Découverte de Roubaix, sa Villa Cavrois, sa Piscine : entre Art et Histoire, Architecture et Design

Le 23 avril dernier, les étudiants de B2 AI et DI de l’ESA ont eu la chance de découvrir le riche patrimoine culturel et historique de Roubaix, dans les Hauts-de-France.

Cette journée fut remplie de découvertes et de moments partagés, laissant à chacun des souvenirs mémorables. Etudiants et enseignants se sont retrouvés tôt le matin à l’ESA Saint-Luc Liège, prêts à partir pour une journée de visites à Roubaix, avec l’enthousiasme de découvrir ce que la ville avait à offrir ! Au programme de cette escapade culturelle, deux sites emblématiques : la Villa Cavrois et La Piscine – Musée d’Art et d’Industrie André Diligent. Deux lieux chargés d’histoire, chacun à leur manière…

La Villa Cavrois : un joyau de l’architecture moderne

Érigée en 1932 par Robert Mallet-Stevens, la Villa Cavrois est un chef-d’œuvre de l’architecture moderne. Classée Monument Historique en 1990, elle a subi d’importantes dégradations après le départ de la famille Cavrois en 1985. Rachetée par l’État en 2001, elle a fait l’objet d’une restauration titanesque de quinze ans, pour un coût total de 23 millions d’euros.

Aujourd’hui, la Villa Cavrois a retrouvé sa splendeur d’antan et s’ouvre au public. Elle incarne parfaitement les principes de l’architecture moderne, avec ses formes cubiques, ses larges ouvertures vitrées et son utilisation de matériaux industriels. Mallet-Stevens a orchestré chaque détail comme une œuvre d’art totale, supervisant même le design du mobilier et de l’aménagement paysager. La Villa Cavrois s’articule autour d’un salon central, divisant habilement les espaces privés et publics. Elle intègre également des technologies avant-gardistes pour son époque, comme la ventilation, le téléphone et un ascenseur. Son histoire, son esthétique et ses innovations en font un lieu incontournable pour les amateurs d’architecture et de design.

La Piscine : une immersion dans l’art et l’histoire de Roubaix

Après la découverte de la Villa Cavrois, nos étudiants ont exploré un autre trésor de Roubaix : La Piscine – Musée d’Art et d’Industrie André Diligent. Bien plus qu’un simple lieu artistique, ce musée, situé dans une ancienne piscine Art Déco, célèbre la richesse artistique et historique de la région. Conçue par l’architecte lillois Albert Baert, la Piscine de Roubaix est un chef-d’œuvre d’architecture Art Déco. Saluée dès son ouverture pour son design innovant et sa fonctionnalité sociale, sa structure est organisée autour d’un jardin claustral, alliant esthétique et utilité.

La transformation de la Piscine en musée a été un projet ambitieux et réussi. Sous la direction de l’architecte Jean-Paul Philippon, le musée a su préserver l’intégrité architecturale de la piscine tout en lui donnant une nouvelle vie. Respectant l’essence du lieu tout en répondant aux exigences de conservation et de modernité, La Piscine est désormais un lieu incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Sculptures imposantes, peintures vibrantes, pièces de mode et créations de design : chaque coin du musée regorge de richesses artistiques qui captivent et émerveillent.

La métamorphose réussie de La Piscine témoigne de la capacité des monuments historiques à se réinventer et à rester pertinents dans un monde en évolution constante. Offrant une expérience culturelle immersive dans un cadre architectural exceptionnel, ce musée est devenu un symbole emblématique de Roubaix.

Au-delà de leur valeur esthétique, la Villa Cavrois et La Piscine partagent également une histoire commune avec l’architecture et le design. Toutes deux sont des témoignages remarquables de la créativité humaine et de l’évolution des styles artistiques au fil du temps. Ainsi, cette deuxième partie de notre journée de découverte à Roubaix a été l’occasion pour nos étudiants de plonger encore plus profondément dans l’univers fascinant de l’art et de l’histoire, enrichissant ainsi leur expérience culturelle.

Exploration et Inspiration : Les étudiants en master Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège à la découverte de l’excellence à Stuttgart ! 

Du 25 au 28 mars, les étudiants de master 2 en Design Industriel de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège ont eu l’occasion de s’immerger dans un tourbillon d’inspiration et de savoir-faire lors de leur visite à Stuttgart, en Allemagne. 

Découverte chez Porsche : Un voyage à travers l’Histoire automobile 

Le premier arrêt de leur périple fut le musée Porsche, où les étudiants ont été transportés à travers l’histoire de cette marque automobile légendaire. Des premiers modèles emblématiques jusqu’au Taycan moderne, la visite guidée a offert une expérience exceptionnelle. La scénographie soignée et la mise en valeur des différentes époques ont permis aux étudiants de saisir pleinement la renommée de Porsche. De plus, l’architecture remarquable du bâtiment conçu par Delugan Meissl a suscité l’admiration, avec son impressionnante impression de lévitation. 

Exploration chez Mercedes : une marque emblématique 

Poursuivant leur exploration de l’industrie automobile, les étudiants ont ensuite visité le musée Mercedes. L’histoire de cette marque est étroitement liée à celle de Porsche, ce qui a ajouté une dimension particulière à cette visite. La surface d’exposition impressionnante, répartie sur neuf étages, a permis aux étudiants de découvrir l’évolution de la marque Mercedes à travers les événements historiques. Même pour ceux qui ne sont pas des passionnés d’automobile, l’endroit a été une source d’inspiration tant par son architecture que par la mise en scène de l’évolution de l’industrie automobile. 

Échange et comparaison : Rencontre à l’Académie de Stuttgart 

Une rencontre à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste Stuttgart a été l’occasion d’échanges enrichissants entre les étudiants et les professeurs. Cette visite a permis de comparer les approches pédagogiques entre les deux institutions, offrant ainsi une perspective précieuse pour les étudiants de l’ESA Saint-Luc de Liège. 

Exploration à Ulm : Une étape cruciale dans l’Histoire du design 

Le lendemain, les étudiants ont exploré le HfG-Archiv/Museum à Ulm, une étape importante dans leur voyage à travers l’histoire du design. Cette institution, héritière du Bauhaus, prône un design adapté aux besoins individuels, ce qui a suscité des réflexions profondes chez les étudiants. 
 

Innovation à Festool : Une Démonstration d’Excellence 

Enfin, la visite de l’usine de Festool a été une expérience inspirante, mettant en lumière l’innovation et l’excellence de l’entreprise. Les étudiants ont été impressionnés par le processus de conception et l’engagement envers la qualité. 

Dans l’ensemble, ce voyage à Stuttgart a été une expérience enrichissante pour les étudiants de l’ESA Saint-Luc de Liège, leur offrant une perspective unique sur l’innovation et le design industriel. Ces échanges et découvertes contribueront certainement à façonner leur avenir professionnel dans le domaine du design. 

Une semaine au Phare : immersion dans une institution d’aide à la jeunesse

Ce module pédagogique inspiré du concept « action recherche design » (A. Findeli) consistait en une semaine de réflexion et création avec les usagers (les résident.es, les éducateur.ices, l’administration, le personnel technique…) de la maison d’accueil Le Phare à Liège, accompagnés d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s de l’ENSAD de Nancy, de l’ESA Saint-Luc Liège et de l’Université de Liège. Le projet, pensé en interaction avec le groupe, consiste en un réaménagement des espaces collectifs du Phare. Il est marqué par la volonté à s’intégrer dans cet espace, ce système afin d’en comprendre ses usages et ses usagers. L’ambition de ce moment d’immersion vise à expérimenter un dispositif de travail collaboratif et la coopération entre les disciplines, tel que nous souhaiterions en développer dans le cadre d’une formation dédiée à la recherche-création interdisciplinaire, en cours de conception. Dans un second temps, un partage réflexif s’incarnera lors de journées d’étude à l’automne 2024 qui offriront à un panel d’acteur.ice.s élargi, un moment de discussion sur les enjeux, les opportunités et les défis d’une approche collective de recherche action/création interdisciplinaire. 

Le SRG Le Phare est une maison d’accueil pour enfants et adolescent.e.s, agréée par l’Administration Générale de l’Aide à la Jeunesse (Belgique). Le Phare s’inscrit dans un réseau large d’actions sociales et de solidarité, à destination de jeunes qui subissent différentes formes d’exclusions sociales. Le service accueille aujourd’hui une vingtaine de jeunes, filles et garçons, de 7 à 17 ans. Ils sont accompagnés par une équipe éducative présente en continu, 7 jours sur 7, 24h/24, toute l’année. Le Phare est pour la plupart des résident.e.s le lieu de vie principal. Si des retours en famille sont accessibles à certains jeunes pour les weekends ou les congés scolaires, la majorité du groupe reste présente en continu. D’où le besoin de favoriser le vivre ensemble au sein d’un bâtiment peu adapté (vieille maison de maître, d’abord transformée en bureaux d’administration puis sommairement adaptée à l’hébergement d’enfants). 

Notre objectif : améliorer le bien-être. Et ce en travaillant à des propositions avec les jeunes et les travailleur.euse.s du Phare. Qu’il s’agisse des espaces communs ou privés, il s’agissait de prendre en compte de nombreux éléments dont les questions d’intimité, des réflexions sur les usages et l’organisation de la vie en groupe, l’harmonisation du mobilier, la communication et l’affichage, la sobriété énergétique, la révision de l’éclairage, etc.

Les deux premiers jours, nous avons proposé divers ateliers participatifs auxquels les jeunes qui le souhaitaient ont pu prendre part. Ceux-ci nous ont permis de faire connaissance avec eux, avoir des moments plus intimes avec chacun.e, en savoir plus sur leurs envies et leurs besoins. Mais surtout, ces ateliers, ont été un point de départ pour toutes les propositions d’aménagement du Phare. C’était une phase importante d’observation et de récolte d’informations.  

Ensuite, nous avons travaillé intensément le reste de la semaine, installés dans la salle polyvalente du Phare, recevant la visite des enfants. Certain.e.s ont pu être associés étroitement à la suite du travail, que ce soit pour tester le montage d’un meuble-prototype ou pour créer de la typographie. Les repas étaient pris avec les enfants, pour continuer à nous imprégner de leur quotidien et pour poursuivre les échanges avec eux et avec les membres du personnel. Nous avons été très touchés par l’accueil de chacun et chacune. 

Au terme de la semaine, nous avons produit un Journal qui relate la rencontre, les ateliers, les recherches, les solutions et les pistes d’aménagement proposées. Le tout a été présenté lors d’une soirée de restitution à l’école, comprenant une petite exposition de la matière produite dans les ateliers. C’était bien agréable de pouvoir accueillir à notre tour ces jeunes visiteur.euse.s dans notre lieu d’étude et de travail. Après ces 5 journées d’immersion, les adieux ont été difficiles ! Mais on a promis de se revoir bientôt…  

Participants : 

5 étudiant.e.s de l’ESA : Architecture d’intérieur, Design industriel, Communication visuelle et graphique et Photographie, avec leurs enseignants : Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion et Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet 

4 étudiant.e.s de l’ENSAD Nancy en Design des milieux, avec leurs enseignants Colin Ponthot et Jehanne Dautrey. 

1 étudiante en Master 2 en Sociologie de l’Université de Liège 

Justine Contor, post-doctorante en Architecture à l’Université de Liège 

Et bien sûr les 20 enfants et adolescent.e.s et l’équipe éducative du Phare 

Le projet a obtenu le soutien de Wallonie Entreprendre

A Week at Le Phare : Immersion in a Youth Care Institution

Inspired by the concept of ‘action research design’ (A. Findeli), this immersive module brought together students and teachers, from different higher education institutions, with residents and workers of a children’s home in Liège – Le Phare. The aim was to foster interactions – i.e. user centred reflections and creations – in order to work on the reorganisation of Le Phare’s interior lay-out and collective spaces. 

Le Phare is a children’s home recognised by the General Administration of Youth Aid of Belgium. It is part of a wider network of social and solidarity initiatives aimed at young people suffering from various forms of social exclusion. The service currently accommodates around twenty boys and girls, aged 7 to 17. They are supported 24/7 by a qualified educational team. For most resident, Le Phare constitutes their main place of residence. While some young people are able to return to their families at weekends or during school holidays, the majority of the group remains in house. Hence, there is a need to promote improved living conditions in a building that is not purpose built – i.e. an old mansion first converted into administrative offices and then summarily adapted to accommodate children.

Against this backdrop, our project sought to promote well-being. To start off, we worked on different proposals with the young residents and the workers of Le Phare. Whether talking about communal or private spaces, we had to consider a number of issues such as privacy, different uses and organisation models of common living, the harmonisation of furniture, communication and signage, energy efficiency, lighting, etc. 

During the first two days, we organised a number of participatory workshops for the young resident, who participated on a voluntary basis. We thereby grew to know them better, have more intimate moments with each of them and find out more about their wishes and needs. But above all, these workshops were a starting point for all the development proposed changes to Le Phare. It was therefore an important observation and information-gathering phase.  

We then spent the rest of the week working intensively on the multi-purpose common room of Le Phare. The children were also closely involved in the rest of the work, whether by testing the assembly of a prototype piece of furniture or creating typography. In addition, meals were taken with the children, so that we could continue to immerse ourselves in their daily lives and continue our exchanges with them and the members of staff. We were very touched by everyone’s hospitality. 

At the end of the week, we produced a publication describing our meetings, workshops, research approach, and solutions. The proposed improvements were presented to the stakeholders – Le Phare residents and staff – during an rounding off exhibition at ESA Saint-Luc Liège School of Art. Welcoming all these young visitors to our students’ place of study and work was a great experience. After 5 days intense days, it was hard to say goodbye! So let’s make sure we meet each other again soon…

In conclusion, this life-size field project allowed us to test collaborative protocols with experts from different disciplines. In turn, this experience will feed into our ongoing reflection on transdisciplinary action research/creation. So, what is next? In Autumn 2024 we will organise a study seminar with a wide body of stakeholders to continue questioning, debating and building our proposal for a transdisciplinary post-graduate degree on action research. 

Participants : 

ESA Saint-Luc Liège: 

5 students from the Interior Design, Industrial Design, Visual and Graphic Design and Photography, departments supported by their professors: Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion and Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet

ENSAD Nancy (FR):

4 Environmental Design student accompanied by their teachers Colin Ponthot and Jehanne Dautrey. 

University of Liège: 

1 Sociology graduate student together with Justine Contor, a post-doctoral student in Architecture. 

And of course, the 20 children, teenagers and support staff at Le Phare

This project was made possible by Wallonie Entreprendre

Manon Wagneur (Alumni DI), nominée au HERA Award Sustainable Design pour son mémoire.

Félicitations à Manon Wagneur, lauréate inspirante du Prix HERA Awards 2024

L’ESA Saint-Luc Liège est fière de présenter ses félicitations à Manon Wagneur, récemment diplômée de la section Design Industriel à Saint-Luc Liège. 

Manon a été nominée pour le Prix HERA Sustainable Design pour son travail de mémoire intitulé « Épaule Hémiplégique : réduire la douleur et améliorer la qualité de Vie ».
 

Cette année, un total de 27 jeunes diplômé·e·s et docteur·e·s ont été honoré·e·s dans le cadre des HERA Awards 2024, mettant en lumière leur engagement en faveur d’un monde plus durable à travers leur approche novatrice.

Réduire la douleur, améliorer la qualité de vie : un aperçu du travail de Manon Wagneur
 

L’une des conséquences les plus débilitantes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est la paralysie partielle du corps, connue sous le nom d’hémiplégie. Ce syndrome peut entraîner des douleurs chroniques à l’épaule, diminuant la qualité de vie des patient·e·s en phase de rééducation et compromettant leurs perspectives de récupération.
 

Manon Wagneur, consciente de ces défis, a entrepris une analyse minutieuse des besoins spécifiques des personnes victimes d’AVC. Son mémoire se concentre sur la conception d’un appareillage sur mesure, rigide, articulé et réglable en plusieurs points, destiné à répondre aux demandes exprimées par les patient·e·s et leur entourage pour l’exécution des tâches quotidiennes.
 

Un aspect essentiel de son travail est l’attention portée à l’esthétique, soulignant ainsi l’importance de l’acceptation et du confort psychologique pour les patient·e·s. En collaboration avec des professionnel·les de la santé, Manon a développé un dispositif médical approuvé par l’imagerie médicale et prescrit par des médecins spécialisés en médecine physique. Il est également remboursé par l’INAMI, ce qui facilite son accès aux patient·e·s.
 

À ce jour, sept patient·es bénéficient déjà de cet appareillage, démontrant son efficacité et son impact positif sur leur qualité de vie.

Rendez-vous à la Cérémonie de Remise des Prix HERA Awards 2024
 

Nous invitons chaleureusement le public à soutenir Manon lors de la Cérémonie de Remise des Prix HERA Awards 2024, qui se tiendra le 25 avril prochain à l’Université de Mons (UMONS). Cette soirée, animée par Caroline Veyt de la RTBF, promet d’être inspirante et festive, mettant en lumière les jeunes diplômé·es primé·es qui s’engagent activement pour un avenir plus durable.

C’est une occasion unique de célébrer l’innovation, la créativité et l’engagement en faveur du développement durable.

Nous vous attendons nombreux pour célébrer ce moment de reconnaissance et d’inspiration !

Stages 2024 en Design Industriel Master 2 : retours des Étudiants.

Le 28 février dernier, les étudiants en Master 2 de Design Industriel de l’École Supérieure des Arts Saint Luc Liège ont présenté avec enthousiasme les résultats de leurs stages réalisés en entreprise. L’étudiant.e a l’obligation d’effectuer un stage en milieu professionnel en M1 et M2. Ces exposés furent l’occasion de mettre en lumière une phase importante de leur parcours académique. Les échanges entre les étudiants et enseignants ont contribué à renforcer le lien entre la théorie enseignée en classe et la réalité du terrain.

Parmi les entreprises qui ont ouvert leurs portes aux étudiants pour leurs stages, nous retrouvons des noms tels que IOL, Hind Rabii, Bandi (wadd srl), Olivia Garden, Driftwood, Zafi Cycles, Axel Englebert Atelier, Xavier Lust, Alain Berteau, Mobitec, 1point61, Maison Dejardin, Croque-Madame et Aerosint. Chaque étudiant a pu mettre en oeuvre sa créativité et ses compétences techniques. Merci à tous les partenaires d’avoir offert à nos étudiants une expérience, nous l’espérons, enrichissante et formatrice. La diversité des entreprises impliquées reflète la variété des domaines que couvre le design industriel, allant du mobilier à la création d’objets de décoration…

Chaque année, l’ESA Saint Luc Liège continue de former des designers industriels prêts à relever les défis du monde professionnel, en leur offrant une formation complète, diversifiée et ancrée dans la réalité du marché du design.

Plus d’infos sur la section Design Industriel.

Exploration Artistique et Architecturale : B1 Architecture d’Intérieur et Design Industriel à Metz !

Le 13 décembre dernier, les étudiants de B1 en architecture d’intérieur et design industriel ont eu l’opportunité de découvrir chefs-d’œuvre architecturaux : la Cathédrale de Metz et le Centre Pompidou Metz.

La journée a débutée par une exploration approfondie du Centre Pompidou Metz, conçu par les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines. Inauguré en 2010, ce bijou architectural a ébloui les étudiants par sa toiture iconique, les volumes impressionnants du forum et de la grande nef, ainsi que par ses nombreux espaces d’exposition. La flèche centrale, s’élevant à 77 mètres en hommage à l’année de création du Centre Pompidou (1977), a également marqué les esprits !

La visite s’est poursuivie avec la découverte de l’exposition dédiée à la répétition, mettant en avant comment la création peut s’exprimer à travers la répétition, l’accumulation ou la multiplication. Des œuvres marquantes, telles que “La Répétition” de Marie Laurencin et les créations de Roman Opałka, ont captivé les étudiants, soulignant la répétition comme une méthode et un sujet artistique fascinant.

La journée a pris une dimension encore plus riche avec la visite de la Cathédrale de Metz, dont la construction s’étend sur trois siècles, à partir de 1220. La cathédrale a suscité l’émerveillement des étudiants par sa surface vitrée de près de 6 500 m2, la plus grande de France, et les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Les vitraux de Marc Chagall ont révélé une partie secrète de son art, exposant sa fascination pour la figuration comme moyen de représenter une autre réalité.

Cette journée découverte a offert aux étudiants une immersion complète dans l’architecture, l’art contemporain et l’histoire de Metz. L’occasion de découvrir certains aspects artistiques et architecturaux qui façonnent cette ville. De quoi inspirer nos futurs architectes d’intérieur et designers industriels, élargissant leurs horizons créatifs !

Sortie Design Industriel M2 : une journée enrichissante et réflexive du côté de Leuven

Le 17 octobre dernier, les étudiants en Master 2, principalement basés à Leuven, ont eu l’opportunité de participer à une journée bien remplie, riche en réflexion et en découvertes. Cette sortie, organisée à la suite du drink des diplômés, a offert aux étudiants une expérience éducative unique. Voici un résumé des moments forts de cette journée mémorable :

  • Balade Réflexive au “Hondenlosloopzone” De Torenvalk

    La journée a commencé par une balade réflexive qui visait à établir un lien entre les sujets de leurs projets de fin d’études en cours de développement et le concept de biomimétisme, ou en d’autres termes, l’inspiration tirée de la nature. À une époque où les préoccupations environnementales sont au premier plan, il est essentiel de prendre en compte la nature dans le processus de conception. Cette balade a permis aux étudiants de réfléchir à la manière dont ils peuvent s’inspirer de la nature pour leurs futurs projets.

  • Conférence d’Ingmar Malfait sur la “Gamification dans l’approche des designers”

    Les étudiants ont ensuite assisté à une conférence fascinante animée par Ingmar Malfait, chercheur à l’Université de Leuven. Il a abordé des concepts tels que la “jutosité” et la gamification, qui sont peu courants dans le domaine de la conception, mais qui révèlent des notions importantes. La conférence a permis aux étudiants de mieux comprendre comment de tels concepts sont étudiés et intégrés dans des projets, en se basant sur le travail d’Ingmar concernant les troubles de l’apprentissage.
  • Visite au Health House de Leuven

    La visite au Health House de Leuven a été le point culminant de la sortie des étudiants en Master 2, offrant une opportunité exceptionnelle d’explorer des concepts innovants liés à l’avenir des soins de santé. Les étudiants ont plongé dans le thème de l'”hôpital du futur”, mettant en lumière la personnalisation des diagnostics et des soins grâce à des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle. De plus, la discussion s’est étendue à la formation du personnel de santé pour s’adapter à ces avancées. Cette expérience a sensibilisé les étudiants aux changements significatifs à venir dans le domaine des soins de santé, les préparant ainsi à leurs futures carrières avec une vision plus éclairée.


Merci à Hilke Vervaeke et Jean-Luc Theate (enseignants en section Design Industriel) pour l’organisation de cette journée.

Département recherche : présentation des projets en cours.


Le Département recherche de l’ESA Saint-Luc Liège tient à remercier chaleureusement l’ensemble des participants et orateurs qui ont assisté à la soirée qui s’est tenue hier, le 29 septembre 2023. Votre présence ont contribué à faire de cet événement un moment mémorable. Au cours de cette soirée, nous avons eu le plaisir de vous présenter les projets du Département recherche, abordant des thématiques variées, de la préservation du patrimoine culturel à la création artistique contemporaine, en passant par le design des milieux et la représentation des femmes dans l’histoire photographique. Vos échanges et votre intérêt pour la recherche à l’ESA Saint-Luc Liège sont très appréciés. Encore une fois, merci à tous pour votre participation et votre contribution à cette soirée enrichissante.

Voici le programme complet :

  • 17h10-17h40 : Le Bethléem verviétois : un projet fédérateur 

Par Nico Broers, Dr. Meriam El Ouahabi et Valérie Rousseau.

En juillet 2021, « le Bethléem », théâtre miniature, emblématique du folklore verviétois, a subi de plein fouet les dégâts liés aux inondations. Ces scènes religieuses et populaires se composent d’une grande diversité de matériaux, tous atteints profondément par les boues et l’eau polluée. 

Notre objectif commun dans le cadre de cette recherche, est de mieux cibler les méthodes de restauration, en tenant compte de la diversité et de la fragilité des matériaux (bois, céramique, porcelaine, peinture, papier, paraffine…). 

Vu l’ampleur de la tâche et le nombre important d’œuvres sinistrées, des échanges interdisciplinaires seront nécessaires pour prendre en charge, tous ensemble (étudiants et professeurs de conservation-restauration) ces objets et trouver des solutions d’intervention adéquates. 

Dr. Meriam El Ouahabi 
Conférencière de sciences chimiques en CROA, ESA Saint-Luc Liège et chercheuse à l’Université de Liège, AGEs.

Formation : Doctorat en Sciences, Université de Liège 

Domaines de recherche : céramique, matériaux à base d’argile et composite, matériaux pour restauration, étude de sédiments, recyclage de déchets solides  

Publications : > 60 articles  

Nico Broers  

Professeur en CROA peinture, ESA Saint-Luc Liège 

Formation : Master C-R à la Northumbria University, Royaume-Uni.  

Activités : membre du conseil ENCoRE, membre du conseil d’administration APROA/BRK, directeur de ARTBEE Conservation, membre du comité de rédaction de CeROArt, chercheur au sein de l’unité de recherches interfacultaire AAP (ULiège) 

Valérie Rousseau 

Professeur en CROA céramique ESA Saint-Luc 

Formation : Licence en histoire de l’art, ULiège, Graduat en conservation d’objets d’art, Saint-Luc Liège 

Activités : Restauratrice indépendante à l’Atelier SIO2   

Domaines d’intérêt : Pratique et restauration de céramique : façonnage, décoration, techniques variées, zelliges, carrelages, Kintsugi 

Le développement des technologies numériques dans tous les domaines de l’activité humaine a modifié radicalement les processus de conception et de production. Les hypothèses de notre recherche ne sont pas de nier ces progrès technologiques, mais d’en contrebalancer les manques en initiant un changement de paradigme, à savoir considérer :  

  • le toucher en tant que potentialité de communication.  
  • le tangible comme accompagnement indispensable du numérique.   

D’un point de vue méthodologie, notre protocole de recherche-création, vise à mettre en parallèle un objet existant et un objet recherché pour que la matérialité des caractéristiques tactiles et tangibles de l’objet observé, éclaire par analogie les caractéristiques projetées du second. Exploitant la découverte des objets de la collection Diricq, le projet vise en particulier à cultiver la connaissance de la perception haptique et intégrer la manipulation et le toucher comme moteur de créativité. 

Sylvie Leroy 

Architecte, diplômée en 1987 de l’ISA st Luc de Liège. Dès 1990, elle collabore avec I. André, E. Maudoux et E. Wathieu à des projets d’art plastique, d’architecture, d’aménagement intérieur, d’espace public ou d’ouvrage d’art au sein de la société d’architectes AC&T, srl  -Architecture, Contexte et Téguments- avec le souci d’y étayer un point de vue technique, plastique ou poétique de l’architecture. Depuis 2016, elle mène également un travail pédagogique, en tant qu’enseignante à l’ESA Saint-Luc Liège en Design industriel et en Architecture d’intérieur. 

Hilke Vervaeke 

En tant que Designer industriel, diplômée en 1998 de l’ESA Saint-Luc Liège, Hilke Vervaeke a fondé la société Focus-id, bureau d’étude spécialisé dans l’accompagnement et l’exécution de projets innovants pour des sociétés et des marchés publics. Avec Daniel Steenhaut, elle a créé ID-Sceno au Maroc, bureau de conception pour l’aménagement scénographique. Elle mène également un travail de transmission pédagogique, en tant que professeur d’atelier et de recherche formelle en Design industriel à l’ESA Saint-Luc Liège. 

  • 18h10-18h40 – Colin Ponthot – Action recherche et design des milieux 

Le design des milieux se propose une pratique du contexte apprenant : identifier de façon située des problématiques et ce qui les lient les unes aux autres. L’étude des milieux ou mésologie est l’étude de la relation des êtres vivants entre eux dans leur environnement. Le concept plus large d’écologie remplace la mésologie au cours du XIX siècle. La mésologie réapparaît sous la forme d’un outil conceptuel lié à l’éthologie, soit à l’étude du comportement animal, pour s’élargir ensuite à l’humain. Pour la mésologie, il y a une distinction entre milieu et environnement. Chaque individu a un champ d’action en relation à son mode de vie qui peut être défini comme étant son milieu. L’ensemble des vivants partage le même environnement à différentes échelles et le milieu est propre à chaque entité vivante. En tant que designer, voir l’environnement comme un ensemble de bulles poreuses interagissant les unes avec les autres, permet de multiplier les points de vue et les astuces pour recueillir et transformer des connaissances en projet design.

Présentation du livre « Design et pensée du Care, pour un design des luttes et des singularités » s’inscrit dans l’axe « soin, corps, écologie » de la ligne de recherche Design des Milieux DMLab de l’ENSAD Nancy. Ce livre est la compilation d’un atelier, d’un colloque et d’une exposition sur la thématique du soin et ce qui la lie au design. 

Retour sur le travail en immersion en mars 2022 d’une équipe d’étudiantes en Master Design des Milieux à l’Olivier, un service d’aide à la jeunesse situé à Bruxelles. 

Colin Ponthot 

Designer et professeur de design à l’ENSAD Nancy. Il a coordonné l’Option Design de 2013 à 2015 et 2022-2023. Il est affilié à la ligne de recherche du département Design des Milieux DM-Lab. Son travail en design sonore a été montré dans de nombreux centres d’art et festivals en Belgique et à l’étranger. Il vit et travaille à Bruxelles. 

  • 18h40-18h50 – Sandrine Dryvers et Elodie Ledure – Avant-Devant – Femmes dans tous ses états 

Contactées par Anne Drechsel, responsable des archives photographiques du Musée de la Vie wallonne, pour prolonger et renouveler leurs différentes collections, nous avons désiré proposer, à côté du travail de collaboration de la section Photographie avec le musée, une recherche plus spécifique, encore jamais réalisée, consacrée à la représentation des femmes dans les collections photographiques du musée. 

Parallèlement à cette recherche, et pendant une année académique, nous créons, au sein d’un laboratoire où se croisent professeurs, étudiant(e)s, alumni et artistes extérieurs, des images contemporaines autour de représentation féminine, éclairée par des récits de vie et des témoignages. Les images anciennes côtoient les nouvelles, elles se répondent, se mélangent, en créent de nouvelles. L’objectif est une exposition/publication grand public. 

Sandrine Dryvers est cinéaste, photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie. 

Elodie Ledure est photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie. 

  • 18h50-19h – Noémie Drouguet, coordinatrice du Département recherche 

Brève présentation du rapport d’activité du Département recherche et des projets en développement 

  • 19h-19h30 : Verre de l’amitié 

Nos designers industriels réinventent des jeux de société pour les personnes malvoyantes et non-voyantes.

Les étudiants en Design Industriel de Saint-Luc Liège ont organisé un workshop en collaboration avec La Lumière, association qui se consacre aux Personnes Aveugles et Malvoyantes, pour concevoir des jeux de société inclusifs et accessibles. Pendant deux jours, les étudiants ont mis leur créativité et leurs compétences au service de l’inclusion sociale.

L’objectif du workshop était d’adapter des principes de jeux de société connus, comme le Mastermind ou encore le jeu de l’oie, en fonction des besoins des personnes malvoyantes et non-voyantes. Pour répondre au mieux à ces besoins, les étudiants ont eu la visite de La Lumière, une association qui accompagne les personnes mal/non-voyantes vers l’autonomie, l’épanouissement et l’inclusion sociale.

Les étudiants ont pu essayer des lunettes simulant les maladies de l’œil les plus courantes pour mieux comprendre les besoins des personnes mal-voyantes. Ils ont ensuite eu carte blanche pour la forme des plateaux et de la boîte de jeux, les textures, les matériaux, l’ergonomie des pions et des dés, etc. Pour réaliser leur maquette, les étudiants ont pu se fournir au Recycl’art, la récupérathèque de l’ESA, et ont également travaillé avec un matériau innovant, le Kairlin, composé de lin, de chanvre et de résine végétale.

Chaque groupe a été jugé sur trois critères différents : l’expérience utilisateur, jugée par deux personnes mal/non-voyantes et une gérante de boutique de jeux de société, l’aspect pédagogique, sur la transposition du jeu initial et son innovation, ainsi que la cohérence de l’univers formel, et enfin l’aspect technique, jugé par un chef d’atelier de l’ESA et un gérant d’un parc machine ayant mis à disposition son parc machine pour les étudiants.

Ce workshop rappelle la nécessité de concevoir des solutions inclusives et accessibles pour tout le monde. La collaboration avec La Lumière a permis aux étudiants de mieux comprendre les besoins des personnes malvoyantes et non-voyantes et de concevoir des jeux de société adaptés à leurs besoins. Cet événement a permis de sensibiliser les étudiants à l’importance de l’inclusion sociale et de la diversité dans la conception de produits.