
Inspired by the concept of ‘action research design’ (A. Findeli), this immersive module brought together students and teachers, from different higher education institutions, with residents and workers of a children’s home in Liège – Le Phare. The aim was to foster interactions – i.e. user centred reflections and creations – in order to work on the reorganisation of Le Phare’s interior lay-out and collective spaces.
Le Phare is a children’s home recognised by the General Administration of Youth Aid of Belgium. It is part of a wider network of social and solidarity initiatives aimed at young people suffering from various forms of social exclusion. The service currently accommodates around twenty boys and girls, aged 7 to 17. They are supported 24/7 by a qualified educational team. For most resident, Le Phare constitutes their main place of residence. While some young people are able to return to their families at weekends or during school holidays, the majority of the group remains in house. Hence, there is a need to promote improved living conditions in a building that is not purpose built – i.e. an old mansion first converted into administrative offices and then summarily adapted to accommodate children.





Against this backdrop, our project sought to promote well-being. To start off, we worked on different proposals with the young residents and the workers of Le Phare. Whether talking about communal or private spaces, we had to consider a number of issues such as privacy, different uses and organisation models of common living, the harmonisation of furniture, communication and signage, energy efficiency, lighting, etc.
During the first two days, we organised a number of participatory workshops for the young resident, who participated on a voluntary basis. We thereby grew to know them better, have more intimate moments with each of them and find out more about their wishes and needs. But above all, these workshops were a starting point for all the development proposed changes to Le Phare. It was therefore an important observation and information-gathering phase.

We then spent the rest of the week working intensively on the multi-purpose common room of Le Phare. The children were also closely involved in the rest of the work, whether by testing the assembly of a prototype piece of furniture or creating typography. In addition, meals were taken with the children, so that we could continue to immerse ourselves in their daily lives and continue our exchanges with them and the members of staff. We were very touched by everyone’s hospitality.
At the end of the week, we produced a publication describing our meetings, workshops, research approach, and solutions. The proposed improvements were presented to the stakeholders – Le Phare residents and staff – during an rounding off exhibition at ESA Saint-Luc Liège School of Art. Welcoming all these young visitors to our students’ place of study and work was a great experience. After 5 days intense days, it was hard to say goodbye! So let’s make sure we meet each other again soon…
In conclusion, this life-size field project allowed us to test collaborative protocols with experts from different disciplines. In turn, this experience will feed into our ongoing reflection on transdisciplinary action research/creation. So, what is next? In Autumn 2024 we will organise a study seminar with a wide body of stakeholders to continue questioning, debating and building our proposal for a transdisciplinary post-graduate degree on action research.

Participants :
ESA Saint-Luc Liège:
5 students from the Interior Design, Industrial Design, Visual and Graphic Design and Photography, departments supported by their professors: Pinky Pintus, Hilke Vervaeke, Marie Sion and Olivier Cornil, Célia Charbaut, Noémie Drouguet
ENSAD Nancy (FR):
4 Environmental Design student accompanied by their teachers Colin Ponthot and Jehanne Dautrey.
1 Sociology graduate student together with Justine Contor, a post-doctoral student in Architecture.
And of course, the 20 children, teenagers and support staff at Le Phare.
This project was made possible by Wallonie Entreprendre


Le vendredi dernier, le Bois du Cazier à Charleroi a accueilli l’exposition fascinante « Unfree Labor », résultat d’une collaboration dynamique entre diverses institutions académiques (Université de Liège, Université du Luxembourg, ESA Saint-Luc Liège) et musées, dont le DASA (Dortmund), la Fonderie (Bruxelles), le MUAR (Luxembourg) et bien sûr le Bois du Cazier. Le vernissage a offert une expérience novatrice sur le travail non-libre, combinant scénographie immersive, témoignages poignants et réflexions percutantes.
Dès la conceptualisation de l’exposition, « Unfree Labor » s’est distinguée par son caractère participatif, impliquant des étudiants en muséologie de l’Université de Liège, des étudiants en Histoire publique, le Media Lab de l’Université du Luxembourg, et des étudiants de l’École supérieure des arts Saint-Luc à Liège, créant ainsi une synergie stimulante entre différentes perspectives académiques.

Suite aux premières réunions entre partenaires, un workshop intensif de deux jours, organisé par les étudiants en design social (CVG) s’est tenu à Saint-Luc. Ce fut le véritable point de départ de l’exposition, conçue et produite en deux ans. Plus de cinquante étudiants, accompagnés par les équipes des musées, ont élaboré les intentions et la structure de l’exposition. L’objectif était clair : dépasser les limites historiques pour examiner des situations contemporaines et sensibiliser en particulier les jeunes adultes entrant dans le monde professionnel.













Les concepts clefs :
Le résultat de ces réflexions a donné naissance à des concepts clés qui ont guidé la création de l’exposition. Parmi ceux-ci, on retrouve le « flou », l’idée de « rendre visible l’invisible », la notion d' »identité qui s’efface », et l’importance de l' »effort » pour susciter une prise de conscience. Ces concepts ont été habilement traduits en installations et supports de médiation. Dès l’entrée, les visiteurs sont confrontés à des cubes arborant des extraits de grandes déclarations sur le travail équitable. Cependant, le portrait « haché » sur l’affiche suggère une réalité plus complexe, illustrant comment le travail peut influencer notre identité. Un chantier de construction symbolique met en lumière les situations d’exploitation, soulignant que les solutions sont toujours en construction.
Une exploration intime :
L’exposition se déploie ensuite comme un labyrinthe, invitant les visiteurs à fournir un effort pour découvrir des témoignages concrets. Des « vitrines » présentent des éléments de la vie quotidienne derrière un fin grillage, rappelant que certaines réalités méritent un regard plus attentif. Le parcours explore des thèmes tels que le travail des livreurs à vélo, les conditions des travailleurs des abattoirs, le travail du sexe, les jeunes au pair, et le travail des détenus en prison. Enfin, la sortie de l’exposition confronte les visiteurs à l’ambiguïté du système dans lequel nous vivons. Sonner aux portes et se confronter à nos propres contradictions suscite une réflexion profonde sur notre contribution inconsciente à ces situations. Cet effort, bien que parfois inconfortable, est un appel à l’attention et à la nécessité de ne plus fermer les yeux sur ces réalités peu visibles.
Les installations et l’identité graphique de l’exposition, conçues par des étudiants de scénographie et de communication visuelle et graphique, témoignent d’une collaboration fructueuse. Les musées partenaires ont également été chaleureusement remerciés pour leur confiance dans ce projet audacieux.
L’exposition « Unfree Labor » promet une expérience immersive et éducative, incitant les visiteurs à repenser leur relation au travail et à contribuer à la lutte contre les situations de travail inéquitables. Elle sera ouverte au public au Bois du Cazier jusqu’au 14/04/24. 
Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans les nuances du monde du travail contemporain !


Du 6 au 8 décembre 2023, l’École Supérieure des Arts de Saint-Luc Liège a vibré au rythme du workshop animé par Marion Bataille, graphiste et illustratrice française renommée. Plongeant dans le monde fascinant de la « typographie modulaire », les étudiants de la section Communication Visuelle et Graphique ont été invités à créer des abécédaires uniques à partir de systèmes modulaires, explorant divers matériaux tels que le papier, le carton, le fil, le scalpel et la colle…


Le thème central du workshop, « Créations d’abécédaires à partir de systèmes modulaires », a guidé les étudiants tout au long de l’événement. Sous la direction de Marion Bataille, les participants ont exploré les possibilités infinies de la typographie modulaire, donnant vie à des abécédaires originaux et expressifs.

Le workshop s’est clôturé par la présentation des résultats à l’ancienne galerie (bâtiment CVG), lors d’un vernissage où les créations des étudiants sont actuellement exposées. Cette exposition demeure ouverte et visible jusqu’à ce vendredi, offrant aux visiteurs une chance exceptionnelle de plonger dans l’univers artistique façonné par l’influence de Marion Bataille. Les clichés capturés lors de cet événement, joints à cet article, témoignent de la richesse des productions créées au cours de ces trois jours intensifs de travail artistique.
Merci à Marion Bataille pour sa présence. Ce workshop marquera sans nul doute les étudiants de l’ESA Saint-Luc Liège qui y ont pris part, faisant de cet événement une expérience formatrice propice à repousser les limites de leur imagination et à perfectionner leurs compétences artistiques sous la houlette d’une figure emblématique de la typographie.














L’ESA Saint-Luc Liège a accueilli l’exposition « Mon Ombre » d’Adrien Dessy, étudiant en troisième année à la CVG Saint-Luc Liège. Les 12 et 13 décembre derniers, le B9 s’est transformé en un lieu mystérieux, plongeant les visiteurs dans les méandres de la nyctophobie, la peur du noir. Cette exposition a offert une expérience immersive unique, permettant aux visiteurs de confronter leurs propres peurs. L’atmosphère singulière et la qualité artistique exceptionnelle en font un événement mémorable, où Adrien Dessy a réussi à créer une expérience immersive qui défie les frontières de la perception.
Obscure exposition
Adrien Dessy a exploré la thématique complexe de la nyctophobie, une condition qu’il connaît intimement. L’exposition « Mon Ombre » a offert aux visiteurs une plongée profonde dans l’esprit de l’artiste, confrontant les spectateurs à des images évocatrices et les enveloppant dans un jeu de lumière rouge et noire. Le B9 plongé dans une atmosphère unique, et presque cathartique pour l’artiste !
Les visiteurs ont été invités à se confronter à leurs propres peurs, immergés dans une expérience sensorielle située entre arts visuels et psychologie, résultat d’une recherche approfondie sur la nyctophobie permettant aux visiteurs de mieux comprendre la réalité de la peur du noir, offrant un aperçu intime de l’artiste.












Suite au contact établi lors des journées franco-belges en juin 2022, l’idée a émergé d’une rencontre entre les élèves de l’Esad Valenciennes et les étudiantes de Saint-Luc Liège. Cette opportunité s’est concrétisée par un workshop à la Plugin-city de Eindhoven en mobilité courte et hybride, en collaboration avec Corradino Garofalo et Raphaël Coutin.
Corradino Garofalo, designer, se passionne pour les interactions entre les individus et la société, avec des recherches axées sur les contextes géographiques et anthropologiques, adoptant une approche interdisciplinaire du design.









Raphaël Coutin, designer social, collabore fréquemment avec des écoles et des studios créatifs pour explorer le monde du design.
Le workshop avait pour objectif de considérer l’intelligence artificielle comme un collaborateur plutôt qu’un simple outil. Le processus a débuté par une interaction avec l’IA. Le premier exercice consistait à réaliser un safari photo au cœur d’Eindhoven, capturant des infrastructures ou des éléments design reflétant la personnalité de chaque étudiant-e. Après une sélection de photos, les participants devaient générer une image aussi similaire que possible à leur choix initial, explorant ainsi la création d’un texte clair et précis (appelé « prompt ») pour obtenir une image de qualité générée par l’IA.










Le second exercice impliquait la création d’un protocole d’utilisation de l’IA en se basant sur les observations précédentes, visant à déterminer son applicabilité à d’autres sujets. Pour le projet final, chaque élève s’est vu attribuer un thème spécifique (fontaine, paravent, bar, signalétique d’aéroport, miroir…), avec pour objectif de créer un objet en utilisant le protocole établi.
Ce workshop a constitué un véritable défi pour les étudiants, les encourageant à sortir de leur zone de confort, à privilégier l’expérimentation plutôt que la recherche d’un résultat parfait, et à travailler avec les incohérences de l’intelligence artificielle. Ils ont été amenés à utiliser des techniques, des outils, des formats et des supports qu’ils n’avaient que peu ou jamais utilisés.
Les échanges entre les étudiants des deux écoles ont été enrichissants, se déroulant dans une ambiance de travail stimulante. Ce workshop a également favorisé un partage de bonnes pratiques entre les professeurs, notamment avec Léa Barbier, professeur en design social et membre du collectif Faubourg 132.





























Les étudiants en M1 Design d’identité visuelle CVG de l’ESA Saint-Luc Liège ont récemment travaillé sur la création d’une identité visuelle et graphique pour le collectif « Les vélo-citoyen.nes de Liège« , un projet ambitieux pour un Liège cyclable d’ici 2030. Le collectif, composé de cyclistes liégeois engagés, vise à créer un réseau cyclable continu, sécurisé et dédié, connectant les quartiers, les centres névralgiques tels que les écoles et les entreprises, ainsi que les gares et la périphérie de la ville de Liège.
Le Marathon Créatif de Novembre
Au cours du mois de novembre, les étudiants ont participé à un marathon de 4 cours dédié à la conceptualisation de l’identité visuelle de ce réseau cyclable liégeois. Sous la direction de Cindy Marchal et avec le soutien d’Olivier Debie, designer graphiste et cycliste assidu, ainsi que du collectif porté par Johan Tirtiaux, les étudiants ont abordé le naming du réseau, ont proposé diverses pistes de logos, et ont développé des langages graphiques.


Choix difficile : Vélodium vs REV – Réseau Cyclable Express
Suite à un sondage impliquant 254 votes, deux noms ont émergé en tête : Vélodium et REV – Réseau Cyclable Express. Les étudiants ont alors concentré leurs efforts sur ces deux noms, élaborant des visions graphiques pour un réseau cyclable liégeois citoyen. Le projet entre maintenant dans une phase cruciale où le collectif décidera d’adopter ou non l’une des pistes graphiques proposées. Cette identité deviendra ainsi participative au sein du collectif, permettant de développer les supports de communication nécessaires pour faire vivre ce projet qui mérite toute notre attention ! La cible principale de cette initiative englobe les cyclistes, les acteurs politiques, et le grand public, avec une attention particulière portée sur la future génération de cyclistes.




Le nom Velodium, imaginé par l’une des étudiantes, a séduit malgré son apparente discordance avec l’idée de réseau et de rapidité. Cette appellation résulte de la fusion entre « Vélo » et « Leodium, » l’une des étymologies possibles de Liège signifiant « qui appartient aux hommes libres. » Bien que cette hypothèse demeure historique, la coïncidence des lettres et l’imaginaire qu’elle transporte ont inspiré les étudiants. De manière similaire, l’acronyme REV (rêve) évoque la part d’utopie de ce  mouvement cycliste liégeois que l’on espère voir advenir dans la réalité de notre cité ardente !






En somme, ce projet citoyen a non seulement stimulé la créativité des étudiants mais a également donné naissance à des propositions visuelles vibrantes qui, espérons-le, contribueront à un avenir cyclable et dynamique pour la ville de Liège. 
















Durant la dernière semaine de cours précédant les vacances d’hiver, les étudiants bac1 Communication visuelle et graphique – Saint-Luc Liège participaient à un workshop intitulé « Dans ma rue – en Outremeuse », avec pour objectif la mise en pratique de nouveaux acquis (gestion des formes, travail collaboratif, expérimentation, gestion de l’espace 3D, …).

Après avoir constitué les groupes, puis réalisé un tirage au sort d’une rue d’OutreMeuse, les étudiants étaient invités à récolter des visuels sous la forme de photos, dessins, empreintes, objets (habitants, enseignes, panneaux de signalisation, éléments architecturaux, mobilier urbain…).

A partir de ces éléments hétéroclites, l’exercice visait à créer un collage dynamique prenant la forme d’une structure en trois dimensions. Avec une contrainte chromatique (noir, blanc, rose fluorescent), matérielle (carton), et l’exigence de travailler sur un élément typographique à partir du mot « Outremeuse ». Plus précisément, le workshop était structuré en 8 étapes :
Retrouvez, au travers de ces quelques images, les installations des étudiants lors du vernissage du 23/12 dernier, à l’occasion du drink de Noël 2022 !
Les artistes Anne Brigni et McCloud Zicmuse étaient invités par Maud Dallemagne (section Communication Visuelle et Graphique de l’ESA St-Luc Liège) pour coordonner un workshop avec les étudiants de Master 1. Durant deux jours (1 et 2/12 2022), leur créativité a été challengée selon les instructions suivantes :
« L’idée est d’inventer une exposition improvisée, éphémère et bricolée inspirée par l’organisation des pavillons nationaux de La Biennale de Venise. Les étudiants sont invités à travailler par groupe à la construction de pavillons autonomes avec des matériaux de récupération où ils présenteront des travaux graphiques multiples réalisés pendant le workshop »
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