Une immersion au cœur du design à Milan 

Une immersion au cœur du design à Milan 

Dans le cadre de la Milan Design Week, la Politecnico di Milano a organisé un programme intensif hybride (BIP) autour du design. Six étudiant·e·s de Master 2 en Design industriel de l’ESA Saint-Luc Liège ont eu la chance de participer à cette semaine unique mêlant cours, workshops, visites et découvertes. Voici leurs impressions. 

Ce fut une semaine riche en découvertes. Le programme associait conférences, enseignements, explorations libres et immersion dans la vie culturelle milanaise. À la Politecnico, nous avons assisté à plusieurs cours animés par des intervenants aux profils variés, chacun apportant sa vision du design. Ces cours avaient pour objectif de nous aider à observer les expositions avec un regard affûté, critique et sensible. 

Nous avons notamment eu accès au Salone del Mobile grâce à un pass pour la journée. Même si une seule journée était un peu courte vu l’ampleur de l’événement, cela nous a permis de découvrir une incroyable diversité de projets. Le Salone Satellite nous a particulièrement marqués : plus expérimental, plus jeune, plus proche de notre travail à Saint-Luc. 

L’ambiance générale de la Milan Design Week est difficile à décrire tant elle est foisonnante. Des expositions surgissent à chaque coin de rue — souvent gratuites — dans des lieux parfois insolites : anciennes églises, hôtels de luxe, galeries, boutiques… On comprend vite que cette effervescence est alimentée par les designers indépendants et grandes marques qui louent temporairement ces espaces pour exposer leurs créations. Il suffisait de flâner dans un quartier pour tomber par hasard sur plusieurs installations, souvent étonnantes. 

Ces rencontres impromptues ont nourri notre inspiration. Nous avons eu l’occasion d’échanger avec des designers, de découvrir des démarches innovantes et même de croiser des objets que nous avions étudiés au cours de notre formation. C’était l’occasion de faire des liens, de nourrir nos projets de fin d’études et d’ouvrir nos perspectives. 

En parallèle, cette semaine nous a permis de découvrir le fonctionnement de la Politecnico di Milano, ses ateliers, ses espaces, et les projets menés par ses étudiant·e·s. Nous avons aussi rencontré des jeunes venu·e·s d’autres pays, avec qui nous avons pu échanger autour de nos visions du design et du métier de designer. 

Koen De Winter à l’ESA Saint-Luc Liège : pour un design industriel durable et profondément humaniste 

Koen De Winter à l’ESA Saint-Luc Liège : pour un design industriel durable et profondément humaniste 

Un parcours international, une vision engagée 

Formé à l’Akademie voor Industriële Vormgeving d’Eindhoven, Koen De Winter débute sa carrière chez Volvo en Suède, avant de rejoindre Mepalservice BV aux Pays-Bas, où il s’impose rapidement comme un innovateur dans le domaine des plastiques et des techniques de fabrication. Refusant la logique du jetable, il propose dès les années 1970 des solutions durables, comme un nouveau système de lave-vaisselle industriel, motivé par une conscience environnementale précoce et un souci d’économie des ressources. 


Après avoir dirigé des équipes de design aux Pays-Bas et au Danemark, il s’installe au Québec en 1979, où il prend la direction du design chez Danesco, puis fonde Hippodesign et l’Atelier Orange, mêlant artisanat, design et développement régional. Son engagement ne se limite pas à l’industrie : il s’illustre aussi par des projets à forte portée sociale, comme la conception de prothèses de pied accessibles pour les victimes de mines antipersonnelles. Son parcours exceptionnel a été salué par de nombreux prix, dont le prestigieux Henry van de Velde Award et un doctorat honorifique de l’Université Laval. 


La technique comme langage et moteur d’innovation 

Plutôt que de dresser un simple bilan de carrière, Koen De Winter a invité l’auditoire à repenser le rapport entre artisanat et design industriel. Selon lui, la technique n’est pas un simple outil, mais un langage qui façonne l’objet, lui confère une identité et une histoire. Un objet issu d’un atelier, pensé pour durer et répondre à un véritable besoin, porte la trace du geste, du lieu, du temps. Cette dimension, trop souvent sacrifiée sur l’autel de la production de masse, est pour De Winter le cœur même de l’innovation. 

Réconcilier la main et l’esprit 

Pour De Winter, il n’existe pas d’opposition entre artisan et designer : au contraire, c’est dans la rencontre de ces deux univers que naît la créativité. Les contraintes techniques, loin de brider l’imagination, deviennent des moteurs d’invention. Il l’illustre par des exemples concrets de sa carrière, où la compréhension fine des matériaux et des procédés de fabrication a permis de renouveler la forme et l’usage des objets du quotidien. 

Un appel à la responsabilité et à la transmission 

En conclusion, Koen De Winter a insisté sur la nécessité de transmettre aux jeunes générations une éthique du design fondée sur la durabilité, la curiosité et l’engagement. Concevoir, c’est aussi assumer ses choix de matériaux, valoriser le travail bien fait et ralentir le temps de production pour mieux inscrire l’objet dans la durée. 

Le design, pour Koen De Winter, est une manière d’habiter le monde et de tisser du lien – entre les disciplines, entre les générations, entre l’humain et la matière. Un message fort, qui a trouvé un écho particulier auprès des étudiants et enseignants présents, tous repartis avec la conviction que l’avenir du design se jouera dans l’alliance du geste et de la pensée. 

Fabien Denoël, enseignant AI, publie “Liège, de dessin en dessin”

Fabien Denoël, enseignant en Archi d’intérieur, publie “Liège, de dessin en dessin”


Fabien Denoël, enseignant en architecture d’intérieur à l’ESA Saint-Luc Liège, vient de publier “Liège, de dessin en dessin”, un magnifique ouvrage qui capture l’âme de la Cité ardente à travers le prisme du croquis.

Passionné par le dessin d’observation, il parcourt les rues, les places et les paysages de la région liégeoise pour en révéler la richesse architecturale et humaine.

Son livre est une invitation à redécouvrir la ville sous un regard sensible et précis, témoignant de son attachement à son patrimoine et à son évolution.

Liège est une ville chargée d’histoire, façonnée par les époques qui s’y superposent. Son image est multiple et en constante évolution. Prendre le temps de dessiner ses rues, c’est révéler cette richesse et cette diversité. Au fil des croquis, c’est une véritable promenade qui s’offre à nous : elle débute sur les hauteurs de la ville, descend doucement vers les rives de la Meuse, puis s’enfonce dans des quartiers qui sont familiers. Le voyage se prolonge ensuite au-delà du cœur urbain, explorant la banlieue, les paysages industriels et la campagne environnante.

Fabien Denoël est architecte et illustrateur. Passionné par le dessin d’observation, il remplit de nombreux carnets de croquis, capturant des souvenirs de lieux et des personnes qui les habitent.

 Membre d’Urban Sketchers, il participe régulièrement aux rencontres organisées à travers le monde.




Retour sur les stages des étudiants en Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège : une immersion réussie dans le monde professionnel

Retour sur les stages des étudiants en Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège : une immersion réussie dans le monde professionnel

Le vendredi 28 février dernier, les étudiants de Master 2 en Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège ont présenté leurs rapports de stage devant leurs enseignants et leurs camarades de Master 1. Cet exercice visait à partager les expériences vécues en entreprise et à préparer la relève en transmettant des conseils aux futurs stagiaires.

Une immersion enrichissante au sein d’entreprises variées

Comme chaque année, les étudiants ont eu l’opportunité de mettre en pratique leurs compétences dans des entreprises reconnues du secteur. FN, Aerosint, Colop Arts and Crafts, Mobitec, JOA, Regglo, Bugg Motion, BZzero, Ideassign, Bandi, Stuv et IOL figurent parmi les sociétés qui ont accueilli ces jeunes designers en devenir. Grâce à ces collaborations, les étudiants ont pu se confronter aux exigences du monde professionnel, affiner leurs savoir-faire et élargir leur réseau.

Un dialogue constructif avec des acteurs du secteur

À l’issue des présentations, un temps d’échange a été organisé avec des entreprises partenaires. La société John Cockerill a notamment présenté son activité ainsi que les opportunités qu’elle propose aux étudiants, que ce soit en stage ou en emploi. De son côté, la société Safran Aero Booster était représentée par Alain Beaujean, Responsable Conception Équipements, qui a partagé son expertise et offert un éclairage sur les défis et les exigences du domaine industriel.

Cette rencontre a permis aux étudiants de bénéficier d’un retour d’expérience complémentaire sur leur stage, mais aussi d’anticiper leur insertion professionnelle. En favorisant ces échanges entre étudiants, enseignants et entreprises, l’ESA Saint-Luc Liège confirme son engagement à offrir une formation ancrée dans la réalité du métier, fidèle à son approche pédagogique du learning by doing. Grâce à un cursus qui allie créativité, technique et approche pragmatique du design, la section Design Industriel forme des concepteurs capables de répondre aux défis de l’industrie contemporaine. L’accent est mis sur la polyvalence, la réflexion critique et l’innovation, afin de préparer les étudiants à intégrer des secteurs variés, allant du design produit à l’ingénierie en passant par la recherche et le développement.

Un grand merci aux entreprises partenaires et aux étudiants pour leur implication dans cette expérience essentielle à leur parcours !

M1 Di : Découverte du Design Museum Brussels et exploration des femmes dans le design

Dans le cadre du cours d’actualités culturelles, les étudiants en M1 Di ont exploré le Design Museum Brussels, un lieu clé pour comprendre l’évolution du design et son impact sociétal. Cette immersion a permis d’approfondir leur réflexion sur le rôle du design dans la société, à travers les collections permanentes et deux expositions temporaires mettant en lumière les créatrices souvent invisibilisées.

Deux expositions phares :

1.  “Here We Are! Women in Design, 1900 – Today”

Une rétrospective internationale produite par le Vitra Design Museum, présentant les œuvres de 80 designers femmes (dont Charlotte Perriand et Eileen Gray) qui ont façonné l’industrie du design. L’exposition retrace leur contribution historique, des débuts du modernisme à nos jours, tout en interrogeant les conditions de travail et la reconnaissance de leur travail.

2.  “Untold Stories – Designers femmes en Belgique, 1880-1980”

Une première en Belgique, cette exposition révèle les réalisations de plus de 50 créatrices belges, dont Maria Sèthe et Hélène Denis-Bohy. Elle explore les thèmes de la visibilité (autonomisation via le design) et de l’invisibilité (méconnaissance de leur rôle pour des raisons sociales ou collaboratives).
Un apprentissage au-delà des salles de cours
Cette visite s’inscrit dans une démarche pédagogique visant à développer un regard critique sur les narrations dominantes de l’histoire du design. Les étudiants ont pu questionner les biais historiques et s’inspirer des parcours de ces pionnières, tout en nourrissant leur propre créativité.

« Sépultures régénératives et design » : Laura Stevens (diplômée DI) récompensée aux HERA Awards 2025

L’ESA Saint-Luc Liège est fière d’annoncer que l’une de ses jeunes diplômées, Laura Stevens, a été distinguée aux HERA Awards 2025. Son mémoire de master en Design Industriel, intitulé « Sépultures régénératives et design », a reçu le prestigieux HERA Award Sustainable Design. Cette reconnaissance souligne la qualité et la pertinence de son travail, qui propose une approche innovante et responsable du design funéraire.

Un projet engagé et novateur

Le mémoire de Laura Stevens, réalisé sous la direction de Jean-François Lavis, explore la conception de sépultures régénératives, un concept qui allie respect de l’environnement et rites funéraires. Son approche s’inscrit dans une réflexion plus large sur la réduction organique des corps et la sociologie de la mort, deux thématiques centrales de son travail. À travers une analyse approfondie et des propositions de design durable, elle interroge les pratiques actuelles et imagine des alternatives plus respectueuses des écosystèmes.

Une reconnaissance de la Fondation pour les Générations Futures

Les HERA Awards, organisés par la Fondation pour les Générations Futures, récompensent chaque année des étudiants et jeunes chercheurs dont les travaux adoptent une approche systémique du développement durable. Ce prix met en lumière des recherches innovantes qui apportent des solutions concrètes aux défis contemporains. La distinction reçue par Laura Stevens témoigne de la portée de son projet et de son engagement en faveur d’un design éthique et durable.

Un événement à ne pas manquer

La cérémonie officielle de remise des prix se tiendra le jeudi 17 avril 2025 à l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles. Avant la remise des distinctions, une exposition de posters permettra de découvrir l’ensemble des travaux primés et d’échanger avec les lauréats. Cet événement est ouvert au public sur inscription.

📅 Cérémonie de remise des prix & exposition
📍 UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
📆 Jeudi 17 avril 2025
📌 Infos & inscriptions : www.fgf.be/hera

L’ESA Saint-Luc Liège félicite chaleureusement Laura Stevens pour cette belle réussite et encourage chacun à découvrir son travail lors de cet événement. Une reconnaissance qui illustre la richesse et la pertinence des recherches menées au sein de notre établissement.

La visite culturelle à Cologne des étudiants de première année en Architecture d’intérieur et Design Industriel

Les étudiants de première année en Architecture d’intérieur et Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège ont participé à une visite culturelle à Cologne le 3 décembre 2024, marquée par deux moments forts :

  • Au Museum of Applied Arts in Cologne (MAKK), les étudiants ont découvert des œuvres emblématiques du design, comme la PH-Lamp de Louis Poulsen, les créations modernistes de Werner Graeff, la célèbre Red-Blue Chair de Gerrit Thomas Rietveld, ainsi que la LC4 de Le Corbusier et Charlotte Perriand et la lampe Tizio d’Artemide. Ces pièces phares ont permis d’illustrer l’évolution du design et des mouvements artistiques, du Bauhaus à De Stijl, tout en mettant en lumière l’harmonie entre esthétique, fonctionnalité et innovation. Cette visite a également été l’occasion d’explorer des notions clés comme la forme, la lumière et l’espace, essentielles à leurs parcours académiques. En établissant des liens entre art, design et société, les étudiants ont été sensibilisés à l’importance du processus créatif, de l’idée initiale à la réalisation concrète. Une expérience enrichissante qui leur a offert des perspectives nouvelles pour nourrir leur réflexion et leurs projets futurs.

La Cathédrale de Cologne : Ce chef-d’œuvre de l’architecture gothique, érigé sur plus de 600 ans, a subjugué les étudiants par sa hauteur vertigineuse, ses arcs majestueux et ses détails ornementaux d’une finesse exceptionnelle. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est un symbole intemporel de l’art sacré et de l’ingéniosité architecturale médiévale. Les participants ont été particulièrement impressionnés par les vitraux colorés qui illuminent l’intérieur de la cathédrale, créant une atmosphère à la fois mystique et apaisante. En explorant l’édifice, les étudiants ont découvert des trésors inestimables tels que le célèbre reliquaire des Rois Mages, une œuvre d’orfèvrerie médiévale contenant, selon la tradition, les reliques des trois Rois Mages. Les visites guidées ont également permis d’approfondir l’histoire et les techniques de construction de ce monument, qui a traversé les siècles malgré les guerres et les évolutions urbaines. Cette expérience a offert un regard fascinant sur la manière dont les bâtiments historiques dialoguent avec leur environnement contemporain, un sujet riche de sens pour de futurs architectes et designers.

Cette journée a offert aux étudiants une expérience formatrice, alliant l’exploration du patrimoine historique et du design moderne. Elle a stimulé leur créativité et enrichi leur compréhension des liens entre histoire, design et architecture.

Un grand merci à Charlotte DERCLAYE et à Nastasja Caneve pour leur organisation impeccable. Merci à vous tous pour votre collaboration !

Des étudiants en Master 2 en Design Industriel dévoilent des projets de fin d’études novateurs et multidisciplinaires

Vendredi 14 juin dernier, 18 étudiants en Master 2 présentaient leurs projets de fin d’études, couvrant une diversité de domaines, tels que le médical, le transport, les pratiques funéraires, le matériel de loisirs et de sport, la construction, l’alimentation, et le bien-être au travail. Chaque étudiant a travaillé individuellement pour développer une réponse innovante aux besoins d’une société en mutation, intégrant des enjeux industriels et socioculturels.

Des projets qui répondent aux enjeux modernes

Les projets présentés ne se contentent pas d’être formellement innovants; ils conjuguent de manière harmonieuse des dimensions ergonomiques, économiques, psychologiques, socioculturelles et durables. Chaque réalisation a été pensée pour optimiser l’ergonomie, garantissant une utilisation facile et confortable pour les utilisateurs finaux. Les aspects économiques ont été soigneusement étudiés pour assurer la viabilité financière des projets, en prenant en compte les coûts de production et la rentabilité à long terme.

Sur le plan psychologique, les projets intègrent des éléments qui visent à améliorer le bien-être et la satisfaction des utilisateurs, créant ainsi des expériences positives et engageantes. Les dimensions socioculturelles ont été abordées avec une sensibilité particulière, respectant les traditions et les besoins spécifiques des différentes communautés, tout en s’adaptant aux évolutions contemporaines.

Enfin, la durabilité est au cœur de chaque projet, avec une attention particulière portée à l’impact environnemental. Les matériaux écologiques et les méthodes de production durables ont été privilégiés, contribuant à la préservation des ressources naturelles et à la réduction des déchets. 

Ces projets illustrent une approche du design visant à répondre aux défis actuels de la société.

Les étapes clés de l’année académique

Le processus de développement de ces projets a été structuré en plusieurs étapes clés :

  1. Analyse : Consécutive au cahier des charges, elle permet de (re)définir la problématique en se penchant sur différents facteurs tels que les facteurs historiques, culturels, sociologiques, économiques, fonctionnels, techniques, ergonomiques, législatifs et environnementaux.
  2. Avant-projet : Permet l’exploration et la proposition de concepts innovants.
  3. Développement technique du projet définitif : Permet de choisir les matériaux, d’intégrer les aspects ergonomiques, et de réaliser des .
  4. Communication: Dessins, modélisations 3D,  des plans techniques jusqu’à la réalisation de la maquette, présentation et défense orale

Un jury externe pour évaluer des projets prometteurs

Le jury chargé de l’évaluation des projets était constitué de spécialistes renommés dans leurs domaines respectifs :

  • Guy Massart, anthropologue à l’Université de Liège
  • Christophe Dries, designer et chef de projet chez Interalu
  • Julien Hac, designer chez H-Pharma Medical Storage
  • David Raskin, designer chez Stuv
  • Béatrice Vancaillie, artiste-designer chez Natura Mater
  • Léa Kler, designer chez Lilliputiens, Fox et Compagnie

Chaque membre du jury a contribué avec une expertise approfondie et une appréciation constructive, mettant en lumière l’originalité, la pertinence et la faisabilité des projets présentés.

Parmi les projets présentés, plusieurs ont particulièrement attiré l’attention par leur approche novatrice et leur potentiel de transformation :

  • Un dispositif médical de pointe visant à améliorer le confort des patients hospitalisés.
  • Un concept de transport urbain durable et efficace pour les villes du futur.
  • Des pratiques funéraires respectueuses de l’environnement et des traditions culturelles.
  • Un équipement de sport révolutionnaire destiné à améliorer les performances des athlètes tout en préservant leur santé.
  • Des solutions de construction écologiques et économiquement viables pour les zones urbaines en expansion.
  • Des innovations alimentaires visant à répondre aux besoins nutritionnels des populations tout en réduisant l’empreinte écologique.
  • Des outils pour améliorer le bien-être au travail, en augmentant la productivité tout en réduisant le stress des employés.

Ces projets illustrent la capacité des étudiants à répondre avec créativité et rigueur aux défis contemporains. Ils représentent une nouvelle génération de designers et de chercheurs prêts à apporter une contribution significative à une société en évolution constante. Félicitations et bonne chance pour la suite !

Un nouveau souffle pour les portails de l’ESA Saint-Luc Liège : le jury de Design Industriel B2

Le lundi 10 juin dernier, les étudiants de deuxième année en design industriel ont dévoilé leurs idées novatrices pour les nouveaux portails de notre école.

Sous la supervision des enseignants Dimitri Gangolf et Jean-Michel Hanze, les étudiants ont travaillé assidûment pour répondre à une demande claire mais exigeante : concevoir des portails modernes et durables pour l’ESA, en privilégiant l’utilisation du métal. Les portails actuels de notre école, vieillissants, posent de multiples problèmes de stabilité, de sécurité et de flux de mobilité. L’architecte responsable des bâtiments de l’ESA a donc sollicité l’intervention des étudiants en design industriel afin de repenser ces points de passage essentiels, qui symbolisent non seulement une transition physique, mais aussi une ouverture vers de nouvelles expériences. Le métal, choisi pour sa durabilité et sa recyclabilité, s’est imposé comme le matériau de prédilection pour ce projet.

Les étudiants ont suivi un processus rigoureux, comprenant plusieurs étapes clés :

  1. Analyse : Étude des contraintes architecturales, urbanistiques et techniques, en tenant compte d’aspects tels que l’intégration dans l’environnement, les exigences des pompiers, et la durabilité.
  2. Propositions graphiques : Développement de trois propositions graphiques détaillées, incluant des plans à l’échelle, des simulations 3D et des scénarios d’utilisation.
  3. Maquettes d’étude : Réalisation de maquettes simples pour affiner le design et la fonctionnalité.
  4. Prototype de Présentation : Fabrication d’un modèle réduit en métal, intégrant les finitions et les détails techniques.

Lors de ce jury, les étudiants ont proposé des solutions innovantes et variées, allant des designs simples aux structures audacieuses.

Le projet « Portails » a offert aux étudiants l’occasion de se familiariser avec le travail du métal et la conception d’éléments architecturaux. En collaborant étroitement avec Simon Higny, architecte de l’ESA, et en répondant aux exigences de ce projet, ils ont démontré que le design industriel peut transformer des espaces publics tout en respectant des critères rigoureux. Le projet doit être finalisé d’ici janvier 2026, avec une possible extension d’un an pour permettre une collaboration interdisciplinaire et les ajustements nécessaires, garantissant ainsi une intégration fluide avant les travaux majeurs de la faculté d’architecture.

Merci aux collègues Ann-Sophie Salee, Sylvie Leroy, Simon Higny, et Michael Degottal pour leur présence et leur précieuse contribution lors de ce jury.

L’ESA Saint-Luc au Shell Eco-Marathon : un défi à nouveau relevé ! 

Une Nouvelle Aventure en 2023-2024 :

La Dynamo Team Remet ça ! 

Après une première participation à Londres en 2017 dans la catégorie “urban”, des étudiants en Design Industriel ont relevé un nouveau défi dans la catégorie “proto”. Le Shell Eco-Marathon met les étudiants au défi de concevoir, construire et piloter des véhicules écoénergétiques.  

Quelques années plus tard, un nouveau groupe d’étudiants de la section Design Industriel s’est lancé dans cette aventure. Le projet a été mené dans le cadre des cours d’atelier de design, design engineering, et pratique des matériaux. En octobre, après avoir lu attentivement le règlement, les premiers visuels de leur prototype ont été dévoilés. En parallèle, ils ont travaillé sur la conception du châssis, de la direction, du freinage et le choix du moteur. Un vote a déterminé le design final qui représentera l’ESA Saint-Luc Liège et les étudiants de HELMo Gramme lors de cette édition. 

L’assemblage des panneaux au Relab de Liège a marqué le début du prototype. En décembre, les étudiants de Gramme ont découpé et soudé le châssis, auquel les étudiants de Saint-Luc ont ajouté la direction, un siège, la motorisation, et d’autres composants.  

Le châssis a ensuite été confié aux étudiants de HELMo Gramme pour peaufiner le design. De décembre à février, l’équipe a travaillé sur la réalisation du prototype, en façonnant la mousse de PU et la clay pour former un moule en fibre de verre, utilisé pour créer la carrosserie en fibre de verre et résine polyester. 

Après la sortie de la carrosserie du moule, les étudiants ont travaillé sur les ouvertures, le vitrage, la fixation au châssis, le câblage électrique et le freinage. 

En février 2024, ils ont finalisé les préparations, appliqué plusieurs couches de peinture, de cire et de gel coat pour garantir la qualité du moule. La fibre de verre sera appliquée sur les parties avant et arrière la semaine prochaine, étape cruciale de la fabrication du véhicule. 

Le règlement du concours exigeant que le moteur soit piloté par un contrôleur maison, Alexandre Marchal a relevé le défi de souder les composants électroniques sur un pcb  imprimé spécialement pour notre prototype.

Cette aventure, nécessitant plus de 3000 heures de travail, s’est conclue en beauté. Après validation des contrôles de sécurité et de conformité, nous avons testé notre prototype en course, face à 150 équipes d’Europe et d’Afrique. Le joulemètre a enregistré une consommation de 129,87 Wh/100 km, soit 7700 km avec l’équivalent d’un litre d’essence. 

Félicitations aux étudiants de M1, notamment Clément Descamps, Alexandre Renard, Arnaud Postal, Brendan Ladril pour la conception et réalisation, Alan Clohse pour le freinage et la direction, Alexandre Marchal pour le contrôleur moteur, Axel Polet pour l’électrique, Malaïka et Clémence pour les vitres et le siège, ainsi que Ludovic, Zoé et Gaëtan pour leur implication en design engineering.


Un immense merci à tous ceux qui ont contribué à ce projet, notamment nos enseignants Vincent Klinkenberg, Marc Levenstond, Miguel Arguello et Thiebaut Carlier, ainsi qu’aux étudiants de M1 de la section Design Industriel de l’ESA Saint-Luc Liège. 

Merci également à Vincent Kelner et aux ingénieurs industriels de Gramme : Cédric Determe (châssis), Martin Ceulers (moteur), François Delvaux (direction), Philippe Breuer (freins), et Alexandre Lambert (gestion électronique). 
 
Enfin, nous tenons également à remercier nos sponsors pour leur précieux soutien : Wallonie Entreprendre, FG Autopièce et le père d’Alexandre Renard pour la mise en peinture, Gramme, St-Luc pour le trajet en camionnette et le matériel, Polyester Van Damme pour une remise, AZ Print pour les plaques offset usagées, et Carat Duchatelet pour la clay. 


Pour suivre l’aventure de la Dynamo Team, visitez leur page Facebook : https://www.facebook.com/thedynamoteam/ 

Et sur instagram https://www.instagram.com/dynamoteam_saintluc/

Une vidéo de notre participation à Londres https://youtu.be/fSL6h3pzxc0?feature=shared