L’EXPO 2025 – L’ESA Saint-Luc Liège (du 20 au 22 juin)

Une exposition ouverte, participative et festive !

Du vendredi 20 au dimanche 22 juin, l’ESA Saint-Luc Liège vous invite à explorer l’univers créatif de ses étudiant·e·s lors de l’EXPO 2025. Pendant trois jours, l’école se transforme en un espace d’exposition vivant, révélant la richesse et la diversité des projets issus de ses neuf sections artistiques.




▸ Bande dessinée ▸ Illustration ▸ Photographie ▸ Publicité ▸ Peinture / Sculpture ▸ Architecture d’intérieur ▸ Communication visuelle et graphique ▸ Conservation – restauration d’œuvres d’art ▸ Design industriel

Au programme : sélection de travaux marquants, ateliers participatifs, démonstrations, rencontres et moments festifs. L’événement offre ainsi une immersion unique dans les pratiques et expérimentations artistiques portées par les étudiants de cette promotion 2024-2025.

Que vous soyez amateur d’art, curieux ou futur étudiant, venez découvrir et partager l’énergie créative qui anime Saint-Luc !


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Vendredi 20 juin – Lancement festif

16h à 19h : Warm_Rec_Up – Village circulaire

Lancement de l’exposition autour de la récupérathèque : installations spontanées, fresque collaborative, affiches engagées et valorisation des rebuts créatifs.

18h à 20h : Artshop – L’Avant-Poste
+ Samedi 21 & dimanche 22, de 12 à 18h00.

Librairie éphémère avec BD, ouvrages enseignants, objets créés par les étudiant·e·s.

18h à minuit : The Party – La Box

  • 18h : Robin de Bruin
  • 19h : Brice Dreessen
  • 20h30 : Larson
  • 22h : Osica (live)

18h à minuit : La Cave – Bar éphémère
+ Samedi 21 & dimanche 22, de 12 à 18h00.

Dégustation de vins ainsi que de “La Torgnole”, bière artisanale de Saint-Luc, brassin 2025.


Samedi et/ou Dimanche (voir programme détaillé) :


Une école en mouvement

L’EXPO 2025 est bien plus qu’une exposition : c’est une immersion dans les pratiques contemporaines, un lieu de dialogue entre disciplines, et une célébration de la créativité sous toutes ses formes !

Entrée libre et gratuite
Lieu : ESA Saint-Luc Liège, Boulevard de la Constitution 41, 4020 Liège

La Flagellation : un chef-d’œuvre monumental renaît à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège

Longtemps délaissé et jugé irrécupérable, le tableau monumental La Flagellation (6 x 4 mètres) sort aujourd’hui de l’oubli grâce au travail passionné des étudiants et enseignants de la section Conservation – Restauration des œuvres d’art de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc à Liège.

Source : Grégory Faucquez, Nord Littoral, 12 mai 2025.

Un trésor artistique en péril

Après des décennies passées dans les sous-sols du musée des Beaux-Arts de Calais, ce tableau d’une valeur patrimoniale exceptionnelle affichait un état de dégradation alarmant. Enroulé, fissuré, rongé par l’humidité, son support textile était pulvérulent, fragilisé, criblé de lacunes béantes et de moisissures, recouvert d’un vernis altéré, et marqué par plus

d’une vingtaine de plis profonds. La couche picturale, elle, se soulevait par endroits, voire avait totalement disparu.

Un véritable défi technique, nécessitant une rigueur scientifique, une minutie extrême et une bonne dose d’inventivité.

Un projet piloté par l’expertise et l’innovation

Ce chantier de restauration, impulsé par la volonté de Dominique Darré, conseiller municipal de Calais, s’est déroulé sous la supervision du professeur Olivier Verheyden. Ici, tradition et modernité se conjuguent : les restaurateurs mobilisent des techniques classiques – nettoyage doux, traitement antifongique, pontage fil à fil, renforcement par crépine de soie – tout en y greffant des outils technologiques de pointe.

Parmi ces innovations, un plotter de découpe numérique ultra-précis permet de recréer, au dixième de millimètre près, les pièces manquantes de la toile, réalisées dans un polyester stable. Chaque lacune est photographiée, vectorisée, puis découpée pour s’intégrer parfaitement au support original.

Une œuvre patrimoniale en pleine renaissance

Attribuée sans certitude au peintre Alexis Mathonat (1832–?), La Flagellation illustre un épisode biblique dramatique et solennel : Jésus comparaissant devant le grand prêtre Caïphe, avant d’être flagellé. Cette scène, puissante et emblématique, est représentative de la peinture historique du XIXe siècle.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans la durée. Plusieurs années seront nécessaires avant que l’œuvre restaurée puisse retrouver sa place à l’église Notre-Dame de Calais, aux côtés de son pendant restauré, La Prise de Calais.

Une formation au cœur de la mission patrimoniale

Cette restauration exceptionnelle est également une opportunité unique pour les étudiants de la section Conservation – Restauration des œuvres d’art de l’ESA Saint-Luc Liège. En travaillant sur un chef-d’œuvre d’une telle envergure, ils développent des compétences techniques pointues, un sens artistique affiné, ainsi qu’une rigueur indispensable à la transmission et à la protection du patrimoine culturel.

Leur engagement, conjugué à celui de l’équipe pédagogique, illustre parfaitement la mission fondamentale de cette section : faire revivre les œuvres d’art et garantir leur préservation pour les générations futures.

Bravo à tous les acteurs de ce projet exceptionnel, alliant savoir-faire traditionnel, innovation technologique et passion pour le patrimoine artistique !

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité spécialisée peinture

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité spécialisée céramique

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité approfondie peinture

Conservation, restauration des oeuvres d’art – finalité approfondie céramique

Découverte du Kintsugi : Valérie Rousseau (CROA) en immersion à Tokyo

Valérie Rousseau, enseignante en conservation-restauration des œuvres d’art à l’ESA Saint-Luc Liège, a eu l’opportunité exceptionnelle de participer à un programme de mobilité internationale à l’Université des Arts de Tokyo, du 10 juin au 1er juillet dernier. Ce séjour a été rendu possible grâce à une bourse de mobilité « Asem-Duo » de l’ARES. Orchestrée par Mariko Kitano, restauratrice de céramique et responsable de la section de conservation-restauration à l’Université des Arts, cette initiative visait à enrichir les pratiques et à internationaliser le cursus de conservation-restauration de l’ESA.

Découverte et échanges culturels

Pendant son séjour, Valérie Rousseau a exploré diverses sections du département Beaux-Arts, incluant la conservation-restauration de sculptures, de peintures orientales, d’objets en laque et de céramiques, ainsi que des biens culturels enfouis et du patrimoine bâti. Elle a également visité les ateliers de création de céramiques et de laques, ainsi que les laboratoires de sciences de la conservation à l’Université des Arts de Tokyo et au Tokyo National Research Institute for Cultural Properties.

Partage des savoirs et techniques

L’un des moments forts de cette expérience a été la découverte de la technique du Kintsugi, une méthode ancestrale japonaise de réparation des céramiques avec de la laque, souvent recouverte d’or. « C’est une technique traditionnelle ancestrale au Japon, qui suscite actuellement un intérêt croissant en Occident, notamment séduit par la philosophie qui s’y rapporte : magnifier l’accident et, par extrapolation, ne pas cacher les failles », explique Valérie Rousseau. « Toutefois, d’après les discussions que j’ai pu avoir sur le sujet là-bas, il s’agit en partie d’un mythe occidental d’un Orient un peu trop fantasmé. » S’initier à cette technique et au très long processus de réalisation d’objets en laque était un objectif essentiel de l’échange, même si cela ne représente qu’une première étape dans la maîtrise complète de cette méthode.

Encadrement et collaboration

Charlotte Stienne, étudiante en M1 CROA céramique à l’ESA, a rejoint Valérie Rousseau à partir du 20 juin. Ayant effectué sa rhéto au Japon, Charlotte maîtrise la langue japonaise, facilitant ainsi les échanges. Son mémoire porte sur la conservation des vases japonais laqués du musée de Mariemont, une problématique pertinente dans le cadre de cet échange.

Perspectives

Ce séjour a non seulement permis de renforcer les compétences techniques en conservation-restauration, mais a aussi ouvert la voie à de futures collaborations avec l’Université des Arts de Tokyo. Des contacts fructueux ont été établis avec les professeurs et élèves japonais, laissant entrevoir des possibilités de workshops et d’autres projets collaboratifs à venir.

En dehors des heures de cours, Valérie Rousseau a pu découvrir Tokyo et ses trésors culturels, visitant de nombreux temples, musées, et profitant des diverses facettes de la culture japonaise contemporaine, de la cuisine locale au karaoké.

Ce séjour à Tokyo s’avère être une expérience des plus enrichissantes, tant sur le plan professionnel que personnel, constituant un tremplin vers une meilleure coopération internationale dans le domaine de la conservation-restauration.

Conservation-Restauration : retour sur le Jury CROA Céramique du 17 Juin 2024

Le lundi 17 juin dernier, la section Conservation Restauration des oeuvres d’art (orientation céramique) organisait sa journée de jury, marquée par la présentation des travaux et des compétences acquises par les étudiants de troisième bachelier ainsi que par deux étudiantes de master 2.

Les étudiantes de troisième Bachelier : maîtrise et diversité des Compétences

La matinée était dédiée aux étudiantes de troisième bachelier, qui ont montré l’étendue des compétences acquises au cours de leur formation. Alice Dumon, Charlotte Perrot, Camille Gatez, Marine Jacob, Marie Frederic et Léa Vanderauwera ont défendu leurs projets, en vue de démontrer l’acquisition d’une série de compétences :

  • Communiquer oralement et par écrit sur son travail d’atelier. 
  •  Exploiter de façon critique l’ensemble des ressources techniques, humaines, économiques, scientifiques qu’il a collationnées. 
  •  Au travers de différentes alternatives et sous la guidance des professeurs, proposer un traitement motivé dans le respect des règles déontologiques. 
  •  Expérimenter et appliquer les techniques de conservation restauration en réalisant un traitement complet. 
  •  Intégrer à sa pratique une sensibilité artistique et des connaissances techniques variées en utilisant différents moyens d’expression et de représentation.

Leurs projets incluaient des interventions de conservation préventive et curative sur une collection archéologique du musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Verviers, affectée par les inondations de 2021. Elles ont également réalisé des recherches sur le nettoyage et la dérestauration de faïences, la dorure sur moulure, la réalisation de copies, ainsi que des travaux de dessin, de documentation et de recherche scientifique.

Travaux de Master 2 : spécialisation et innovation

L’après-midi, Janie Kroonen et Sixtine Bodart, étudiantes en master 2, ont présenté leurs travaux spécialisés. Janie Kroonen s’est concentrée sur l’analyse et la conservation-restauration de la sculpture contemporaine en terre cuite « La ligne d’eau n°1 » des artistes Siptrott’s, tandis que Sixtine Bodart a exposé son travail sur la conservation des collections anatomiques en fluides du CHU de Liège, mettant en avant sa capacité à traiter des objets complexes et à proposer des solutions novatrices dans le cadre de travaux de recherche ou de restauration en équipe.

Les présentations ont été évaluées par un jury composé de professionnels du domaine :

  • Christophe Delaere, Ph.D – Chargé de recherches FNRS à l’Université libre de Bruxelles et Maître de stage pour les étudiantes aux Grottes de Han.
  • Jean-Luc Schütz – Conservateur du département d’archéologie au Grand Curtius.
  • Caroline Henry – Directrice des Musées de Verviers.
  • Catarina Pereira – Collaboratrice scientifique de la Société Archéologique de Namur.
  • Caroline Martorana – Conservatrice-restauratrice en charge des collections à l’Aquarium-Museum de Liège.

Cette journée du jury CROA Céramique du 17 juin a démontré l’expertise et la compétence des étudiants en conservation-restauration. Des projets variés des étudiantes de troisième bachelier aux travaux novateurs des étudiantes de master 2 ont mis en avant leur capacité à allier savoir-faire technique et sensibilité artistique. Sous la direction d’un jury de haut niveau, ces jeunes professionnels ont relevé les défis de la préservation du patrimoine, soulignant leur rôle crucial dans notre culture et notre histoire.

Atelier International sur les Techniques de Nettoyage dans la Conservation des Œuvres d’Art 

English below

Du 22 au 27 mars dernier, l’ESA Saint-Luc Liège a accueilli un workshop international (BIP) dans le domaine de la Conservation et Restauration des œuvres d’art. Cet événement a rassemblé plusieurs experts venus pour explorer les techniques de nettoyage dans la conservation artistique, offrant une plateforme unique pour partager les dernières connaissances et pratiques dans ce domaine, mettant en avant l’évolution des méthodes de nettoyage et abordant les dimensions techniques et écologiques de la conservation des œuvres d’art. 

Ce workshop international a débuté en mettant l’accent sur les solutions tampons, une composante essentielle du nettoyage des œuvres d’art. Animé par Cécile de Boulard, conservatrice-restauratrice de peintures, et Luciana Ruatta, docteure en chimie, cet atelier de deux jours a combiné des aspects théoriques et pratiques. Les participants ont eu l’occasion d’explorer en profondeur la méthodologie derrière les formulations de nettoyage aqueux, ainsi que les concepts physico-chimiques sous-jacents. Des démonstrations pratiques ont permis de fabriquer une sélection de solutions tampons adaptées à différents besoins de nettoyage. 

La journée du 25 mars a été marquée par une conférence du professeur Mariko Kitano de l’Université des Arts de Tokyo, qui a présenté l’utilisation innovante des gels d’agar pour éliminer efficacement les taches sur la céramique. Cette présentation a suscité un vif intérêt parmi les participants, démontrant une fois de plus l’importance de l’innovation scientifique dans le domaine de la conservation des œuvres d’art. 

Les 25 et 26 mars ont été consacrés à un atelier pratique sur le pouvoir nettoyant des argiles, dirigé par une équipe de professeurs de l’ESA. Les participants ont exploré les méthodes d’utilisation de l’argile pour préserver et restaurer des œuvres d’art, renforçant ainsi leur compréhension des techniques de nettoyage avancées. 

En parallèle, un autre atelier a exploré l’utilisation innovante des gels PVA-borax pour nettoyer les surfaces fragiles. Développés par Andrea del Bianco et Augusto Giuffredi, ces gels hautement visqueux offrent une alternative efficace pour les surfaces délicates. Maria Aguiar, une conservatrice de peinture, a guidé les participants à travers le processus de formulation, la production de gels et les procédures de test, mettant en avant leur polyvalence et leur efficacité. 

L’événement s’est achevé par une table ronde sur les problématiques de nettoyage, comprenant la présentation d’un outil interactif en ligne conçu pour faciliter le partage d’informations et la collaboration entre les professionnels de la conservation. 

En conclusion notre atelier international (BIP) rassemblant des participants de plus de  six institutions – Universidade Catolica Portuguesa Porto, Portugal; Universidad Politecnica de Valencia, Espagne; University of West Attica, Grèce; Nicolaus Copernicus University Torun, Pologne; Tokyo University of the Arts, Japon; et, l’ENSAV La Cambre, Bruxelles a été couronné de succès. Il a offert une occasion précieuse aux professionnels de la conservation de partager leurs connaissances, d’explorer nouvelles techniques et de renforcer les liens au sein de la communauté mondiale de la conservation des œuvres d’art. L’engagement en faveur de l’innovation dans la préservation du patrimoine culturel a été clairement démontré, laissant entrevoir un avenir prometteur pour le domaine de la conservation ! 

English version :

From 22 to 27 March, ESA Saint-Luc Liège School of Art hosted an international workshop a.k.a. a Blended intensive programme (BIP) in the field of conservation restoration of artistic heritage. The event brought together a number of international experts to work on cleaning techniques in conservation thereby providing a unique platform for the sharing of recent findings and state of the art practices. The workshop also highlighted the evolution of cleaning methods and explored the technical and ecological dimensions of art conservation.

The workshop kicked off with a focus on buffer solutions, an essential component in the cleaning of works of art. Led by Cécile de Boulard, curator-restorer of paintings, and Luciana Ruatta, doctor of chemistry, the two-day module combined theoretical and practical aspects. Participants received the opportunity to explore in depth the methodology behind aqueous cleaning formulations, as well as the underlying physico-chemical concepts. Practical demonstrations allowed the production of a selection of buffer solutions adapted to different cleaning needs.

The following days were devoted to a practical workshop on the cleaning power of clays, led by a team of professors from ESA Saint-Luc Liège School of Art. Participants explored methods of using clay to preserve and restore works of art, reinforcing their understanding of advanced cleaning techniques.

In addition, Professor Mariko Kitano from Tokyo University of the Arts gave a talk on the innovative use of agar gels to effectively remove stains from ceramics. Her presentation piqued the interest of participants, demonstrating the importance of scientific innovation in the field of conserving.

A further module explored the innovative use of PVA-borax gels to clean fragile surfaces. Developed by Andrea del Bianco and Augusto Giuffredi, these highly viscous gels offer a useful alternative for delicate surfaces. Maria Aguiar, a paint conservator, guided participants through the formulation process, gel production and testing procedures, highlighting their versatility and effectiveness.

The event concluded with a panel discussion and the presentation of an interactive online tool designed to facilitate information sharing and collaboration between conservation professionals.

In conclusion, this international workshop, bringing together participants from over 6 institutions – Universidade Catolica Portuguesa Porto, Portugal; Universidad Politecnica de Valencia, Spain; University of West Attica, Greece; Nicolaus Copernicus University Torun, Poland; Tokyo University of the Arts, Japan; and, ENSAV La Cambre, Belgium – was a resounding success.  It provides a great opportunity for conservation experts to share knowledge, explore new techniques and innovation and strengthen links within the global arts’ conservation community. Against this backdrop, the future looks promising the field of conservation!

Echange culturel et académique avec Mariko Kitano en CROA

English below

C’est grâce au Programme de mobilité de l’ARES Asem-duo que l’ESA Saint-Luc Liège a l’honneur d’accueillir en ses murs la professeur et chercheuse de conservation restauration des œuvres d’arts japonaise Mariko Kitano.  

Dès son arrivée, cette éminente spécialiste s’est immergée dans la vie académique et artistique de l’ESA Saint-Luc Liège. À travers des échanges riches et variés, elle a eu l’occasion d’observer nos pratiques pédagogiques et d’approfondir ses connaissances en matière de restauration d’œuvres d’art. En participant activement à divers cours et ateliers de restauration de céramique, elle a partagé son expertise en présentant plus en détail différents aspects de ses propres recherches, notamment sur des porcelaines japonaises conservées dans des collections européennes, à Sèvres (Paris) et au Cinquantenaire (Bruxelles) 

Les rencontres au sein de nos ateliers ont été particulièrement fructueuses, offrant à Mariko Kitano l’opportunité de discuter avec les étudiants sur leurs projets et leurs recherches en cours. Son intervention lors de la restauration d’un ensemble de porcelaines japonaises laquées, prêtées par le Musée de Mariemont, a été particulièrement enrichissante. De nombreux étudiants, notamment Charlotte Stienne, ont bénéficié des éclairages de Mariko Kitano dans leur travail de recherche et de restauration. 

En parallèle à ses activités au sein de l’ESA Saint-Luc Liège, Mariko Kitano a également participé en tant qu’invitée et intervenante au Workshop international (BIP) sur le nettoyage des œuvres d’art. Elle a notamment présenté l’utilisation des gels d’agar-agar pour le nettoyage de la céramique, offrant ainsi une perspective précieuse aux étudiants et professionnels présents. 

Ainsi, l’ESA Saint-Luc Liège renforce sa position en tant que lieu de rencontre pour la recherche, le partage d’expérience et l’excellence dans le domaine de la conservation et de la restauration des œuvres d’art. La visite de Mariko Kitano a non seulement enrichi le parcours des étudiants, mais aussi consolidé les liens entre le Japon et la Belgique dans le domaine de l’art et de la culture. 

Ce bel échange interculturel est le fruit d’un travail de longue haleine initié lors de la mission princière au Japon en 2022… Et il ne s’arrête pas là, puisqu’en juin 2024 ce sera au tour de Valérie Rousseau, professeure d’atelier en restauration de céramique à l’ESA, de faire ses valises pour une mobilité de 3 semaine à l’Université des Arts de Tokyo. 

Thanks to Asem-duo, a mobility programme supported by ARES, ESA Saint-Luc Liège School of Art has had the privilege of welcoming to Liège Mariko Kitano, a Japanese professor and researcher in the field of conservation and restoration of works of art. 

During her stay, Mariko Kitano immersed herself in the academic and artistic life of ESA Saint-Luc Liège. She used this opportunity to observe our teaching practices, exchange good practices and deepen her knowledge in the field of art restoration. By taking an active part in various ceramic restoration modules and practical workshops, she was also able to pass on her expertise. For instance, she presented in great detail various aspects of her own research on Japanese porcelains held in European collections at Sèvres (Paris) and the Cinquantenaire (Brussels).

The interactions during workshops were particularly fruitful. Mariko Kitano talked to students such as Charlotte Stienne about their current research and conservation projects. Her contribution towards the restoration of a group of lacquered Japanese porcelains on loan from Royal Mariemont Museum was particularly rewarding. 

In addition to her teaching activities, Mariko Kitano participated as guest speaker in our School’s International Blended intensive programme (BIP) on the cleaning techniques in conservation where she presented the use of agar-agar gels to clean ceramics. Her contribution offered interesting insights to both the students and experts in attendance.

Through these initiatives, ESA Saint-Luc Liège aims strengthen its position as a meeting place for students, researcher and experts in the field of conservation and restoration. Professor Mariko Kitano’s visit contributed not only to our students’ training, but also consolidated the links between Japan and Belgium in the field of art and culture.

It is worth highlighting that this inspiring intercultural exchange is the result of a long-term strategy initiated with our school’s participation in the Belgian Economic Mission to Japan… And the best thing is, it does not end there. Indeed, in June of this year, it will be the turn of Valérie Rousseau, Head of the ceramics restoration workshop to pack her bags for a 3-week exchange at the Tokyo University of the Arts thanks to Asem Duo.