Saint-Luc explore le futur créatif avec les IA Days 2025
19 novembre 2025 by Benjamin Franssen
L’ESA Saint-Luc a pris part à la première édition des IA Days, un événement dédié aux industries culturelles et créatives, organisé du 13 au 17 octobre 2025. Objectif : interroger, inspirer et éveiller les consciences sur les impacts de l’intelligence artificielle dans les métiers artistiques.
Micro-Trottoir sur l’IA des étudiants de Saint-Luc – Réalisation avec le Backpack pédagogie numérique
Après une journée de conférences immersives à Louvain-la-Neuve, où les étudiants ont pu questionner leurs représentations de l’IA, ils ont pris part à quatre jours de formation hybride dans les locaux de Saint-Luc. Ce programme mêlait capsules pédagogiques, visioconférences et travaux pratiques, encadrés par Xavier Zinzen et Vincent Klinkenberg (respectivement professeurs en Bac 3 Publicité et Master 1 Design industriel). Au total, plus de 30 étudiants se sont lancés dans le parcours vidéo, avec la mission de réaliser un projet créatif intégrant des outils d’IA.
“Nous voulions nous faire une opinion personnelle, basée sur la pratique plutôt que sur la lecture d’articles à propos de l’IA”, explique Vincent Klinkenberg. “Les étudiants se sont énormément investis, ils ont beaucoup appris, et cette première édition était une très belle réussite.”
De son côté, Xavier Zinzen souligne combien cette expérience a permis de remettre la créativité au centre du processus technologique :
“L’intention du créatif reste le vrai moteur de la génération. Sans une vision claire et une bonne compréhension de l’outil, l’IA ne crée rien. L’avenir de l’artiste n’est pas compromis : un outil supplémentaire est maintenant à notre disposition, mais il ne remplacera jamais la vision.”
Entre curiosité, expérimentations et réflexions éthiques, cette semaine immersive a permis aux étudiants de mieux comprendre le potentiel et les limites de l’IA dans la création artistique, tout en affirmant une conviction forte : la technologie ne remplace pas la vision de l’artiste, elle la prolonge. “Beaucoup s’attendaient à ce que le bouton ‘générer’ soit magique. Ils ont découvert à quel point il faut du temps, de la clarté dans l’intention et une vraie maîtrise technique pour obtenir un résultat satisfaisant. Cette bulle collective a été un formidable catalyseur de créativité.” — conclut Xavier Zinzen. Découvrez ci-dessous les réalisations vidéo des étudiants et quelques images de cette expérience inspirante.
Les réalisations des étudiants
Ces productions sont le résultat d’un processus d’exploration où chacun a dû trouver sa manière d’utiliser l’IA, sans perdre sa singularité :
Les mondes de Lyah
Shrink
OpenMe
NY 2030
Just a nightmare
Le Point Recherche 2025 à l’ESA Saint-Luc Liège : une soirée dédiée à « La réparation »
16 octobre 2025 by Benjamin Franssen
Lieu : La Box – ESA Saint-Luc Liège Date : Jeudi 2 octobre 2025
Pour marquer la rentrée académique 2025-2026, l’ESA Saint-Luc Liège a organisé une nouvelle édition de son Point Recherche, un rendez-vous qui met à l’honneur les projets menés par les enseignant·es, étudiant·es et invité·es de l’école. Cette année, la soirée s’articulait autour de la thématique annuelle « La réparation », explorée sous des angles artistiques, pédagogiques, sociaux et philosophiques.
Une thématique transversale et fédératrice
En ouverture, Roland Decaudin a présenté les enjeux de cette nouvelle orientation thématique. Dès cette année, l’ESA Saint-Luc Liège adopte une thématique annuelle qui irrigue plusieurs moments forts de la vie de l’école : les soirées Point Recherche, la Semaine Transversale et une grande exposition publique en fin d’année. En 2025-2026, c’est « La réparation » qui occupe cette place centrale. Notion plurielle, elle invite à porter attention à la fragilité et à l’altérité, tout en favorisant des pratiques artistiques durables, engagées et porteuses de sens.
Cette thématique s’enracine dans des projets développés en 2024-2025 : usage de la technique japonaise du kintsugi, conception d’objets pensés pour plusieurs vies, adoption de l’orthographe inclusive, ou encore design participatif d’un monument pour la paix. Autant de pratiques qui témoignent d’un dialogue fécond entre création et réparation.
Projets artistiques et démarches sensibles rojets marquants :
Plusieurs interventions ont illustré la diversité des approches possibles. Célia Charbaut et Stefan Askew ont présenté le village circulaire, une initiative où réparer revient à créer, encourageant les étudiant·es à s’approprier les matériaux et à réinventer les usages.
Valérie Rousseau, historienne de l’art et conservatrice-restauratrice, a proposé une réflexion sur le tiraillement entre création et restauration, en présentant diverses techniques de réparation artistique. Lidya Theodoridis a dévoilé Deuil blanc, un projet touchant autour de la perte de mémoire liée à la maladie d’Alzheimer, où l’art devient un vecteur de réparation symbolique des liens familiaux et mémoriels.
Enfin, Odile Knubben a présenté L’écho des flots, un dispositif commémoratif dédié aux inondations de Pepinster, transformant les récits personnels en mémoire collective partagée.
La réparation comme rapport à l’Histoire : l’intervention de Julien Jeusette d’échanges à Saint-Luc
Moment fort de la soirée, l’intervention de Julien Jeusette a apporté une dimension théorique et critique à la réflexion. Chercheur en littérature et philosophie politique, actuellement directeur de programme de recherche au Käte Hamburger Kolleg CURE (Université de la Sarre), Julien Jeusette explore les pratiques culturelles de réparation et les “fantômes” de l’Histoire.
À travers une analyse fine de récits fictionnels inspirés de traumatismes historiques, il a montré comment la littérature et les pratiques artistiques permettent de faire résonner des blessures collectives, de réinscrire les silences dans des narrations partagées, et d’ouvrir des espaces de réappropriation critique du passé. Son intervention a permis de lier la notion de réparation à des enjeux mémoriels et politiques, soulignant la puissance de l’art comme outil de résistance et de transmission.
Un moment d’échanges conviviaux e expérience enrichissante
La soirée s’est conclue autour d’un verre de l’amitié, propice aux échanges informels entre participant·es, invité·es et membres de la communauté de l’ESA Saint-Luc Liège. Les discussions ont prolongé les questionnements soulevés, confirmant la richesse et la pertinence de cette thématique transversale pour l’année à venir.
L’ESA Saint-Luc Liège explore la recherche-création collective et transdisciplinaire.
20 novembre 2024 by Vincent Martorana
Liège, novembre 2024 — Du 5 au 9 novembre dernier, l’ESA Saint-Luc Liège – et plus précisément le Département Recherche, avec l’appui du Service International – organisait une semaine de réflexion consacrée à la recherche-création dans l’enseignement supérieur, dans le cadre de la conception d’un nouveau post-master dédié à la recherche-création collective et transdisciplinaire au sein de l’ESA Saint-Luc Liège.
Ces journées d’étude ont permis aux participants (tant membres du corps académique que du corps étudiant), issus d’écoles d’art principalement mais aussi d’universités, de partager leurs expériences et d’étudier les pratiques novatrices de recherche en arts et en design.
Cette initiative visait à tracer, analyser et comparer des approches favorisant l’hybridation des disciplines artistiques et académiques, un processus à même de produire des formes uniques de savoir. La rencontre a également mis en avant l’importance des projets engagés, menés en partenariat avec des acteurs de la société civile, des collaborations essentielles pour alimenter et renforcer des expériences pédagogiques singulières.
Une exploration structurée autour de thèmes clés
Chaque journée de l’événement a été dédiée à un thème central, abordant des enjeux variés de la recherche-création :
Collectif : Les participants ont exploré les moyens de réaliser un projet de recherche de façon collective, dans une dynamique d’échange transdisciplinaire.
Environnements : L’accent a été mis sur l’intégration de la recherche-création dans des milieux concrets, en partenariat avec des acteurs sociaux et culturels.
Engagement : Les discussions ont porté sur l’orientation politique et éthique de la recherche-création, pour le bien commun.
Pédagogie : Les participants ont réfléchi aux conditions nécessaires pour instaurer une approche pédagogique novatrice, soutenant l’expérimentation transdisciplinaire.
Écologie : La méthodologie a été enrichie par des projets hybrides répondant aux défis environnementaux et sociaux actuels.
Une démarche ancrée dans le bien commun
Cette semaine s’inscrit dans la démarche globale du Département Recherche de l’ESA Saint-Luc Liège, créé en 2016, pour soutenir et amplifier le développement d’une dynamique de recherche au sein de l’école. En plaçant la notion de « bien commun » au cœur de sa stratégie de recherche, l’école encourage des processus collaboratifs, construits avec des partenaires académiques et sociaux, et engagés face aux défis sociétaux et environnementaux. Avec ce nouvel événement, l’ESA Saint-Luc Liège a montré sa volonté d’explorer, de discuter et de diffuser des pratiques novatrices, marquant une étape clé dans le développement de programmes favorisant l’expérimentation et l’hybridation des disciplines.
Le caractère international de la recherche en art s’est affirmé durant cette semaine à travers les partages d’expériences et le soutien affiché par l’ensemble des participant·e·s lors de cette intense semaine de travail.
Les perspectives ouvertes par ces journées d’étude apparaissent clairement et laissent présager des projets, des collaborations et des co-créations des plus prometteurs.
Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à rendre cet événement possible : le groupe Recherche, le Service International, le Service Communication, le Service Administratif, les ouvriers, les étudiant·e·s du Master en Interprétation à l’ULiège, le Théâtre de Liège, ainsi que toutes les écoles et artistes participants.
5 à 7 Recherche – Jeudi 3 octobre
25 septembre 2024 by Vincent Martorana
Envie de découvrir les projets de recherche en cours ou à venir dans l’école?
Rendez-vous le jeudi 3 octobre de 17h à 19h à la BOX!
La redécouverte et l’analyse des recettes des préparations utilisées par les peintres dans les siècles passés, c’est l’objectif que se sont donné Meriam El Ouahabi et Nico Broers, enseignants en conservation-restauration des œuvres d’art.
La représentation des femmes, entre création collective et réinterprétation des photographies anciennes du Musée de la Vie wallonne, c’est Avant-Devant, le projet porté par Sandrine Dryvers et Elodie Ledure, enseignantes en Photo.
La recherche-création typographique, ça existe! Hannah Durnhölz, jeune diplômée de CVG, et Benjamin Dupuis, enseignant en CVG, vous le prouvent avec la création du collectif FF Fonderie.
L’humusation, c’est quoi? Un mode alternatif de sépulture, respectueux de l’environnement, qui a besoin du design industriel pour se développer. Laura Stevens y a consacré son mémoire et son travail d’atelier l’année passée.
La relation entre les humains et les animaux dans le contexte des laboratoires scientifiques est au cœur du travail de recherche-création proposé par Elsa Maury, lauréate du FRArt 2024, soutenue par notre école.
Et après tout cela, un verre de l’amitié pour poursuivre les échanges 🙂
Invitation cordiale à toutes et tous!
Appel FRArt 2025 – séance d’info 10/09
11 juillet 2024 by Stagiaire Communication
Noémie Drouguet, coordinatrice du département recherche, organise une séance d’information pour l’Appel FRArt 2025 le mardi 10 septembre, de 14h à 15h30.
La séance se tiendra à l’ESA Saint-Luc Liège (le lieu exact sera communiqué ultérieurement par mail) et il sera également possible d’y participer en visioconférence. Le lien de visioconférence sera envoyé par mail à celles et ceux qui seront inscrits. Le lien pour le formulaire d’inscription est disponible ici.
Le Fonds de la recherche en art est un instrument du FNRS qui vise à soutenir les projets de recherche artistique indépendants, en dehors de tout doctorat et financement de production artistique. Les dates clés, les critères d’éligibilité, les modalités de soumission et le processus de sélection sont détaillés pour faciliter la préparation et le dépôt des candidatures sur le site du FNRS-FRArt, où le règlement et le mini-guide peuvent être téléchargés.
Les dossiers de candidature doivent être déposés pour la pré-sélection dans les ESA le 31 octobre 2024 au plus tard.
Le FRArt permet à des artistes ou collectifs d’artistes de pouvoir mener une recherche durant 9 à 24 mois, avec un financement maximal de 50.000€. Le document ci-dessous propose une explication de la procédure et quelques conseils pour postuler via l’ESA Saint-Luc Liège.
Dernier vernissage pour l’expo itinérante « Unfree Labor », au Bois du Cazier.
15 février 2024 by Vincent Martorana
Le vendredi dernier, le Bois du Cazier à Charleroi a accueilli l’exposition fascinante « Unfree Labor », résultat d’une collaboration dynamique entre diverses institutions académiques (Université de Liège, Université du Luxembourg, ESA Saint-Luc Liège) et musées, dont le DASA (Dortmund), la Fonderie (Bruxelles), le MUAR (Luxembourg) et bien sûr le Bois du Cazier. Le vernissage a offert une expérience novatrice sur le travail non-libre, combinant scénographie immersive, témoignages poignants et réflexions percutantes.
Dès la conceptualisation de l’exposition, « Unfree Labor » s’est distinguée par son caractère participatif, impliquant des étudiants en muséologie de l’Université de Liège, des étudiants en Histoire publique, le Media Lab de l’Université du Luxembourg, et des étudiants de l’École supérieure des arts Saint-Luc à Liège, créant ainsi une synergie stimulante entre différentes perspectives académiques.
Suite aux premières réunions entre partenaires, un workshop intensif de deux jours, organisé par les étudiants en design social (CVG) s’est tenu à Saint-Luc. Ce fut le véritable point de départ de l’exposition, conçue et produite en deux ans. Plus de cinquante étudiants, accompagnés par les équipes des musées, ont élaboré les intentions et la structure de l’exposition. L’objectif était clair : dépasser les limites historiques pour examiner des situations contemporaines et sensibiliser en particulier les jeunes adultes entrant dans le monde professionnel.
Les concepts clefs :
Le résultat de ces réflexions a donné naissance à des concepts clés qui ont guidé la création de l’exposition. Parmi ceux-ci, on retrouve le « flou », l’idée de « rendre visible l’invisible », la notion d' »identité qui s’efface », et l’importance de l' »effort » pour susciter une prise de conscience. Ces concepts ont été habilement traduits en installations et supports de médiation. Dès l’entrée, les visiteurs sont confrontés à des cubes arborant des extraits de grandes déclarations sur le travail équitable. Cependant, le portrait « haché » sur l’affiche suggère une réalité plus complexe, illustrant comment le travail peut influencer notre identité. Un chantier de construction symbolique met en lumière les situations d’exploitation, soulignant que les solutions sont toujours en construction.
Une exploration intime :
L’exposition se déploie ensuite comme un labyrinthe, invitant les visiteurs à fournir un effort pour découvrir des témoignages concrets. Des « vitrines » présentent des éléments de la vie quotidienne derrière un fin grillage, rappelant que certaines réalités méritent un regard plus attentif. Le parcours explore des thèmes tels que le travail des livreurs à vélo, les conditions des travailleurs des abattoirs, le travail du sexe, les jeunes au pair, et le travail des détenus en prison. Enfin, la sortie de l’exposition confronte les visiteurs à l’ambiguïté du système dans lequel nous vivons. Sonner aux portes et se confronter à nos propres contradictions suscite une réflexion profonde sur notre contribution inconsciente à ces situations. Cet effort, bien que parfois inconfortable, est un appel à l’attention et à la nécessité de ne plus fermer les yeux sur ces réalités peu visibles.
Les installations et l’identité graphique de l’exposition, conçues par des étudiants de scénographie et de communication visuelle et graphique, témoignent d’une collaboration fructueuse. Les musées partenaires ont également été chaleureusement remerciés pour leur confiance dans ce projet audacieux.
L’exposition « Unfree Labor » promet une expérience immersive et éducative, incitant les visiteurs à repenser leur relation au travail et à contribuer à la lutte contre les situations de travail inéquitables. Elle sera ouverte au public au Bois du Cazier jusqu’au 14/04/24.
Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans les nuances du monde du travail contemporain !
Formation ARES / ANdÉA : enjeux politiques et opportunités de financement pour les ESA en Belgique et en France.
18 décembre 2023 by Vincent Martorana
Les 12 et 13 décembre derniers, la Direction, le Service International, le Département Recherche et le Service Communication de l’ESA Saint-Luc Liège ont participé à une formation conjointe organisée par l’ARES et l’ANdÉA, en collaboration avec des collègues de l’Association nationale des écoles supérieures d’art. Ces deux journées ont offert une plongée approfondie dans les enjeux politiques et les opportunités de financement pour les écoles supérieures des arts en Belgique et en France.
Le premier jour a été marqué par des interventions de Barbara Stacher de la Direction générale pour l’Education et la Culture de la Commission européenne, ainsi que de Gabriele Rosana, Policy Director à Culture Action Europe. Ils ont posé le cadre européen et éclairé les participants sur les enjeux politiques et les opportunités de financement cruciaux pour les écoles supérieures des arts. Une table ronde a suivi, mettant en lumière des expériences inspirantes et des méthodologies de montage et gestion de projets, partagées par des représentants d’écoles prestigieuses telles que TALM, le Conservatoire royal de Bruxelles, l’École Supérieure d’Art et Design Grenoble Valence, ENSAV La Cambre, TALM, LUCA School of Arts, et la Haute école des arts du Rhin.
Un atelier interactif, animé par Anne Flavie Germain de Relais Culture Europe, a permis aux participants de réfléchir de manière pratique sur la coopération européenne et ses enjeux. La journée s’est conclue par une visite inspirante à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles – Ecole supérieure des Arts, où le projet Arts & Crafts a été présenté en présence des partenaires du projet, d’enseignants, et d’étudiants impliqués.
La deuxième journée a débuté par des présentations détaillées des programmes Creative Europe et Erasmus+ par des représentants de la DG Education Culture. Les participants ont eu l’occasion de se plonger dans l’action clé 2 du programme ErasmusPlus grâce à l’intervention de Fanny Lacroix-Desmazes. En clôture de ces deux journées intensives, les gestionnaires des relations internationales des ESA belges et françaises ont mis en pratique leurs connaissances lors d’ateliers sur la construction de partenariats de coopération et les aspects concrets du montage. Les ateliers, animés par Annabel Vuillier – Cools de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation et Laurent Beauthier de l’AEF-Europe, ont favorisé des échanges fructueux.
Un grand merci aux participants, aux intervenants pour leurs précieuses contributions, ainsi qu’à nos partenaires (La France en Belgique, Campus France) et à l’équipe organisatrice (Alice Brunot, Elise Vanderhofstadt, Elodie Decostre, ANdÉA Association nationale des écoles supérieures d’art) pour ces journées d’échanges riches en rencontres et en perspectives ! 🙏
L’avenir des écoles d’art : retour sur FAST45 Futures (Un)known.
by Vincent Martorana
Les 6 et 7/12 derniers, l’ESA Saint-Luc Liège a participé à l’événement #FAST45 Futures (Un)known à Bruxelles. Les représentants de l’école ont activement contribué aux discussions sur l’avenir des écoles d’art, explorant les tendances émergentes, les défis et les opportunités qui façonneront le paysage artistique de demain.
Dans le cadre d’un projet de recherche Erasmus+ Knowledge Alliance, l’initiative FAST45 a été coordonnée par la LUCA School of Arts. L’événement qui en découlait a présenté différents scénarios pour l’avenir de l’enseignement supérieur en arts et les recommandations politiques associées. Des ateliers de réflexion ont eu lieu sur le campus bruxellois de la LUCA School of Arts, suivis de conférences à la CINEMATEK.
FAST45 Futures (Un)known, un événement catalyseur d’idées novatrices ! Pour ceux qui n’ont pas pu participer à l’événement, découvrez les ressources et la plateforme d’apprentissage : https://learningplatform.fast45.eu/
Département recherche : présentation des projets en cours.
22 septembre 2023 by Vincent Martorana
Le Département recherche de l’ESA Saint-Luc Liège tient à remercier chaleureusement l’ensemble des participants et orateurs qui ont assisté à la soirée qui s’est tenue hier, le 29 septembre 2023. Votre présence ont contribué à faire de cet événement un moment mémorable. Au cours de cette soirée, nous avons eu le plaisir de vous présenter les projets du Département recherche, abordant des thématiques variées, de la préservation du patrimoine culturel à la création artistique contemporaine, en passant par le design des milieux et la représentation des femmes dans l’histoire photographique. Vos échanges et votre intérêt pour la recherche à l’ESA Saint-Luc Liège sont très appréciés. Encore une fois, merci à tous pour votre participation et votre contribution à cette soirée enrichissante.
En juillet 2021, « le Bethléem », théâtre miniature, emblématique du folklore verviétois, a subi de plein fouet les dégâts liés aux inondations. Ces scènes religieuses et populaires se composent d’une grande diversité de matériaux, tous atteints profondément par les boues et l’eau polluée.
Notre objectif commun dans le cadre de cette recherche, est de mieux cibler les méthodes de restauration, en tenant compte de la diversité et de la fragilité des matériaux (bois, céramique, porcelaine, peinture, papier, paraffine…).
Vu l’ampleur de la tâche et le nombre important d’œuvres sinistrées, des échanges interdisciplinaires seront nécessaires pour prendre en charge, tous ensemble (étudiants et professeurs de conservation-restauration) ces objets et trouver des solutions d’intervention adéquates.
Dr. Meriam El Ouahabi Conférencière de sciences chimiques en CROA, ESA Saint-Luc Liège et chercheuse à l’Université de Liège, AGEs.
Formation : Doctorat en Sciences, Université de Liège
Domaines de recherche : céramique, matériaux à base d’argile et composite, matériaux pour restauration, étude de sédiments, recyclage de déchets solides
Publications : > 60 articles
Nico Broers
Professeur en CROA peinture, ESA Saint-Luc Liège
Formation : Master C-R à la Northumbria University, Royaume-Uni.
Activités : membre du conseil ENCoRE, membre du conseil d’administration APROA/BRK, directeur de ARTBEE Conservation, membre du comité de rédaction de CeROArt, chercheur au sein de l’unité de recherches interfacultaire AAP (ULiège)
Valérie Rousseau
Professeur en CROA céramique ESA Saint-Luc
Formation : Licence en histoire de l’art, ULiège, Graduat en conservation d’objets d’art, Saint-Luc Liège
Activités : Restauratrice indépendante à l’Atelier SIO2
Domaines d’intérêt : Pratique et restauration de céramique : façonnage, décoration, techniques variées, zelliges, carrelages, Kintsugi
17h40-18h10 : Sylvie Leroy et Hilke Vervaeke : “PLEASE TOUCH” , l’approche haptique dans la création artistique – 2020-2023
Le développement des technologies numériques dans tous les domaines de l’activité humaine a modifié radicalement les processus de conception et de production. Les hypothèses de notre recherche ne sont pas de nier ces progrès technologiques, mais d’en contrebalancer les manques en initiant un changement de paradigme, à savoir considérer :
le toucher en tant que potentialité de communication.
le tangible comme accompagnement indispensable du numérique.
D’un point de vue méthodologie, notre protocole de recherche-création, vise à mettre en parallèle un objet existant et un objet recherché pour que la matérialité des caractéristiques tactiles et tangibles de l’objet observé, éclaire par analogie les caractéristiques projetées du second. Exploitant la découverte des objets de la collection Diricq, le projet vise en particulier à cultiver la connaissance de la perception haptique et intégrer la manipulation et le toucher comme moteur de créativité.
Sylvie Leroy
Architecte, diplômée en 1987 de l’ISA st Luc de Liège. Dès 1990, elle collabore avec I. André, E. Maudoux et E. Wathieu à des projets d’art plastique, d’architecture, d’aménagement intérieur, d’espace public ou d’ouvrage d’art au sein de la société d’architectes AC&T, srl -Architecture, Contexte et Téguments- avec le souci d’y étayer un point de vue technique, plastique ou poétique de l’architecture. Depuis 2016, elle mène également un travail pédagogique, en tant qu’enseignante à l’ESA Saint-Luc Liège en Design industriel et en Architecture d’intérieur.
Hilke Vervaeke
En tant que Designer industriel, diplômée en 1998 de l’ESA Saint-Luc Liège, Hilke Vervaeke a fondé la société Focus-id, bureau d’étude spécialisé dans l’accompagnement et l’exécution de projets innovants pour des sociétés et des marchés publics. Avec Daniel Steenhaut, elle a créé ID-Sceno au Maroc, bureau de conception pour l’aménagement scénographique. Elle mène également un travail de transmission pédagogique, en tant que professeur d’atelier et de recherche formelle en Design industriel à l’ESA Saint-Luc Liège.
18h10-18h40 – Colin Ponthot – Action recherche et design des milieux
Le design des milieux se propose une pratique du contexte apprenant : identifier de façon située des problématiques et ce qui les lient les unes aux autres. L’étude des milieux ou mésologie est l’étude de la relation des êtres vivants entre eux dans leur environnement. Le concept plus large d’écologie remplace la mésologie au cours du XIX siècle. La mésologie réapparaît sous la forme d’un outil conceptuel lié à l’éthologie, soit à l’étude du comportement animal, pour s’élargir ensuite à l’humain. Pour la mésologie, il y a une distinction entre milieu et environnement. Chaque individu a un champ d’action en relation à son mode de vie qui peut être défini comme étant son milieu. L’ensemble des vivants partage le même environnement à différentes échelles et le milieu est propre à chaque entité vivante. En tant que designer, voir l’environnement comme un ensemble de bulles poreuses interagissant les unes avec les autres, permet de multiplier les points de vue et les astuces pour recueillir et transformer des connaissances en projet design.
Présentation du livre « Design et pensée du Care, pour un design des luttes et des singularités » s’inscrit dans l’axe « soin, corps, écologie » de la ligne de recherche Design des Milieux DMLab de l’ENSAD Nancy. Ce livre est la compilation d’un atelier, d’un colloque et d’une exposition sur la thématique du soin et ce qui la lie au design.
Retour sur le travail en immersion en mars 2022 d’une équipe d’étudiantes en Master Design des Milieux à l’Olivier, un service d’aide à la jeunesse situé à Bruxelles.
Colin Ponthot
Designer et professeur de design à l’ENSAD Nancy. Il a coordonné l’Option Design de 2013 à 2015 et 2022-2023. Il est affilié à la ligne de recherche du département Design des Milieux DM-Lab. Son travail en design sonore a été montré dans de nombreux centres d’art et festivals en Belgique et à l’étranger. Il vit et travaille à Bruxelles.
18h40-18h50 – Sandrine Dryvers et Elodie Ledure – Avant-Devant – Femmes dans tous ses états
Contactées par Anne Drechsel, responsable des archives photographiques du Musée de la Vie wallonne, pour prolonger et renouveler leurs différentes collections, nous avons désiré proposer, à côté du travail de collaboration de la section Photographie avec le musée, une recherche plus spécifique, encore jamais réalisée, consacrée à la représentation des femmes dans les collections photographiques du musée.
Parallèlement à cette recherche, et pendant une année académique, nous créons, au sein d’un laboratoire où se croisent professeurs, étudiant(e)s, alumni et artistes extérieurs, des images contemporaines autour de représentation féminine, éclairée par des récits de vie et des témoignages. Les images anciennes côtoient les nouvelles, elles se répondent, se mélangent, en créent de nouvelles. L’objectif est une exposition/publication grand public.
Sandrine Dryvers est cinéaste, photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie.
Elodie Ledure est photographe et professeure d’atelier à l’ESA saint Luc Liège, section photographie.
18h50-19h – Noémie Drouguet, coordinatrice du Département recherche
Brève présentation du rapport d’activité du Département recherche et des projets en développement
19h-19h30 : Verre de l’amitié
Appel FRArt 2024 – FNRS
7 septembre 2023 by Vincent Martorana
Appel FRArt 2024 : une invitation à la Recherche en Art
Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de l’appel du Fonds de la Recherche en Art (FRArt – FNRS) pour l’année 2024. Ce prestigieux appel offre une opportunité unique aux artistes et collectifs artistiques de collaborer avec une École Supérieure d’Art (ESA) dans le cadre de projets de recherche en art.
Les projets sélectionnés auront la possibilité de bénéficier d’un financement d’une durée allant de 9 à 24 mois. Il est important de noter que les ESA ne sont pas tenues de contribuer financièrement aux projets, mais elles peuvent apporter leur soutien précieux en termes de ressources et d’expertise. En retour, les artistes-chercheurs auront l’occasion de dynamiser la recherche au sein des écoles, créant ainsi une synergie fructueuse entre l’art et la recherche.
Le Département Recherche a élaboré, avec l’appui du Commission Recherche, un document pour clarifier le soutien qu’elle s’engage à apporter aux candidats et les bénéfices attendus, ainsi que la procédure d’évaluation et de sélection (voir document joint). En outre, vous êtes invité à consulter la documentation relative à cet appel sur le site du FRArt : Mini-guide Appel annuel 2024 et Règlement 2024.
Nous encourageons vivement chacun d’entre vous à diffuser largement cet appel au sein de vos réseaux artistiques et académiques. Les candidats, qu’ils soient internes ou externes, sont invités à manifester (par e-mail) leur intention de déposer un dossier dès que possible auprès de Noémie Drouguet. Veuillez noter que les propositions complètes doivent être soumises à l’ESA avant le 31 octobre pour la première phase de sélection.
Pour toute question, manifestation d’intérêt, demande d’aide à la rédaction du dossier ou pour vous inscrire à la séance d’information en présentiel ou en ligne, veuillez contacter Noémie Drouguet à l’adresse suivante : drouguet.noemie@saint-luc.be.
Nous sommes impatients de découvrir vos projets innovants et de collaborer avec vous dans le cadre de l’appel FRArt 2024, et contribuer ensemble à l’avancement de la recherche en art.