sous le regard bienveillant des enseignants, des retours constructifs et des suggestions d’amélioration ont été offerts pour chaque projet. Cette expérience internationale s’est révélée enrichissante, mettant en lumière l’efficacité des méthodes pédagogiques employées et ouvrant de nouvelles perspectives quant à la mobilité des étudiants.  

Les interactions avec les étudiants espagnols ont été une part importante de cette expérience. Les professeurs ont partagé leur travail d’auteur et offert des conseils sur les récits des étudiants, notant des similitudes et des différences dans les méthodes de travail entre les étudiants belges et espagnols. De plus, des discussions ont eu lieu avec les professeurs espagnols sur les différences dans l’approche pédagogique et l’ambiance créative entre les deux écoles. 

L’expérience a également été enrichie par des aspects culturels et linguistiques, notamment à travers les défis linguistiques rencontrés lors des échanges avec les étudiants et les collègues, ainsi que les moments de convivialité partagés autour de la découverte de la nourriture valencienne. 

Enfin, les professeurs ont partagé leurs impressions finales et réflexions sur l’expérience internationale, soulignant la valeur de la pratique pédagogique et les ouvertures personnelles et artistiques que ces échanges permettent. Ils ont également mis en avant l’importance de laisser les étudiants parler de leur expérience pour promouvoir la mobilité étudiante. 

 Les 21, 22 & 23 juin, vous êtes invités à notre exposition de fin d’année

L’Impact Positif des Études Artistiques sur la Vie Étudiante

Le Salon SIEP Liège 2024 s’est conclu sur des rencontres et des souvenirs mémorables. En cet événement, enseignants, personnel administratif et étudiants se sont rassemblés pour mettre en lumière les spécificités de l’enseignement artistique et présenter les formations offertes par notre établissement. Cette occasion a également permis aux futurs étudiants de découvrir les multiples avantages des études artistiques dans leur parcours académique et personnel.

Les programmes artistiques proposés par l’ESA Saint-Luc Liège couvrent une variété de disciplines telles que la bande dessinée, l’illustration, la peinture, la photographie, la publicité, la sculpture, l’architecture d’intérieur, la communication visuelle et graphique, ainsi que la conservation et la restauration des œuvres d’art. Au-delà de l’acquisition de compétences techniques, ces programmes visent à cultiver la créativité, l’expression personnelle et la pensée critique chez les étudiants, les préparant ainsi aux défis professionnels et personnels de la vie.

Créativité, expérimentation, prise de risques et pensée novatrice : les études artistiques offrent aux étudiants un espace pour développer leur propre voix artistique, les incitant à repousser les limites de leur imagination. L’ESA Saint-Luc Liège offre un environnement propice à l’expression créative, où les étudiants peuvent explorer sans craindre le jugement, favorisant ainsi leur confiance en eux et leur estime de soi. 

Les études artistiques ne se limitent pas à l’acquisition de compétences techniques ; elles sont une source d’inspiration, de croissance personnelle et de transformation. En cultivant la créativité chez les étudiants, elles ouvrent la voie à un avenir où l’imagination et l’innovation sont les moteurs du progrès.

Rejoignez notre communauté où la créativité est célébrée et cultivée. Pour rester informés sur les opportunités passionnantes offertes par l’ESA Saint-Luc Liège, veuillez fournir votre adresse e-mail via le formulaire en ligne :

https://intranet.saint-luc.be/fr/myinscription/subscription/add

Une semaine au Phare : immersion dans une institution d’aide à la jeunesse

Ce module pédagogique inspiré du concept « action recherche design » (A. Findeli) consistait en une semaine de réflexion et création avec les usagers (les résident.es, les éducateur.ices, l’administration, le personnel technique…) de la maison d’accueil Le Phare à Liège, accompagnés d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de l’ENSAD de Nancy, de l’ESA Saint-Luc Liège et de l’Université de Liège. Le projet, pensé en interaction avec le groupe, consiste en un réaménagement des espaces collectifs du Phare. Il est marqué par la volonté à s’intégrer dans cet espace, ce système afin d’en comprendre ses usages et ses usagers. L’ambition de ce moment d’immersion vise à expérimenter un dispositif de travail collaboratif et la coopération entre les disciplines, tel que nous souhaiterions en développer dans le cadre d’une formation dédiée à la recherche-création interdisciplinaire, en cours de conception. Dans un second temps, un partage réflexif s’incarnera lors de journées d’étude à l’automne 2024 qui offriront à un panel d’acteur.ice.s élargi, un moment de discussion sur les enjeux, les opportunités et les défis d’une approche collective de recherche action/création interdisciplinaire. 

Le SRG Le Phare est une maison d’accueil pour enfants et adolescent.e.s, agréée par l’Administration Générale de l’Aide à la Jeunesse (Belgique). Le Phare s’inscrit dans un réseau large d’actions sociales et de solidarité, à destination de jeunes qui subissent différentes formes d’exclusions sociales. Le service accueille aujourd’hui une vingtaine de jeunes, filles et garçons, de 7 à 17 ans. Ils sont accompagnés par une équipe éducative présente en continu, 7 jours sur 7, 24h/24, toute l’année. Le Phare est pour la plupart des résident.e.s le lieu de vie principal. Si des retours en famille sont accessibles à certains jeunes pour les weekends ou les congés scolaires, la majorité du groupe reste présente en continu. D’où le besoin de favoriser le vivre ensemble au sein d’un bâtiment peu adapté (vieille maison de maître, d’abord transformée en bureaux d’administration puis sommairement adaptée à l’hébergement d’enfants). 

Notre objectif : améliorer le bien-être. Et ce en travaillant à des propositions avec les jeunes et les travailleur.euse.s du Phare. Qu’il s’agisse des espaces communs ou privés, il s’agissait de prendre en compte de nombreux éléments dont les questions d’intimité, des réflexions sur les usages et l’organisation de la vie en groupe, l’harmonisation du mobilier, la communication et l’affichage, la sobriété énergétique, la révision de l’éclairage, etc.

Les deux premiers jours, nous avons proposé divers ateliers participatifs auxquels les jeunes qui le souhaitaient ont pu prendre part. Ceux-ci nous ont permis de faire connaissance avec eux, avoir des moments plus intimes avec chacun.e, en savoir plus sur leurs envies et leurs besoins. Mais surtout, ces ateliers, ont été un point de départ pour toutes les propositions d’aménagement du Phare. C’était une phase importante d’observation et de récolte d’informations.  

Ensuite, nous avons travaillé intensément le reste de la semaine, installés dans la salle polyvalente du Phare, recevant la visite des enfants. Certain.e.s ont pu être associés étroitement à la suite du travail, que ce soit pour tester le montage d’un meuble-prototype ou pour créer de la typographie. Les repas étaient pris avec les enfants, pour continuer à nous imprégner de leur quotidien et pour poursuivre les échanges avec eux et avec les membres du personnel. Nous avons été très touchés par l’accueil de chacun et chacune. 

Au terme de la semaine, nous avons produit un Journal qui relate la rencontre, les ateliers, les recherches, les solutions et les pistes d’aménagement proposées. Le tout a été présenté lors d’une soirée de restitution à l’école, comprenant une petite exposition de la matière produite dans les ateliers. C’était bien agréable de pouvoir accueillir à notre tour ces jeunes visiteur.euse.s dans notre lieu d’étude et de travail. Après ces 5 journées d’immersion, les adieux ont été difficiles ! Mais on a promis de se revoir bientôt…  

Participants : 

5 étudiant.e.s de l’ESA : Architecture d’intérieur, Design industriel, Communication visuelle et graphique et Photographie, avec leurs enseignants : Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion et Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet 

4 étudiant.e.s de l’ENSAD Nancy en Design des milieux, avec leurs enseignants Colin Ponthot et Jehanne Dautrey. 

1 étudiante en Master 2 en Sociologie de l’Université de Liège 

Justine Contor, post-doctorante en Architecture à l’Université de Liège 

Et bien sûr les 20 enfants et adolescent.e.s et l’équipe éducative du Phare 

Le projet a obtenu le soutien de Wallonie Entreprendre

Échange international d’étudiants en photographie : exploration des frontières à Cluj et exposition “Borders”.

Du 17 au 23 mars derniers, la ville de Cluj-Napoca, située au cœur de la Transylvanie en Roumanie, a accueilli un événement académique de dimension internationale: un workshop intensif dans le cadre du programme Erasmus+ BIP (Blended Intensive Programme). Cet atelier a réuni des étudiants en photographie issus de trois institutions européennes prestigieuses. Les élèves de B2 Photo de Saint-Luc, de l’Académie des Beaux-Arts de Ljubljana (ALUO) et de l’Université d’Art et de Design de Cluj-Napoca (UAD) se sont ainsi retrouvés pour une semaine de collaboration intense et de partage, sous la direction de leurs professeurs respectifs.

L’objectif principal de cet atelier était d’encourager les échanges d’idées, les rencontres interculturelles, ainsi que l’expérimentation autour du médium photographique. Durant une semaine, les étudiants ont eu l’opportunité de travailler ensemble pour créer une série d’images explorant le thème complexe des frontières.

Encadrés par leurs professeurs venant des trois institutions participantes, à savoir Emina Djukić, Peter Koštrun, Žiga Gorišek, Brigitte Grignet, Olivier Cornil, Andrei Budescu et Alexandru Radulescu, les étudiants ont pu bénéficier d’un encadrement de qualité et d’une diversité d’approches artistiques. Cette collaboration interinstitutionnelle a favorisé un enrichissement mutuel et a permis aux participants de repousser les limites de leur propre créativité.

Le workshop s’est achevé par le vernissage de BORDERS, une exposition collective mettant en avant les œuvres créées durant cette semaine intensive. Cet événement s’est tenu à la Casa Matei, un espace culturel au cœur de Cluj-Napoca, offrant ainsi aux étudiants une vitrine pour présenter le fruit de leur travail aux habitants de la ville.

Cet échange international d’étudiants en photographie à Cluj-Napoca n’a pas seulement été une occasion pour les participants d’approfondir leurs compétences artistiques, mais également une expérience interculturelle enrichissante. Il a démontré la valeur de la collaboration transnationale dans le domaine de l’art et de la créativité, renforçant ainsi les liens entre les institutions européennes participantes.

Ce programme Erasmus+ BIP illustre parfaitement l’engagement des établissements d’enseignement supérieur européens en faveur de la mobilité étudiante et de la coopération internationale. En favorisant les échanges académiques et culturels, il contribue à former une nouvelle génération d’artistes ouverts sur le monde et conscients des enjeux de notre société.

Borders in transylvania, c’est le 2e volet d’une trilogie de workshops hybrides qui a débuté en octobre 2022 avec la premier composante virtuelle avant de laisser place à une semaine de workshop à Liège. Ces programmes sont possibles grâce aux efforts des professeurs de la section et notamment Brigitte Grignet, instigatrice du projet et du service international. Prochaine destination la Slovénie en 2025 !

Immersion artistique avec Gwénola Carrère : un rendez-vous enrichissant pour les étudiants en illustration

Dans le cadre de leur cursus en bac 3 illustration, les étudiants ont eu le privilège d’accueillir Gwénola Carrère, une artiste bruxelloise à l’univers graphique singulier, le jeudi 14 mars dernier.

Dès le début de son intervention, Gwénola Carrère a offert une présentation détaillée de son parcours artistique et professionnel. Son langage graphique, à la fois ludique et acidulé, ainsi que son amour pour la typographie, se prêtent à une variété de supports, des pochettes d’albums électro-pop aux affiches culturelles en passant par les albums jeunesse. De ses débuts jusqu’à son dernier projet, l’album « Extra-Végétalia », elle évolue avec aisance entre illustration, bande dessinée et dessin de presse, sans jamais s’enfermer dans des univers convenus.

Pour beaucoup d’étudiants, rencontrer un créateur peut être une expérience intimidante. Gwénola Carrère a pour sa part su instaurer une atmosphère détendue en proposant aux étudiants d’explorer la technique du « blotted line », mise au point en son temps par Andy Warhol. En choisissant comme support les planches du zoologiste et artiste allemand Ernst Haeckel, qu’elle admire sans réserve, elle a ouvert une porte vers un monde où l’organique se mêle harmonieusement à la représentation de la figure humaine. 

À l’approche de la conclusion de leur programme de trois ans, les étudiants ont saisi dans cette rencontre une opportunité précieuse de retrouver le pur plaisir de l’exploration artistique. 

Dans une ambiance décontractée mais toujours consciente des défis contemporains, ils ont été stimulés par les paroles et les créations de Gwénola Carrère, tout en maintenant leur esprit critique et vigilant.

Rencontre inspirante entre Charlotte Dumortier et les étudiants d’Illu et BD Bac3 de l’ESA Saint-Luc Liège

Mardi 12 mars dernier, les étudiants de la section Illustration et Bande Dessinée Bac 3 de l’ESA Saint-Luc Liège ont eu l’opportunité unique de rencontrer Charlotte Dumortier, une illustratrice flamande de renom basée à Anvers.

Cette rencontre, organisée par Vincent Mathy dans le cadre des cours de pratique professionnelle et sociale, a été un moment enrichissant et inspirant pour les jeunes artistes en herbe.

Charlotte Dumortier, active dans le domaine de l’illustration depuis 2012, a partagé son parcours avec les étudiants, leur offrant un aperçu précieux du monde professionnel de l’illustration et de la bande dessinée. Durant deux heures, elle a abordé les défis et les étapes de la vie après l’école dans ce domaine artistique, ainsi que ses propres expériences avec des clients prestigieux tels que The New Yorker, Süddeutsche Zeitung Magazin et De Morgen.

Les étudiants ont eu l’occasion de poser des questions et d’obtenir des conseils pratiques sur le métier d’illustrateur et d’auteur de bande dessinée. L’interaction avec Dumortier a été une source d’inspiration et d’apprentissage précieuse pour les jeunes artistes, leur permettant de comprendre le processus créatif, les défis professionnels et les opportunités dans l’industrie de l’illustration.

En plus de son succès professionnel, Charlotte Dumortier est également membre du magazine collectif Aline, qui a remporté le prestigieux Fauve de la BD alternative au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2024. Elle enseigne également l’illustration à Anvers, partageant ainsi son savoir et son expérience avec la prochaine génération d’artistes.

Pour découvrir davantage le travail de Charlotte Dumortier et suivre son parcours, vous pouvez la trouver sur Instagram : [@charlotte.dumortier]. Son influence et son engagement dans le monde de l’art continuent d’inspirer et de motiver les jeunes artistes à poursuivre leur passion et leur créativité, merci pour cette rencontre absolument enrichissante !

Fréquentation élevée lors Journées Portes et Cours Ouverts 2024 à l’ESA Saint-Luc Liège !

Renommée pour son enseignement en arts appliqués depuis plus de 130 ans, l’ESA Saint-Luc Liège s’affirme aujourd’hui en tant qu’espace dédié à l’apprentissage et à l’expérimentation, favorisant la formation de professionnels créatifs. Dans le cadre de ses Journées Portes et Cours Ouverts, l’ESA Saint-Luc Liège a attiré ses futurs étudiants. Merci à l’ensemble des participants, futurs étudiants, enseignants, étudiants actuels et personnel administratif, pour leur contribution essentielle à cet événement annuel !

En effet, les Journées Cours Ouverts ont permis aux visiteurs de découvrir le monde de l’enseignement supérieur artistique en assistant aux cours ouverts dans l’ensemble de nos sections. Une occasion unique de se familiariser avec la méthodologie de l’école, axée sur le développement des projets artistiques personnels. La Journée Portes Ouvertes du 29 février a été l’occasion pour les visiteurs de rencontrer les enseignants et les étudiants des différentes sections artistiques. Ils ont également pu obtenir des informations complètes sur les formations proposées et les spécificités de l’ESA Saint-Luc Liège, ainsi que son identité humaine, chaleureuse et inclusive, son dynamisme culturel et artistique ancré si caractéristiques ! Les concepts clés tels que l’interdisciplinarité, l’essai-erreur, l’expérimentation, la recherche de sens et la participation active ont été mis en avant. Le maintien et le renforcement de cet esprit d’ouverture et d’échange ont été soulignés, reflétant la volonté de l’école de promouvoir une approche pédagogique axée sur la logique “projets”.

Vous avez manqué cet événement ? Retrouvez-vous au salon du SIEP de Liège (22 et 23 mars).

Pour rester informé sur le processus d’inscription et les événements à venir, les futurs étudiants sont invités à s’enregistrer via ce lien.

L’équipe de l’ESA Saint-Luc Liège se réjouit de pouvoir accompagner les étudiants dans leur parcours artistique, contribuant ainsi à former des artistes réflexifs et conscients des enjeux de la société.

Anne Crahay de retour du Taiwan International Book Exhibition (TiBE)

Le Taiwan International Book Exhibition (TiBE) se termine, l’événement a attiré 550 000 visiteurs en six jours, avec la présence de 34 pays invités et plus de 500 exposants. Selon Publishing Perspectives, avec 23,9 millions d’habitants, Taiwan représente un marché très attractif avec 4 355 éditeurs, 2 000 librairies et plus de 56 121 titres publiés par an, dont 27,75% sont des traductions.

Une opportunité unique pour la délégation Wallonie Bruxelles International dont faisait partie Anne Crahay, enseignante en illustration à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège et dont l’album « L’Ours et le Pinson » vient de paraître chez l’éditeur taïwanais SMILE en janvier dernier.

Invitée sur le pavillon « Lisez-vous le Belge ? » au côté du dessinateur Dimitry Piot, des maisons d’éditions Cotcotcot, La Maison Autrique et Du Noir Sous les Ongles, Anne a dédicacé ses albums et travaillé à la mise en place de futures collaborations à l’international.

Durant cette mission de 10 jours, notre collègue a donné différentes conférences autour de sa pratique artistique, notamment pour les tout-petits lecteurs. On a pu l’écouter sur le TiBE, à la bibliothèque de Taoyuan, à la très belle librairie Maison Temps Rêve, ainsi qu’à la grande bibliothèque de Taipei.

Cette dernière prise de parole fut l’occasion de croiser les regards. Aux côtés de l’illustratrice, l’éditrice Odile Flament (Cotcotcot), Chen Pei YU, députée législative en charge de l’Éducation, et Pei-Yun YU, scénariste du Fils de Taiwan (KANA éditions), ouvrage récemment récompensé par le prix Émile-Guimet pour son regard contemporain sur l’Asie. Pei-Yun YU est également enseignante à l’Institut des études supérieures de littérature pour enfants de l’Université nationale de Taitung. Un premier contact et qui sait peut-être bientôt des possibilités d’échanges entre nos deux institutions.

Ce séjour fut aussi l’occasion de rencontrer de nombreux enfants et familles taiwanaises via des ateliers graphiques autour de la technique du collage. Ces moments privilégiés furent organisés sur le TiBE, dans des écoles de Taipei, ainsi qu’à la prestigieuse bibliothèque de Taoyuan. Ce bâtiment futuriste, sorti de terre il y a peine un an, offrira très prochainement à ses lecteurs un espace dédié à la littérature belge francophone, un projet mené par le très dynamique bureau belge de Taiwan et son commissaire Philippe Tzou.

Mais le TiBE, c’est aussi des expériences artistiques hors du commun, des rencontres, des créations collectives. Prenez 6 illustrateurs et 5 musiciens de différents pays, mettez-les sur scène et cela donne : un concert dessiné ! Un moment suspendu fusionnant musique et image, une expérience immersive aux côtés de Dimitri Piot (B), Florent Chavouet (F), Laeticia Coryn (F), Stellina Chen (TW), Shean Chang (TW). Musique de Weisheng Lin Trio (TW), Arnaud Lechat (F) et Coordt Linke (A).

Outre ses engagements artistiques, Anne s’est rendue au sud du pays pour visiter la Tainan University of Technology. Elle y était attendue par le doyen et l’équipe pédagogique du pôle Arts Plastiques, l’occasion de présenter l’ESA Saint-Luc Liège et notamment la section bande dessinée. Les enseignants des orientations manga, animation, communication visuelle et graphique avaient organisé une visite de leur campus, présentant leurs infrastructures et les travaux d’étudiants des différentes sections. Cette journée d’échange dessine de futurs partenariats prometteurs entre nos deux institutions, renforçant ainsi les liens culturels et académiques des deux pays. La mise en place de programmes d’échanges d’étudiants et/ou de professeurs est désormais sur les rails, appuyant le travail de Stefan Askew, responsable des relations internationales, des professeurs d’atelier BD Étienne Simon et Hugo Piette, qui travaillent activement à la mise en place de partenariats avec des institutions asiatiques depuis leur mission au Japon fin 2022.

Retour sur la rétrospective d’Émile Alexandre (Liège, 1935 – 1973) @ BOX41


La BOX41 a récemment accueilli un événement artistique exceptionnel avec le vernissage de l’exposition rétrospective dédiée à l’artiste liégeois Émile Alexandre. La présence marquante d’Emmanuelle et Etienne Alexandre, enfants de l’artiste, a ajouté une dimension personnelle à la soirée, offrant aux invités des anecdotes captivantes sur le parcours artistique de leur père.

En présendant les oeuvres captivantes d’Émile Alexandre, l’exposition a offert un voyage visuel à travers l’évolution artistique de l’homme, depuis ses premières inspirations méditerranéennes jusqu’à ses explorations plus sombres du Nouvel Expressionnisme.

L’exposition Émile Alexandre à la BOX41 continue d’émerveiller les visiteurs jusqu’au 22/02. Ne manquez pas cette opportunité de plonger dans l’univers artistique exceptionnel de cet artiste liégeois.

« Considérant que la beauté c’est la splendeur du vrai, la peinture d’Emile Alexandre se révèle être authentique, profonde. Chaque oeuvre nous apparait, à travers ses personnages, ses paysages, comme une présence spirituelle surgie du non-manifesté. Modeste, humble, Emile Alexandre oeuvrait en artisan. Son écoute des vibrations de l’univers, son approche recueillie des OEuvres d’Art, son accueil de l’Être Humain, firent de lui un véritable artiste. Tout ce qu’il reçut, il le transforma pour nous offrir sa vision magique, créatrice et spirituelle de l’Univers. Sa vie terrestre fut brève mais sa présence demeurera éternelle dans le voyage infini de ses oeuvres rayonnantes ».

J. Crémers.

Workshop “en urgence” par l’illustrateur Jérôme Dubois en section BD.

Du 6 au 9 février derniers, l’ESA Saint-Luc Liège a accueilli l’illustrateur et auteur de bande dessinée Jerôme Dubois dans le cadre d’un workshop donné en section BD. Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg, l’artiste s’est distingué par son style unique, fusionnant avec brio l’humour et le glauque à travers ses œuvres captivantes.

Le Workshop BD “en urgence” : Un Bain Créatif sous Contraintes à l’ESA Saint-Luc Liège

Reconnu pour son talent, Jérôme Dubois n’est pas seulement un artiste accompli mais aussi un formateur engagé. Son récent workshop à l’ESA Saint-Luc Liège a poussé les étudiants de 3ème année de bande dessinée à explorer la thématique de la reprise et de l’appropriation. Les participants, confrontés à des contraintes créatives stimulantes, ont choisi des images de films sélectionnés par Dubois pour constituer le point de départ et la fin de leur projet. Ces contraintes, associées à des défis techniques, ont enrichi leur créativité dans un cadre de travail sous pression simulant les conditions professionnelles futures. En somme, Jérôme Dubois continue d’inspirer la nouvelle génération d’auteurs de bande dessinée, avec son talent et son style graphique si plaisant.

Plongez dans l’univers singulier de Dubois, où l’humour et le glauque se rencontrent pour créer des expériences artistiques inoubliables. Parmi ses réalisations notables, la série “Citéville” chez Cornélius offre un voyage décalé dans une cité où l’absurde règne en maître. Les personnages atypiques et les situations loufoques créent une expérience de lecture captivante, illustrant le talent de Dubois à susciter des émotions dérangeantes avec des illustrations à la fois drôles et glauques.

Autre création marquante, “Citéruine” aux éditions Matières, sélectionnée au Festival d’Angoulême 2021, plonge le lecteur dans une vision sombre et dérangeante de la ville. Les illustrations percutantes de Dubois captivent, où le glauque prend le pas sur l’humour, créant une expérience artistique profonde.

Plus d’infos : https://www.jeromedubois.com/