Le Département recherche de l’ESA Saint-Luc Liège tient à remercier chaleureusement l’ensemble des participants et orateurs qui ont assisté à la soirée qui s’est tenue hier, le 29 septembre 2023. Votre présence ont contribué à faire de cet événement un moment mémorable. Au cours de cette soirée, nous avons eu le plaisir de vous présenter les projets du Département recherche, abordant des thématiques variées, de la préservation du patrimoine culturel à la création artistique contemporaine, en passant par le design des milieux et la représentation des femmes dans l’histoire photographique. Vos échanges et votre intérêt pour la recherche à l’ESA Saint-Luc Liège sont très appréciés. Encore une fois, merci à tous pour votre participation et votre contribution à cette soirée enrichissante.
Voici le programme complet :
Par Nico Broers, Dr. Meriam El Ouahabi et Valérie Rousseau.
En juillet 2021, « le Bethléem », théâtre miniature, emblématique du folklore verviétois, a subi de plein fouet les dégâts liés aux inondations. Ces scènes religieuses et populaires se composent d’une grande diversité de matériaux, tous atteints profondément par les boues et l’eau polluée.
Notre objectif commun dans le cadre de cette recherche, est de mieux cibler les méthodes de restauration, en tenant compte de la diversité et de la fragilité des matériaux (bois, céramique, porcelaine, peinture, papier, paraffine…).
Vu l’ampleur de la tâche et le nombre important d’œuvres sinistrées, des échanges interdisciplinaires seront nécessaires pour prendre en charge, tous ensemble (étudiants et professeurs de conservation-restauration) ces objets et trouver des solutions d’intervention adéquates.




Dr. Meriam El Ouahabi
Conférencière de sciences chimiques en CROA, ESA Saint-Luc Liège et chercheuse à l’Université de Liège, AGEs.
Formation : Doctorat en Sciences, Université de Liège
Domaines de recherche : céramique, matériaux à base d’argile et composite, matériaux pour restauration, étude de sédiments, recyclage de déchets solides
Publications : > 60 articles
Nico Broers
Professeur en CROA peinture, ESA Saint-Luc Liège
Formation : Master C-R à la Northumbria University, Royaume-Uni.
Activités : membre du conseil ENCoRE, membre du conseil d’administration APROA/BRK, directeur de ARTBEE Conservation, membre du comité de rédaction de CeROArt, chercheur au sein de l’unité de recherches interfacultaire AAP (ULiège)
Valérie Rousseau
Professeur en CROA céramique ESA Saint-Luc
Formation : Licence en histoire de l’art, ULiège, Graduat en conservation d’objets d’art, Saint-Luc Liège
Activités : Restauratrice indépendante à l’Atelier SIO2
Domaines d’intérêt : Pratique et restauration de céramique : façonnage, décoration, techniques variées, zelliges, carrelages, Kintsugi
Le développement des technologies numériques dans tous les domaines de l’activité humaine a modifié radicalement les processus de conception et de production. Les hypothèses de notre recherche ne sont pas de nier ces progrès technologiques, mais d’en contrebalancer les manques en initiant un changement de paradigme, à savoir considérer :
D’un point de vue méthodologie, notre protocole de recherche-création, vise à mettre en parallèle un objet existant et un objet recherché pour que la matérialité des caractéristiques tactiles et tangibles de l’objet observé, éclaire par analogie les caractéristiques projetées du second. Exploitant la découverte des objets de la collection Diricq, le projet vise en particulier à cultiver la connaissance de la perception haptique et intégrer la manipulation et le toucher comme moteur de créativité.




Sylvie Leroy
Architecte, diplômée en 1987 de l’ISA st Luc de Liège. Dès 1990, elle collabore avec I. André, E. Maudoux et E. Wathieu à des projets d’art plastique, d’architecture, d’aménagement intérieur, d’espace public ou d’ouvrage d’art au sein de la société d’architectes AC&T, srl -Architecture, Contexte et Téguments- avec le souci d’y étayer un point de vue technique, plastique ou poétique de l’architecture. Depuis 2016, elle mène également un travail pédagogique, en tant qu’enseignante à l’ESA Saint-Luc Liège en Design industriel et en Architecture d’intérieur.
Hilke Vervaeke
En tant que Designer industriel, diplômée en 1998 de l’ESA Saint-Luc Liège, Hilke Vervaeke a fondé la société Focus-id, bureau d’étude spécialisé dans l’accompagnement et l’exécution de projets innovants pour des sociétés et des marchés publics. Avec Daniel Steenhaut, elle a créé ID-Sceno au Maroc, bureau de conception pour l’aménagement scénographique. Elle mène également un travail de transmission pédagogique, en tant que professeur d’atelier et de recherche formelle en Design industriel à l’ESA Saint-Luc Liège.
Le design des milieux se propose une pratique du contexte apprenant : identifier de façon située des problématiques et ce qui les lient les unes aux autres. L’étude des milieux ou mésologie est l’étude de la relation des êtres vivants entre eux dans leur environnement. Le concept plus large d’écologie remplace la mésologie au cours du XIX siècle. La mésologie réapparaît sous la forme d’un outil conceptuel lié à l’éthologie, soit à l’étude du comportement animal, pour s’élargir ensuite à l’humain. Pour la mésologie, il y a une distinction entre milieu et environnement. Chaque individu a un champ d’action en relation à son mode de vie qui peut être défini comme étant son milieu. L’ensemble des vivants partage le même environnement à différentes échelles et le milieu est propre à chaque entité vivante. En tant que designer, voir l’environnement comme un ensemble de bulles poreuses interagissant les unes avec les autres, permet de multiplier les points de vue et les astuces pour recueillir et transformer des connaissances en projet design.
Présentation du livre « Design et pensée du Care, pour un design des luttes et des singularités » s’inscrit dans l’axe « soin, corps, écologie » de la ligne de recherche Design des Milieux DMLab de l’ENSAD Nancy. Ce livre est la compilation d’un atelier, d’un colloque et d’une exposition sur la thématique du soin et ce qui la lie au design.
Retour sur le travail en immersion en mars 2022 d’une équipe d’étudiantes en Master Design des Milieux à l’Olivier, un service d’aide à la jeunesse situé à Bruxelles.
Colin Ponthot
Designer et professeur de design à l’ENSAD Nancy. Il a coordonné l’Option Design de 2013 à 2015 et 2022-2023. Il est affilié à la ligne de recherche du département Design des Milieux DM-Lab. Son travail en design sonore a été montré dans de nombreux centres d’art et festivals en Belgique et à l’étranger. Il vit et travaille à Bruxelles.




Contactées par Anne Drechsel, responsable des archives photographiques du Musée de la Vie wallonne, pour prolonger et renouveler leurs différentes collections, nous avons désiré proposer, à côté du travail de collaboration de la section Photographie avec le musée, une recherche plus spécifique, encore jamais réalisée, consacrée à la représentation des femmes dans les collections photographiques du musée.
Parallèlement à cette recherche, et pendant une année académique, nous créons, au sein d’un laboratoire où se croisent professeurs, étudiant(e)s, alumni et artistes extérieurs, des images contemporaines autour de représentation féminine, éclairée par des récits de vie et des témoignages. Les images anciennes côtoient les nouvelles, elles se répondent, se mélangent, en créent de nouvelles. L’objectif est une exposition/publication grand public.
Sandrine Dryvers est cinéaste, photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie.
Elodie Ledure est photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie.




Brève présentation du rapport d’activité du Département recherche et des projets en développement












Jeudi 14 septembre dernier marquait la rentrée scolaire 2023 – 2024. Notre campus accueillait de nombreux étudiants prêts à intégrer les dix sections de l’ESA Saint-Luc Liège. Nous tenons à adresser nos plus sincères remerciements à ces nouveaux venus, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont pris la parole lors de cet événement marquant.
Tout d’abord, merci à notre directeur, Roland Decaudin, pour son discours inspirant, ainsi qu’envers Philippe Pirlot et Samira Ben Hadi, nos directeurs adjoints, pour leur engagement exemplaire envers notre institution.
Un grand merci s’adresse également à Valérie Granier du Service Social, Bénédicte Breuer du Service d’accompagnement psychopédagogique, Stephane Riga, cuisinier-formateur à Echafaudage asbl, ainsi qu’au Conseil étudiants – ESA Saint-Luc Liège, au Comité des Beaux-Arts de Saint-Luc, et aux représentants de la Récupérathèque. Votre contribution est inestimable.
Cette année promet d’être emplie de promesses, d’inspiration et de réussite. Sachez que nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape de cette magnifique aventure académique. 💡Préparez-vous à explorer de nouveaux horizons artistiques, à repousser les limites de la créativité et à vivre une année inoubliable au sein de notre établissement !








Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de l’appel du Fonds de la Recherche en Art (FRArt – FNRS) pour l’année 2024. Ce prestigieux appel offre une opportunité unique aux artistes et collectifs artistiques de collaborer avec une École Supérieure d’Art (ESA) dans le cadre de projets de recherche en art.
Les projets sélectionnés auront la possibilité de bénéficier d’un financement d’une durée allant de 9 à 24 mois. Il est important de noter que les ESA ne sont pas tenues de contribuer financièrement aux projets, mais elles peuvent apporter leur soutien précieux en termes de ressources et d’expertise. En retour, les artistes-chercheurs auront l’occasion de dynamiser la recherche au sein des écoles, créant ainsi une synergie fructueuse entre l’art et la recherche.
Le Département Recherche a élaboré, avec l’appui du Commission Recherche, un document pour clarifier le soutien qu’elle s’engage à apporter aux candidats et les bénéfices attendus, ainsi que la procédure d’évaluation et de sélection (voir document joint). En outre, vous êtes invité à consulter la documentation relative à cet appel sur le site du FRArt : Mini-guide Appel annuel 2024 et Règlement 2024.
Nous encourageons vivement chacun d’entre vous à diffuser largement cet appel au sein de vos réseaux artistiques et académiques. Les candidats, qu’ils soient internes ou externes, sont invités à manifester (par e-mail) leur intention de déposer un dossier dès que possible auprès de Noémie Drouguet. Veuillez noter que les propositions complètes doivent être soumises à l’ESA avant le 31 octobre pour la première phase de sélection.
Pour toute question, manifestation d’intérêt, demande d’aide à la rédaction du dossier ou pour vous inscrire à la séance d’information en présentiel ou en ligne, veuillez contacter Noémie Drouguet à l’adresse suivante : drouguet.noemie@saint-luc.be.

Nous sommes impatients de découvrir vos projets innovants et de collaborer avec vous dans le cadre de l’appel FRArt 2024, et contribuer ensemble à l’avancement de la recherche en art.
Vous êtes étudiant dans l’enseignement supérieur et vous voulez agir pour le climat mais vous ne savez pas trop comment vous y prendre ? Vous n’avez pas le temps de devenir climatologue mais vous voulez mieux saisir les enjeux climatiques tout en passant un moment convivial?
Le changement climatique est un problème collectif complexe, mais il est encore très mal compris par l’ensemble de la population. Nous avons peu de temps, et c’est en comprenant ce défi ensemble que nous apporterons des réponses à la hauteur.
En 3 heures, l’atelier collaboratif « la Fresque du Climat » vous permettra de comprendre l’essentiel des différents enjeux climatiques et de passer à l’action.
Il s’agit d’un atelier d’intelligence collective de 3h divisé en trois phases: réflexion, créativité et discussion.
Rejoignez-nous le 21 mars de 18h à 21h pour découvrir cet outil et participer à la construction de cette géante fresque climatique. L’activité, coordonnée par le Pôle Liège Luxembourg, est gratuite mais l’inscription est obligatoire.
L’association La Fresque du Climat est à l’origine de cette action d’éducation et de sensibilisation, déployée depuis 2018 dans plus de 50 pays !

Deux ans et demi après le lancement du projet, l’exposition Unfree Labour a ouvert ses portes au public à la DASA à Dortmund où elle reste visible jusqu’au 15 janvier. Fruit du travail d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de notre école, mais aussi de l’Université de Liège et de l’Université du Luxembourg, cette exposition interroge la limite – floue – entre le travail libre et le travail non-libre, à travers un focus sur quelques situations qui nous sont, pour certaines, assez familières. Elle adresse aussi des questions aux consommateurs et consommatrices que nous sommes toutes et tous… L’exposition a été réalisée en partenariat avec quatre musées, qui la présenteront successivement : outre la Dasa, qui l’accueille actuellement, l’expo sera aussi présentée au Muar (Kayl, Luxembourg) en février prochain, à la Fonderie (Bruxelles) en juin et au Bois du Cazier (à l’automne prochain).

Une conception muséographique et scénographique basée sur des propositions initialement formulées par des étudiants
Après les premières réunions entre partenaires du projet, un workshop de deux jours a été organisé en octobre 2020 par les étudiants de master en Design social et numérique (CVG), avec Marie Sion, Olivier Evrard et Florence Plihon. Ce grand brainstorming a rassemblé une quarantaine d’étudiants de différents horizons ainsi que plusieurs spécialistes et a permis de tracer les grandes lignes l’exposition :

Comment traduire ces intentions par la scénographie et le design graphique ?
Les concepts qui sont-tendent la forme, l’ambiance et l’identité visuelle de l’exposition sont : l’inconfort, le flou, l’invisible rendu visible (ou inversement), l’identité qui s’efface, l’évocation de situations concrètes, familières pour la plupart, le tout sous le regard de jeunes femmes et hommes, qui nous fixent dans les yeux

Concrètement, bien que l’exposition ne soit pas grande, le parcours évoque le labyrinthe, avec quelques passages légèrement oppressants. Des « vitrines » qui présentent par quelques accessoires et mises en scène derrière un fin grillage plutôt qu’une vitre. Il faut faire un léger effort pour regarder à l’intérieur. Ce ne sont pas des trésors qui sont mis en valeur mais des éléments de la vie quotidienne, à regarder selon une nouvelle perspective. Cela peut mettre mal à l’aise. Pour passer d’un thème à l’autre, d’une section à l’autre, il faut se faufiler entre des visages des jeunes hommes et de jeunes femmes, qui nous regardent dans les yeux. Leur regard déterminé est très interpellant. Ils nous disent qu’ils veulent travailler librement ! Dans les différentes parties de l’exposition, les « objets authentiques » à mettre en valeur sont des témoignages, des interviews, du vécu raconté de différentes manières. Le visiteur doit regarder attentivement, écouter, tendre l’oreille, fouiller, pédaler, chercher à comprendre des réalités diverses, si proches de nous et pourtant si peu visibles.
Le visiteur entre dans un chantier de construction : l’échafaudage exprime une situation concrète où se pratique parfois l’exploitation de personnes en situation précaire. De plus, l’échafaudage est universel et son principe existe depuis des siècles. Sur un plan plus conceptuel, il renvoie à l’idée de chantier, en tant que travail en cours, à la fois pour rendre visibles des situations que nous ne voulons pas toujours regarder en face, et pour montrer que les solutions sont toujours cours en construction. Les bâches translucides qui entourent l’espace d’exposition permettent d’apercevoir certains éléments, en cachent d’autres, jouent sur le flou.

A l’entrée, des cubes portant des extraits de grandes déclarations, accueillent le visiteur. Chacun a droit au travail, à des conditions de travail équitables etc. Bien sûr, quoi de plus normal ? Qui prétendrait le contraire ? Pourtant, le portrait « haché » de l’affiche semble dire autre chose : le travail peut troubler, affecter notre propre identité, déshumaniser parfois. Ce visage, comme passé à la déchiqueteuse de documents, nous fixe avec un air déterminé qui peut mettre le visiteur mal à l’aise. Le ton est donné.






En tant qu’enseignants, nous sommes heureux d’avoir pu travailler sur cette thématique avec nos étudiants et avec nos collègues Sophie Goblet, Marie Sion, Florence Plihon, Maud Dallemagne et Daniel Renzoni, pour ne citer que celles et ceux qui se sont le plus impliqués. Pour les musées partenaires de ce projet, travailler avec des jeunes en cours de formation constitue une prise de risque – même s’ils sont encadrés par leurs enseignants – et nous les remercions chaleureusement de nous avoir fait confiance pour mener à bien avec eux ce beau projet.
Arnaud Sohet et Noémie Drouguet
Témoins choisis du croisement, plus ou moins heureux, de la fonction et de la forme, les objets du quotidien rassemblés par le designer industriel Philippe Diricq s’offrent à de multiples explorations. Étudiants et enseignants de l’École supérieure des Arts Saint-Luc Liège s’y aventurent depuis trois ans et donnent ici la parole à cette collection étonnante.
La curiosité qui anime le collectionneur, arpentant dès l’aube les brocantes à l’affût d’une trouvaille, a essaimé et inspiré les jeunes artistes, créateurs, designers, conservateurs-restaurateurs. Sensibles et engagés, ils se révèlent des citoyens capables de réfléchir aux enjeux de la société et enclins à devenir des acteurs de changement.
Car ces objets du quotidien, d’une apparente banalité, n’évoquent pas seulement l’ingéniosité et le besoin d’innovation qui s’expriment à chaque époque. Fondamentalement, les objets parlent de l’humain. Ils racontent l’histoire de notre culture domestique et industrielle ; ces artéfacts disent notre manière de produire et de (sur)consommer. Miroir et mémoire, ils partagent notre intimité. Ils nous interrogent sur ce que nous voulons conserver et transmettre. Dès lors, ils deviennent des prétextes pour des recherches pédagogiques et artistiques en phase avec les enjeux actuels du développement durable et de la préservation du bien commun.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre du forum Sans transition
– – – – > LES TEMPS FORTS DE L’EXPOSITION < – – – –
– – – -> INFORMATIONS PRATIQUES < – – – –
Exposition accessible gratuitement
Du 6 au 26 novembre 2022
Du mardi au samedi, de 14h à 18h (ou sur rendez-vous pour les groupes)
Au Théâtre de Liège et à la Société Libre d’Émulation
Photos du finissage (performance de Sarah Wery et présentation du livre L’Objet qui parle – 26/11/2022) :

L’appel du Fonds de la Recherche en Art (FRArt – FNRS) est lancé : tout artiste ou collectif artistique, en collaboration avec une ou plusieurs Écoles Supérieures des Arts, peut répondre à cet appel et introduire un projet de recherche en art !
Retrouvez ci-dessous le Mini guide pour l’appel bi-annuel du FRArt 2023 :
Les projets sélectionnés pourront être financés durant un an. Les ESA ne doivent pas contribuer financièrement mais peuvent apporter leur soutien aux projets qu’elles sélectionnent. En retour, les artistes-chercheurs contribueront à dynamiser la recherche au sein des écoles.
Une belle opportunité que Saint-Luc ne voudrait pas manquer…
Le Département Recherche a élaboré, avec l’appui du Commission Recherche, un document pour clarifier le soutien qu’elle s’engage à apporter aux candidats et les bénéfices attendus, ainsi que la procédure d’évaluation et de sélection :
Les candidats, internes ou externes, sont invités à manifester dès que possible leur intention de déposer un dossier auprès de l’ESA. Les propositions complètes doivent être déposés à l’ESA le 31 octobre au plus tard, pour la première phase de sélection !
Une séance d’information aura lieu le mercredi 28 septembre à 12h30 au local A108.
Sur demande à Noémie Drouguet, il est possible de suivre la séance à distante, merci de prendre contact avec elle.
Pour toute question ou aide à la rédaction du dossier, contactez Noémie Drouguet
Voir aussi le règlement du FRArt :

L’an passé, c’était au tour de Carolina Bonfim, soutenue par notre ESA, d’obtenir la bourse du FRArt avec son projet La dernière archive. Performer le patrimoine disparu du Musée national de Rio de Janeiro. Vous pourrez retrouver une partie de son travail et ses recherches sous la forme d’une performance visible, du jeudi au samedi, lors de la future exposition L’objet qui parle, qui se tiendra du 6 au 26 novembre au Théâtre de Liège et à la Société Libre d’Émulation. Toujours dans le cadre de cette exposition et de sa bourse FRArt, Carolina organise le 18 novembre, une journée d’étude ouverte à tous à l’Université de Liège autour de ses recherches.


Les 30 juin, 1er et 2 juillet derniers avaient lieu les journées franco-belges des Écoles supérieures des Arts organisées par l’ARES et l’Andéa. Un rassemblement de membres et d’étudiant.e.s d’écoles françaises et belges venus découvrir et échanger sur leurs pratiques respectives de part et d’autre de la frontière.

En tout, ce sont 130 personnes (avec, pour la première fois, des étudiant.e.s), issues de 10 ESA belges et 20 écoles d’art françaises qui ont arpenté et découvert Saint-Luc Liège, L’Académie des Beaux-Arts de Liège, La Cambre, la KASK et le Conservatoire Royal de Gand.
Ils ont organisé et/ou participé à une série d’ateliers et de conférences tout au long des trois jours qui leur ont permis d’échanger leurs points de vue, de faire découvrir des réalités différentes de l’enseignement de l’art, des enjeux et objectifs communs.
Du côté de Saint-Luc Liège, nous avons accueillis les participants en organisant des ateliers tout au long de la première matinée :
Merci à toutes les personnes qui ont rendu ces trois jours possible, devant la scène ou dans l’ombre !
Retrouvez, ci-dessous, un retour en images de ce qui s’est passé à Saint-Luc et ailleurs :









































Cette année, le désormais célèbre festival Nourrir Liège, festival de la transition alimentaire, se décline en une version campus, pour et par les étudiants : Nourrir Liège Campus !
À cette occasion, Rob Hopkins (dont voici le lien wiki pour les plus curieux, parce qu’un petit lien vaut mieux qu’un long discours) vient exceptionnellement nous rendre visite à Saint-Luc !
Vous allez assez vite vous rendre compte que c’est pas « n’importe qui » ce petit anglais … Du coup, on en profite pour lui parler du village circulaire (la récupérathèque, le food sharing, etc.), pour lui demander conseil et pour taper causette tout simplement. En gros : on s’inspire et on reprend souffle avant l’été.
Je crois qu’un avenir plus extraordinaire nous attend si nous cheminons vers un avenir plus local et plus frugal en énergie, où nous devenons des producteurs-consommateurs au lieu d’être de simples consommateurs, où la nourriture, l’énergie et les biens essentiels sont produits sur place, où l’économie locale est vigoureuse et où nous vivons selon nos moyens réels.
Rob Hopkins
Quand : vendredi 25 mars dès 16h30
Quoi : un barbecue organisé par les élèves de DI et AI
Où : devant le B9 et la récupérathèque
Prix : le repas est gratuit, prends juste de quoi payer tes boissons, parce que c’est sur : tu seras assoiffé (il fait chaud savez-vous !).
Inscription : via ce lien (ça ne prend même pas une minute top chrono)

Témoins choisis du croisement, plus ou moins réussi, de la fonction et de la forme, les objets du quotidien rassemblés par le designer Philippe Diricq s’offrent à de multiples explorations.
Étudiants et enseignants de l’école s’y aventurent depuis deux ans et donnent la parole à cette collection étonnante.
L’objet qui parle présente l’étonnante collection d’objets du quotidien constituée par le designer Philippe Diricq tel un terrain s’offrant à des explorations multiples : étudiants et enseignants s’y aventurent depuis deux ans, donnant la parole à ces « témoins choisis du croisement, plus ou moins réussi, de la fonction et de la forme ».
Initiative du Département recherche et du groupe de travail qui l’anime, le programme L’objet qui parle dessine un fil conducteur permettant de parcourir l’extraordinaire richesse d’un thème qui, ancré dans le concret – la présence des objets dans l’école –, s’en dégage pour suivre des chemins propres d’une part à la production artistique et d’autre part à la recherche-création. Dès son arrivée en septembre 2019, ce “support pédagogique” hors-normes a suscité l’enthousiasme et a révélé des opportunités de collaboration pédagogique interdisciplinaire tout en servant de point d’ancrage pour des activités de recherche. Les quelques 250 objets confiés à l’école par Philippe Diricq rejoindront bientôt Charleroi, où ils seront conservés au BPS22 et exposés au centre de formation de Design Innovation.
L’exposition présentée durant le mois d’octobre s’inscrit dans une démarche de laboratoire, elle est évolutive et interactive. Elle va s’enrichir progressivement de travaux d’étudiants et des commentaires des visiteurs invités à « faire parler » les objets et elle sera animée par un workshop sur la perception tactile comme moteur de création. Dévernissage le 28 octobre à 18h, en présence de Philippe Diricq.
Informations pratiques
Accessible gratuitement
Du 5 au 31 octobre 2021
Du mercredi au samedi
De 14h à 18h
Au B9
Cette exposition a bénéficié du soutien de la Sowalfin