Voyage d’étude au Luxembourg : une immersion culturelle et artistique pour les étudiant·es de Saint-Luc Liège 

Du 8 au 10 octobre, près de 70 étudiant·es de l’ESA Saint-Luc Liège, accompagnés d’une dizaine d’enseignant·es et de membres du personnel, ont pris la route du Luxembourg pour un séjour de découverte culturelle et patrimoniale. 

Ce voyage d’étude s’inscrit dans la continuité des actions menées par la section CROA (Conservation-Restauration des Œuvres d’Art) pour confronter les étudiant·es aux pratiques européennes de la conservation et de la restauration, et encourager une approche comparée des patrimoines. 

Une initiative du département Conservation-Restauration des Œuvres d’Art 

Organisé à l’initiative du département CROA, ce voyage avait pour objectif de plonger les étudiant·es dans la richesse muséale et patrimoniale du Luxembourg, tout en favorisant les échanges entre les différents niveaux d’études — B2, B3, M1 et M2. 

Les accompagnateurs — Sophie Moreaux, Delphine Gourdon, Fabien Denoël, Noémie Drouguet, Valérie Rousseau, Justine Gautier, Catherine Cools, Manon d’Haenens, Claire Dehon, Vincent Martorana et Nico Broers — ont contribué à faire de ce séjour un moment de cohésion et de formation, où la curiosité et l’analyse critique étaient au cœur des activités. 

Entre mémoire et modernité : trois jours d’exploration 

Le séjour s’est ouvert à Clervaux, avec la découverte de la célèbre exposition The Family of Man, rassemblant les photographies humanistes d’Edward Steichen. Véritable hommage à l’humanité dans toute sa diversité, cette exposition, inscrite au registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO, a marqué le point de départ d’une réflexion collective sur le regard, la mémoire et la transmission visuelle. 

Les étudiant·es ont ensuite rejoint Luxembourg-ville, où une visite guidée du centre historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, leur a permis d’explorer les fortifications et les différentes strates d’histoire qui structurent la ville. 

La deuxième journée fut consacrée à la découverte des grands musées luxembourgeois : le MUDAM – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, le Musée national d’archéologie, d’histoire et d’art (MNHA). Ces visites ont nourri la réflexion des étudiant·es sur les relations entre art contemporain, patrimoine et restauration. 

Enfin, la dernière journée a mis l’accent sur la rencontre avec des professionnel·les du patrimoine : atelier de restauration du MNHA à BertrangeMusée national d’histoire naturelle et Lëtzebuerg City Museum. Ces moments privilégiés ont permis d’aborder concrètement les enjeux de la conservation, de la recherche et de la médiation des œuvres d’art. 

Un voyage formateur et fédérateur 

Au-delà de la richesse des visites, le voyage a favorisé la cohésion entre les étudiant·es, tout en renforçant leur regard critique sur les pratiques muséales et les démarches de conservation. 

Ce séjour a également permis de comparer différentes approches de la conservation et de la valorisation patrimoniale — entre musées nationaux, ateliers spécialisés et institutions locales — et d’observer les enjeux liés à la préservation du patrimoine bâti, à la recherche scientifique et à la médiation auprès des publics. 

Cette immersion internationale renforce ainsi la compréhension des réalités professionnelles auxquelles les futur·es restaurateur·ices seront confronté·es 

« Le voyage au Luxembourg s’inscrit dans la volonté du département de former des restaurateurs et restauratrices conscients des enjeux actuels de la conservation, tout en nourrissant leur curiosité culturelle », souligne Noémie Drouguet, responsable du département Recherche et co-organisatrice du séjour. 

Un voyage d’étude riche et fédérateur, qui illustre pleinement l’importance de la mobilité, de la découverte et de la transversalité dans la formation artistique et patrimoniale proposée à l’ESA Saint-Luc Liège. 

Retour sur la mission académique au Japon : une semaine de rencontres, de découvertes et de perspectives ESA Saint-Luc Liège renforce sa collaboration avec l’Université des Arts d’Aïchi (Japon)

En cette rentrée académique 2025, l’ESA Saint-Luc Liège souhaite revenir sur une expérience exceptionnelle qui s’est déroulée du 25 au 31 mai 2025 : la mission académique au Japon. Cette initiative a permis de renforcer nos liens avec les écoles supérieures d’art nippones et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour nos étudiant.e.s, enseignant.e.s et chercheurs. Le service international en profite également pour lancer un appel à contribution afin de continuer à développer ces partenariats (plus d’infos prochainement). 

Une exposition, un voyage, des rencontres 

L’Exposition universelle d’Osaka constitue un rassemblement international majeur, réunissant plus de 160 pays autour de leurs innovations technologiques, scientifiques, sociales et culturelles. La Belgique y participe activement et, dans ce cadre, Wallonie-Bruxelles International (WBI) a organisé une mission académique visant à développer et renforcer les partenariats avec les établissements d’enseignement supérieur japonais. 

L’ESA Saint-Luc Liège était représentée par M. Roland Decaudin, directeur, Valérie Rousseau, professeure en restauration de céramique, ainsi que Nico Broers , professeur en restauration de peinture et Stefan Askew, chargés des relations internationales. La délégation a participé à un programme riche combinant visites officielles, rencontres institutionnelles et échanges bilatéraux avec plusieurs écoles d’art japonaises. 

Déroulé de la mission académique au Japon 

Dimanche 25 mai – Ouverture et immersion artistique 
La semaine a débuté par l’ouverture officielle de la semaine « Fédération Wallonie-Bruxelles » au pavillon belge de l’Exposition universelle d’Osaka. Ce moment a permis à la délégation belge de se retrouver au cœur d’un événement international majeur, entourée de représentants de nombreux pays et institutions. La journée s’est poursuivie par la visite de l’exposition Folon, Agent of the Imaginary au Musée Abeno Harukas, qui mettait en lumière l’œuvre emblématique de Jean-Michel Folon, offrant une première immersion artistique et culturelle au Japon. 
Voir le programme officiel 

Lundi 26 mai – Premiers partenariats académiques 
La délégation s’est rendue à l’Université Seikei d’Osaka afin d’explorer les possibilités de collaboration dans les domaines de la bande dessinée, de l’illustration et du design graphique. Cet établissement privé, membre du groupe éducatif Gakuen, accueille environ 3 500 étudiant.e.s, dont 1 000 au sein des départements arts et design. Les échanges ont permis de poser les bases de futurs partenariats et d’identifier des synergies avec la Tainan University of Technology, déjà partenaire de l’ESA Saint-Luc. 
En savoir plus sur la collaboration avec Taïwan 
 

Mardi 27 mai – Rencontre institutionnelle à Tokyo 
La journée a été marquée par la rencontre officielle à l’Université des arts de Tokyo en présence de Mme Elisabeth Degrijse, Ministre de l’Enseignement supérieur. Cette rencontre a offert un cadre formel pour discuter des enjeux de la coopération académique et des échanges entre les établissements belges et japonais. La mission s’est poursuivie par un séminaire à l’ambassade de Belgique à Tokyo, consacré aux leviers d’action favorisant la mobilité internationale avec le Japon. 
Article sur la visite 

Mercredi 28 mai – Découverte de l’Université des arts d’Aichi 
La délégation a ensuite visité l’Université des arts d’Aichi, située dans la banlieue de Nagoya. Cette université publique, accueillant environ 1 000 étudiant.e.s, s’est révélée être un environnement idéal pour discuter de collaborations dans les domaines de la conservation, du design, de l’illustration et de la sculpture. Les échanges ont été enrichissants, offrant une perspective sur les méthodes pédagogiques et artistiques japonaises. 

Jeudi 29 mai – Design et conservation à Tokyo 
À Shibuya, la délégation a rencontré la Nippon Designer School, en plein cœur de Tokyo, pour explorer des pistes de collaboration dans le design et les arts appliqués. En parallèle, Valérie Rousseau et Nico Broers ont animé une masterclasse de conservation-restauration à l’Université des arts de Tokyo, faisant suite à l’échange initié en 2024 dans le cadre du programme ASEM-DUO. Cette expérience avais notamment permis aux participant.e.s de découvrir de près l’art du Kintsugi et les techniques japonaises de restauration. La Masterclasse proposée par les deux enseignants de l’ESA était consacrée aux prises de décision sur les interventions à mener dans le contexte de conservation de patrimoine endommagé. Ils y ont notamment présenté le cas de la restauration du Bethléem de Verviers meurtri au cours des innondations de l’été 2021.  
Découverte du Kintsugi à Tokyo 
 

Vendredi 30 mai – Clôture et perspectives 
La masterclasse de conservation-restauration s’est poursuivie, offrant une immersion approfondie dans les techniques et pratiques japonaises tandis que la mission officielle s’est conclue par la cérémonie de clôture au pavillon belge de l’Exposition universelle, marquant la fin officielle de cette semaine riche en rencontres et échanges. 
 

Samedi 31 mai – Immersion culturelle à Kyoto 
Avant le retour en Belgique, la délégation a profité d’une journée culturelle à Kyoto, permettant de découvrir le patrimoine historique et artistique japonais, et de conclure la mission sur une note d’enrichissement culturel et humain. 

Perspectives et appel à contribution 

Quatre mois après cette semaine riche en découvertes et en échanges, il est temps de concrétiser le potentiel et les partenariats identifiés lors de la mission. Le service international de l’ESA Saint-Luc invite donc l’ensemble de la communauté à manifester son intérêt pour poursuivre et renforcer les collaborations avec les écoles supérieures d’art japonaises. 

Cette mission au Japon constitue une étape majeure dans le développement des relations internationales de l’ESA Saint-Luc, offrant à nos étudiant.e.s, enseignant.e.s et chercheurs un horizon élargi pour l’échange, l’apprentissage et l’innovation artistique. 

L’EXPO 2025 – L’ESA Saint-Luc Liège (du 20 au 22 juin)

Une exposition ouverte, participative et festive !

Du vendredi 20 au dimanche 22 juin, l’ESA Saint-Luc Liège vous invite à explorer l’univers créatif de ses étudiant·e·s lors de l’EXPO 2025. Pendant trois jours, l’école se transforme en un espace d’exposition vivant, révélant la richesse et la diversité des projets issus de ses neuf sections artistiques.




▸ Bande dessinée ▸ Illustration ▸ Photographie ▸ Publicité ▸ Peinture / Sculpture ▸ Architecture d’intérieur ▸ Communication visuelle et graphique ▸ Conservation – restauration d’œuvres d’art ▸ Design industriel

Au programme : sélection de travaux marquants, ateliers participatifs, démonstrations, rencontres et moments festifs. L’événement offre ainsi une immersion unique dans les pratiques et expérimentations artistiques portées par les étudiants de cette promotion 2024-2025.

Que vous soyez amateur d’art, curieux ou futur étudiant, venez découvrir et partager l’énergie créative qui anime Saint-Luc !


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Vendredi 20 juin – Lancement festif

16h à 19h : Warm_Rec_Up – Village circulaire

Lancement de l’exposition autour de la récupérathèque : installations spontanées, fresque collaborative, affiches engagées et valorisation des rebuts créatifs.

18h à 20h : Artshop – L’Avant-Poste
+ Samedi 21 & dimanche 22, de 12 à 18h00.

Librairie éphémère avec BD, ouvrages enseignants, objets créés par les étudiant·e·s.

18h à minuit : The Party – La Box

  • 18h : Robin de Bruin
  • 19h : Brice Dreessen
  • 20h30 : Larson
  • 22h : Osica (live)

18h à minuit : La Cave – Bar éphémère
+ Samedi 21 & dimanche 22, de 12 à 18h00.

Dégustation de vins ainsi que de « La Torgnole », bière artisanale de Saint-Luc, brassin 2025.


Samedi et/ou Dimanche (voir programme détaillé) :


Une école en mouvement

L’EXPO 2025 est bien plus qu’une exposition : c’est une immersion dans les pratiques contemporaines, un lieu de dialogue entre disciplines, et une célébration de la créativité sous toutes ses formes !

Entrée libre et gratuite
Lieu : ESA Saint-Luc Liège, Boulevard de la Constitution 41, 4020 Liège

La Flagellation : un chef-d’œuvre monumental renaît à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège

Longtemps délaissé et jugé irrécupérable, le tableau monumental La Flagellation (6 x 4 mètres) sort aujourd’hui de l’oubli grâce au travail passionné des étudiants et enseignants de la section Conservation – Restauration des œuvres d’art de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc à Liège.

Source : Grégory Faucquez, Nord Littoral, 12 mai 2025.

Un trésor artistique en péril

Après des décennies passées dans les sous-sols du musée des Beaux-Arts de Calais, ce tableau d’une valeur patrimoniale exceptionnelle affichait un état de dégradation alarmant. Enroulé, fissuré, rongé par l’humidité, son support textile était pulvérulent, fragilisé, criblé de lacunes béantes et de moisissures, recouvert d’un vernis altéré, et marqué par plus

d’une vingtaine de plis profonds. La couche picturale, elle, se soulevait par endroits, voire avait totalement disparu.

Un véritable défi technique, nécessitant une rigueur scientifique, une minutie extrême et une bonne dose d’inventivité.

Un projet piloté par l’expertise et l’innovation

Ce chantier de restauration, impulsé par la volonté de Dominique Darré, conseiller municipal de Calais, s’est déroulé sous la supervision du professeur Olivier Verheyden. Ici, tradition et modernité se conjuguent : les restaurateurs mobilisent des techniques classiques – nettoyage doux, traitement antifongique, pontage fil à fil, renforcement par crépine de soie – tout en y greffant des outils technologiques de pointe.

Parmi ces innovations, un plotter de découpe numérique ultra-précis permet de recréer, au dixième de millimètre près, les pièces manquantes de la toile, réalisées dans un polyester stable. Chaque lacune est photographiée, vectorisée, puis découpée pour s’intégrer parfaitement au support original.

Une œuvre patrimoniale en pleine renaissance

Attribuée sans certitude au peintre Alexis Mathonat (1832–?), La Flagellation illustre un épisode biblique dramatique et solennel : Jésus comparaissant devant le grand prêtre Caïphe, avant d’être flagellé. Cette scène, puissante et emblématique, est représentative de la peinture historique du XIXe siècle.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans la durée. Plusieurs années seront nécessaires avant que l’œuvre restaurée puisse retrouver sa place à l’église Notre-Dame de Calais, aux côtés de son pendant restauré, La Prise de Calais.

Une formation au cœur de la mission patrimoniale

Cette restauration exceptionnelle est également une opportunité unique pour les étudiants de la section Conservation – Restauration des œuvres d’art de l’ESA Saint-Luc Liège. En travaillant sur un chef-d’œuvre d’une telle envergure, ils développent des compétences techniques pointues, un sens artistique affiné, ainsi qu’une rigueur indispensable à la transmission et à la protection du patrimoine culturel.

Leur engagement, conjugué à celui de l’équipe pédagogique, illustre parfaitement la mission fondamentale de cette section : faire revivre les œuvres d’art et garantir leur préservation pour les générations futures.

Bravo à tous les acteurs de ce projet exceptionnel, alliant savoir-faire traditionnel, innovation technologique et passion pour le patrimoine artistique !

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité spécialisée peinture

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité spécialisée céramique

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité approfondie peinture

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité approfondie céramique

Découverte du Kintsugi : Valérie Rousseau (CROA) en immersion à Tokyo

Valérie Rousseau, enseignante en conservation-restauration des œuvres d’art à l’ESA Saint-Luc Liège, a eu l’opportunité exceptionnelle de participer à un programme de mobilité internationale à l’Université des Arts de Tokyo, du 10 juin au 1er juillet dernier. Ce séjour a été rendu possible grâce à une bourse de mobilité « Asem-Duo » de l’ARES. Orchestrée par Mariko Kitano, restauratrice de céramique et responsable de la section de conservation-restauration à l’Université des Arts, cette initiative visait à enrichir les pratiques et à internationaliser le cursus de conservation-restauration de l’ESA.

Découverte et échanges culturels

Pendant son séjour, Valérie Rousseau a exploré diverses sections du département Beaux-Arts, incluant la conservation-restauration de sculptures, de peintures orientales, d’objets en laque et de céramiques, ainsi que des biens culturels enfouis et du patrimoine bâti. Elle a également visité les ateliers de création de céramiques et de laques, ainsi que les laboratoires de sciences de la conservation à l’Université des Arts de Tokyo et au Tokyo National Research Institute for Cultural Properties.

Partage des savoirs et techniques

L’un des moments forts de cette expérience a été la découverte de la technique du Kintsugi, une méthode ancestrale japonaise de réparation des céramiques avec de la laque, souvent recouverte d’or. « C’est une technique traditionnelle ancestrale au Japon, qui suscite actuellement un intérêt croissant en Occident, notamment séduit par la philosophie qui s’y rapporte : magnifier l’accident et, par extrapolation, ne pas cacher les failles », explique Valérie Rousseau. « Toutefois, d’après les discussions que j’ai pu avoir sur le sujet là-bas, il s’agit en partie d’un mythe occidental d’un Orient un peu trop fantasmé. » S’initier à cette technique et au très long processus de réalisation d’objets en laque était un objectif essentiel de l’échange, même si cela ne représente qu’une première étape dans la maîtrise complète de cette méthode.

Encadrement et collaboration

Charlotte Stienne, étudiante en M1 CROA céramique à l’ESA, a rejoint Valérie Rousseau à partir du 20 juin. Ayant effectué sa rhéto au Japon, Charlotte maîtrise la langue japonaise, facilitant ainsi les échanges. Son mémoire porte sur la conservation des vases japonais laqués du musée de Mariemont, une problématique pertinente dans le cadre de cet échange.

Perspectives

Ce séjour a non seulement permis de renforcer les compétences techniques en conservation-restauration, mais a aussi ouvert la voie à de futures collaborations avec l’Université des Arts de Tokyo. Des contacts fructueux ont été établis avec les professeurs et élèves japonais, laissant entrevoir des possibilités de workshops et d’autres projets collaboratifs à venir.

En dehors des heures de cours, Valérie Rousseau a pu découvrir Tokyo et ses trésors culturels, visitant de nombreux temples, musées, et profitant des diverses facettes de la culture japonaise contemporaine, de la cuisine locale au karaoké.

Ce séjour à Tokyo s’avère être une expérience des plus enrichissantes, tant sur le plan professionnel que personnel, constituant un tremplin vers une meilleure coopération internationale dans le domaine de la conservation-restauration.

Conservation-Restauration : retour sur le Jury CROA Céramique du 17 Juin 2024

Le lundi 17 juin dernier, la section Conservation Restauration des oeuvres d’art (orientation céramique) organisait sa journée de jury, marquée par la présentation des travaux et des compétences acquises par les étudiants de troisième bachelier ainsi que par deux étudiantes de master 2.

Les étudiantes de troisième Bachelier : maîtrise et diversité des Compétences

La matinée était dédiée aux étudiantes de troisième bachelier, qui ont montré l’étendue des compétences acquises au cours de leur formation. Alice Dumon, Charlotte Perrot, Camille Gatez, Marine Jacob, Marie Frederic et Léa Vanderauwera ont défendu leurs projets, en vue de démontrer l’acquisition d’une série de compétences :

  • Communiquer oralement et par écrit sur son travail d’atelier. 
  •  Exploiter de façon critique l’ensemble des ressources techniques, humaines, économiques, scientifiques qu’il a collationnées. 
  •  Au travers de différentes alternatives et sous la guidance des professeurs, proposer un traitement motivé dans le respect des règles déontologiques. 
  •  Expérimenter et appliquer les techniques de conservation restauration en réalisant un traitement complet. 
  •  Intégrer à sa pratique une sensibilité artistique et des connaissances techniques variées en utilisant différents moyens d’expression et de représentation.

Leurs projets incluaient des interventions de conservation préventive et curative sur une collection archéologique du musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Verviers, affectée par les inondations de 2021. Elles ont également réalisé des recherches sur le nettoyage et la dérestauration de faïences, la dorure sur moulure, la réalisation de copies, ainsi que des travaux de dessin, de documentation et de recherche scientifique.

Travaux de Master 2 : spécialisation et innovation

L’après-midi, Janie Kroonen et Sixtine Bodart, étudiantes en master 2, ont présenté leurs travaux spécialisés. Janie Kroonen s’est concentrée sur l’analyse et la conservation-restauration de la sculpture contemporaine en terre cuite « La ligne d’eau n°1 » des artistes Siptrott’s, tandis que Sixtine Bodart a exposé son travail sur la conservation des collections anatomiques en fluides du CHU de Liège, mettant en avant sa capacité à traiter des objets complexes et à proposer des solutions novatrices dans le cadre de travaux de recherche ou de restauration en équipe.

Les présentations ont été évaluées par un jury composé de professionnels du domaine :

  • Christophe Delaere, Ph.D – Chargé de recherches FNRS à l’Université libre de Bruxelles et Maître de stage pour les étudiantes aux Grottes de Han.
  • Jean-Luc Schütz – Conservateur du département d’archéologie au Grand Curtius.
  • Caroline Henry – Directrice des Musées de Verviers.
  • Catarina Pereira – Collaboratrice scientifique de la Société Archéologique de Namur.
  • Caroline Martorana – Conservatrice-restauratrice en charge des collections à l’Aquarium-Museum de Liège.

Cette journée du jury CROA Céramique du 17 juin a démontré l’expertise et la compétence des étudiants en conservation-restauration. Des projets variés des étudiantes de troisième bachelier aux travaux novateurs des étudiantes de master 2 ont mis en avant leur capacité à allier savoir-faire technique et sensibilité artistique. Sous la direction d’un jury de haut niveau, ces jeunes professionnels ont relevé les défis de la préservation du patrimoine, soulignant leur rôle crucial dans notre culture et notre histoire.

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